Un bouquet d’apostrophes….
Ces lourdes chaines imposées depuis l’enfance
Aux chevilles, aux poignets comme bijoux
Elle a chuté dans la boue, relevée en souffrance
Elle n’oublie rien mais tout est là dans un trou
Mais le destin la retrouve à chaque pas, virage
Dans le silence, elle recoud les plaies au cordon noir
Elle porte sur ses épaules tout ces terribles bagages
Même si sur son dos, ils l’apostrophent sans savoir
Elle a noyé, étouffé le passé au fond de ses entrailles
Qui veut vivre sur un bateau dans les fonds marin ?
Les corbeaux ont encore de longs jours de mitraille
Peu importe le calendrier, elle respire chaque matin
Ils ont triché avec la vie à faire saigner son cœur
Le marché n’est pas équitable, ainsi soit il !
Valsent les Dieux, les Diables, les cons en chœur
Parée de deuil, dans sa bulle, elle en perd le fil
Elle a donné sa vie, son amour sans facture
Sans compter le temps qui est la cerise sur le gâteau
Elle les aime de ce sang mêlé de veines pures
Dans le noir de ses jours, nuits, seule sur le radeau
Cloîtrée dans sa douleur, comme un monastère
Elle cagoule son être face à cette prise de conscience
Sans enfant, sans famille, sans amis, sans repère
La mort peut frapper à la porte, elle fera révérence
Elle a toujours suivi les envies, les choix de ces gens
Ceux qui aujourd’hui n’osent plus l’affronter de face
Arborant au cou une croix du christ c’est très élégant
Ont-ils pris la peine d’ouvrir un grimoire en messe basse ?
LILASYS
Ces lourdes chaines imposées depuis l’enfance
Aux chevilles, aux poignets comme bijoux
Elle a chuté dans la boue, relevée en souffrance
Elle n’oublie rien mais tout est là dans un trou
Mais le destin la retrouve à chaque pas, virage
Dans le silence, elle recoud les plaies au cordon noir
Elle porte sur ses épaules tout ces terribles bagages
Même si sur son dos, ils l’apostrophent sans savoir
Elle a noyé, étouffé le passé au fond de ses entrailles
Qui veut vivre sur un bateau dans les fonds marin ?
Les corbeaux ont encore de longs jours de mitraille
Peu importe le calendrier, elle respire chaque matin
Ils ont triché avec la vie à faire saigner son cœur
Le marché n’est pas équitable, ainsi soit il !
Valsent les Dieux, les Diables, les cons en chœur
Parée de deuil, dans sa bulle, elle en perd le fil
Elle a donné sa vie, son amour sans facture
Sans compter le temps qui est la cerise sur le gâteau
Elle les aime de ce sang mêlé de veines pures
Dans le noir de ses jours, nuits, seule sur le radeau
Cloîtrée dans sa douleur, comme un monastère
Elle cagoule son être face à cette prise de conscience
Sans enfant, sans famille, sans amis, sans repère
La mort peut frapper à la porte, elle fera révérence
Elle a toujours suivi les envies, les choix de ces gens
Ceux qui aujourd’hui n’osent plus l’affronter de face
Arborant au cou une croix du christ c’est très élégant
Ont-ils pris la peine d’ouvrir un grimoire en messe basse ?
LILASYS