bon vous l'aurez surement déjà tous lu sur le concours,
mais je le recolle tout de même sur page perso,
Un truc m'échappe...
Comme le bachelier qui toute l'année aurait trimé, planché sur sa copie, fier ou non de ses résultats s’alanguit à la chaleur, au soleil, savoure le temps libre qui lui reste d'un été trop vite consumé, avant que d'être rattrapé par la sombre réalité, du temps qui passe inexorablement,
un interlude dans la course des étoiles, la terre perdue dans l'univers continue de tourner.
Le brouhaha monte en écho de nos vicissitudes abyssales, cédant ainsi aux plaisirs de la belle saison, aux barbecues, aux apéros, aux amis, à la baignade, aux farnientes, guettant l'orage salvateur, quand dehors la canicule pareille au gel ultime semble figer, stopper le temps, écrasant le monde.
Un monde qui court et s'agite sans relâche,
Qui dévore la terre, le temps et l'argent,
Petit peuple soumis qui se tue à la tâche,
Je suis au cadran le grain de sable indigent,
Là, installé à l'ombre dans ma chambre, l’œil distrait derrière mon écran, je me prête au jeu d'un concours poétique, mes cellules grises fonctionnant au ralenti « bien que toute unité de vitesse soit relative à une unité de temps et de distance ou de quantité».
Je ne peux vous dire le flot de mes pensées, mais je sais qu'il me faudra bien tout un été, pour vous pondre le fruit estival qui mûrit dans ma tête au rythme du temps qui passe, et qui résume à lui seul le sujet, qui au-delà du délai de réflexion connaît une date buttoir, où la seul réponse simple et rapide serai de répondre non,
mais ne serait ce pas une façon d'y échapper, encore que ! Il faudra bien mettre un point final à ce délire sidéral et neuronal, pour que je vous livre enfin ma prose et mes vers qui ne font que combler l'espace d'un moment, le trou béant des jours où je n'ai rien d'autre à faire.
Quand, philosophe d'un jour se fait le poète,
Le temps s'échappe vers un point non défini,
Où s'envole au ciel le rire d'une mouette,
L'esprit se pare d'humour en catimini,
Le philosophe disserte, le politicien oriente, le scientifique défini, le professeur explique.
L'élève les yeux rivés sur l'horloge attend la sonnerie, le poète rêveur sublime le temps, cette infime particule insaisissable qui se renouvelle aussi vite qu'elle ne meurt.
Je m'imagine assis sur le seuil d'un rocher,
Surplombant la mer, je contemple l'horizon,
Où les vagues vont et viennent sans décrocher,
Imprimant le temps comme une infinie prison,
Mon regard ne peut se détacher, mes idées sombrent, mes yeux se ferment. Je médite un instant, un siècle, une heure, qui sait ?
Le temps n'existe plus, noyé dans les remous de la pensée et pourtant c'est bien de lui que je parle,
auquel je songe,
Sous un soleil de plomb où tout semble arrêté,
Comme seul marqueur de temps, le chant des cigales,
Me rappelle à mes souvenirs le bel été,
Épris dans la ronde des saisons inégales,
Inégaux, comme ce moi d'hier, ce moi d'aujourd'hui, et mon moi futur, celui que j'étais à vingt ans brûlant la chandelle par les deux bouts, vivant à cent à l'heure, n'ignorant certes pas qu'un jour je serai vieux, mais c'était si loin, et je fonçais, fonçais, fonçais…
Le temps n’existe que parce que l'on existe, il nous échappera vraiment le jour où la vie nous échappera, ce jour où je ne serai plus…Et pourtant les saisons continueront à s'enchaîner, les poètes à versifier, et le temps à s'égrainer.
Tic-tac, tic-tac fait la pendule du salon,
A vos marques, voici l'heure de la rentrée,
Déposez shorts et tongs, mettez un pantalon ,
Demain présentez vous à la terre éventrée.
en bleu petit rajout à mon texte initial
mais je le recolle tout de même sur page perso,
Un truc m'échappe...
Comme le bachelier qui toute l'année aurait trimé, planché sur sa copie, fier ou non de ses résultats s’alanguit à la chaleur, au soleil, savoure le temps libre qui lui reste d'un été trop vite consumé, avant que d'être rattrapé par la sombre réalité, du temps qui passe inexorablement,
un interlude dans la course des étoiles, la terre perdue dans l'univers continue de tourner.
Le brouhaha monte en écho de nos vicissitudes abyssales, cédant ainsi aux plaisirs de la belle saison, aux barbecues, aux apéros, aux amis, à la baignade, aux farnientes, guettant l'orage salvateur, quand dehors la canicule pareille au gel ultime semble figer, stopper le temps, écrasant le monde.
Un monde qui court et s'agite sans relâche,
Qui dévore la terre, le temps et l'argent,
Petit peuple soumis qui se tue à la tâche,
Je suis au cadran le grain de sable indigent,
Là, installé à l'ombre dans ma chambre, l’œil distrait derrière mon écran, je me prête au jeu d'un concours poétique, mes cellules grises fonctionnant au ralenti « bien que toute unité de vitesse soit relative à une unité de temps et de distance ou de quantité».
Je ne peux vous dire le flot de mes pensées, mais je sais qu'il me faudra bien tout un été, pour vous pondre le fruit estival qui mûrit dans ma tête au rythme du temps qui passe, et qui résume à lui seul le sujet, qui au-delà du délai de réflexion connaît une date buttoir, où la seul réponse simple et rapide serai de répondre non,
mais ne serait ce pas une façon d'y échapper, encore que ! Il faudra bien mettre un point final à ce délire sidéral et neuronal, pour que je vous livre enfin ma prose et mes vers qui ne font que combler l'espace d'un moment, le trou béant des jours où je n'ai rien d'autre à faire.
Quand, philosophe d'un jour se fait le poète,
Le temps s'échappe vers un point non défini,
Où s'envole au ciel le rire d'une mouette,
L'esprit se pare d'humour en catimini,
Le philosophe disserte, le politicien oriente, le scientifique défini, le professeur explique.
L'élève les yeux rivés sur l'horloge attend la sonnerie, le poète rêveur sublime le temps, cette infime particule insaisissable qui se renouvelle aussi vite qu'elle ne meurt.
Je m'imagine assis sur le seuil d'un rocher,
Surplombant la mer, je contemple l'horizon,
Où les vagues vont et viennent sans décrocher,
Imprimant le temps comme une infinie prison,
Mon regard ne peut se détacher, mes idées sombrent, mes yeux se ferment. Je médite un instant, un siècle, une heure, qui sait ?
Le temps n'existe plus, noyé dans les remous de la pensée et pourtant c'est bien de lui que je parle,
auquel je songe,
Sous un soleil de plomb où tout semble arrêté,
Comme seul marqueur de temps, le chant des cigales,
Me rappelle à mes souvenirs le bel été,
Épris dans la ronde des saisons inégales,
Inégaux, comme ce moi d'hier, ce moi d'aujourd'hui, et mon moi futur, celui que j'étais à vingt ans brûlant la chandelle par les deux bouts, vivant à cent à l'heure, n'ignorant certes pas qu'un jour je serai vieux, mais c'était si loin, et je fonçais, fonçais, fonçais…
Le temps n’existe que parce que l'on existe, il nous échappera vraiment le jour où la vie nous échappera, ce jour où je ne serai plus…Et pourtant les saisons continueront à s'enchaîner, les poètes à versifier, et le temps à s'égrainer.
Tic-tac, tic-tac fait la pendule du salon,
A vos marques, voici l'heure de la rentrée,
Déposez shorts et tongs, mettez un pantalon ,
Demain présentez vous à la terre éventrée.
en bleu petit rajout à mon texte initial
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