Pour mémoire
Pour mémoire
Jetant l’amour, ce beau destin, d’incertitude,
Il ne connaissait plus le chemin de son cœur
Ô poète affamé dans l’ivresse liqueur !
Du penchant désarmé souffle sa lassitude.
Éole s’éveillant à l’étrange parfum
Laisse au vent la parole et comble le silence,
Dans l’émoi d’une tombe où repose un défunt,
Mais on n’écoute plus le temps de la souffrance.
Imaginez l’instant que côtoie une flamme
Dans l’espoir infini que sonne le matin
Dès l’aube, on voit la muse adorant le festin
Quand Érato murmure un chant sous l'oriflamme.
L’aède a dessiné sur le papier les mots
Qui font de son talent un beau réquisitoire
N’oubliez pas l’effet quand flottent les échos
Au plus profond des lieux où trône la mémoire.
Maria-Dolores