Mon cousin
Je garde en souvenir malgré ce temps passé
Le bel ange perdu dans le fond de mon âme
Dans mes veines coulant ce calvaire glacé
Oubliant un instant qu’il avait cette flamme
Je regarde en arrière et pense à son destin
Il était bien trop jeune, il avait une vie
En voiture, il perdit la route et son instinct.
L’ardeur de mon cousin la mort l’a tôt ravie.
Ce drame prenant date après plus de trente ans
Mon cœur traîne sans bruit la douceur d’un visage
Je me sens affaiblie à l’angoisse printemps.
Je vous laisse tenir dans vos mains ce message
Démunis de mes maux. Au cours des accidents
De la vie, on s’en tient à plus aucun présage.
Maria-Dolores