Jean Calvin naît en Picardie
À Noyon, très exactement
D'un papa, notaire érudit
Et d'une très pieuse maman
Huit ans après mil cinq cent neuf
Pour une cause que j'ignore
Le père se retrouve veuf
Et devient ténébreux dès lors
Jean qui devait devenir prêtre
Et qui étudiait à Noyon
Vers un grand collège de Lettres
Pour Paris prend la direction
On le retrouve en bord de Loire
Apprenant le droit, maintenant
Au côté des plus grandes gloires
Les meilleurs maîtres de son temps
Lorsque s'achèvent ses études
Jean est à jamais orphelin
Lors, pour combler sa solitude
Il côtoie des théologiens
Il retrouve la joie de vivre
Et s'émancipe même un peu
Il rédige son premier livre
Et apprend le grec et l'hébreu
Quand, en mil cinq cent trente-quatre
L'affaire des "Plaquards" explose
Jean Calvin est prêt à se battre
Pour que "La Réforme" s'impose
Mais le roi se fait tyrannique
Aussi Jean s'enfuit-il à Bâle
Et dans la douceur helvétique
Il crée une œuvre magistrale
Ce livre à l'explicite titre
Nommé "L'Institution chrétienne"
Est décliné en six chapitres
[Il en fera une centaine]
Guillaume Farel, à Genève
L'invite à venir depuis Bâle
Pour imposer à ses élèves
Une "Dictature morale"
Le jeune Jean Calvin accourt
Mais le "Magistrat" le menace
Aussi il s'installe à Strasbourg
Comme pasteur de la paroisse
Au temple, il épouse Idelette
Une jeune veuve wallonne
Très amoureuse et très bien faite
Qui très vite un enfant lui donne
Dans la capitale alsacienne
Jean écrit d'autres livres, dont
Un "Petit traité de la Cène"
Qui contribue à son renom
Pendant ces trois années de rêve
Il est l'ami de "Melanchthon"
Or, c'est de retour à Genève
Que Jean prône l'insoumission
Il impose son catéchisme
Ses psaumes et sa liturgie
S'écartant du luthéranisme
Par certaines allégories
Mais la médaille a son revers
En mil cinq cent quarante-neuf
Jean Calvin vit un vrai calvaire
Quand d'Idelette il devient veuf
Il va avoir la quarantaine
Et est de plus en plus rigide
Ses prêches font des salles pleines
Et les bancs des églises vides
Il hait l'Église catholique
Sauf quand il s'agit de lyncher
Michel Servet, un agnostique
Les deux religions sont alliées
Peu à peu des compatriotes
De l'entêté réformateur
Doivent se cacher dans des grottes
Où fuir le pays de leur cœur
Il obtient le statut enviable
De bourgeois [presque citoyen]
De cette cité admirable
Qu'est Genève pour les chrétiens
Il accueille, protège et forme
Les futurs pasteurs francophones
Qui introduiront la Réforme
À tout jamais dans l'Hexagone
Il crée même une académie
Pastorale en langue française
Que dirige un de ses amis
Le sieur Théodore de Bèze
Triste est la fin de l'existence
Du célèbre enfant de Noyon
Qui a fait basculer la France
Dans les guerres de Religion
À Noyon, très exactement
D'un papa, notaire érudit
Et d'une très pieuse maman
Huit ans après mil cinq cent neuf
Pour une cause que j'ignore
Le père se retrouve veuf
Et devient ténébreux dès lors
Jean qui devait devenir prêtre
Et qui étudiait à Noyon
Vers un grand collège de Lettres
Pour Paris prend la direction
On le retrouve en bord de Loire
Apprenant le droit, maintenant
Au côté des plus grandes gloires
Les meilleurs maîtres de son temps
Lorsque s'achèvent ses études
Jean est à jamais orphelin
Lors, pour combler sa solitude
Il côtoie des théologiens
Il retrouve la joie de vivre
Et s'émancipe même un peu
Il rédige son premier livre
Et apprend le grec et l'hébreu
Quand, en mil cinq cent trente-quatre
L'affaire des "Plaquards" explose
Jean Calvin est prêt à se battre
Pour que "La Réforme" s'impose
Mais le roi se fait tyrannique
Aussi Jean s'enfuit-il à Bâle
Et dans la douceur helvétique
Il crée une œuvre magistrale
Ce livre à l'explicite titre
Nommé "L'Institution chrétienne"
Est décliné en six chapitres
[Il en fera une centaine]
Guillaume Farel, à Genève
L'invite à venir depuis Bâle
Pour imposer à ses élèves
Une "Dictature morale"
Le jeune Jean Calvin accourt
Mais le "Magistrat" le menace
Aussi il s'installe à Strasbourg
Comme pasteur de la paroisse
Au temple, il épouse Idelette
Une jeune veuve wallonne
Très amoureuse et très bien faite
Qui très vite un enfant lui donne
Dans la capitale alsacienne
Jean écrit d'autres livres, dont
Un "Petit traité de la Cène"
Qui contribue à son renom
Pendant ces trois années de rêve
Il est l'ami de "Melanchthon"
Or, c'est de retour à Genève
Que Jean prône l'insoumission
Il impose son catéchisme
Ses psaumes et sa liturgie
S'écartant du luthéranisme
Par certaines allégories
Mais la médaille a son revers
En mil cinq cent quarante-neuf
Jean Calvin vit un vrai calvaire
Quand d'Idelette il devient veuf
Il va avoir la quarantaine
Et est de plus en plus rigide
Ses prêches font des salles pleines
Et les bancs des églises vides
Il hait l'Église catholique
Sauf quand il s'agit de lyncher
Michel Servet, un agnostique
Les deux religions sont alliées
Peu à peu des compatriotes
De l'entêté réformateur
Doivent se cacher dans des grottes
Où fuir le pays de leur cœur
Il obtient le statut enviable
De bourgeois [presque citoyen]
De cette cité admirable
Qu'est Genève pour les chrétiens
Il accueille, protège et forme
Les futurs pasteurs francophones
Qui introduiront la Réforme
À tout jamais dans l'Hexagone
Il crée même une académie
Pastorale en langue française
Que dirige un de ses amis
Le sieur Théodore de Bèze
Triste est la fin de l'existence
Du célèbre enfant de Noyon
Qui a fait basculer la France
Dans les guerres de Religion
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