Promenade d'automne,
Ne sera pas monotone,
Perdu dans les fougères,
Souvenirs rangés sur les étagères.
Au coin de l'âtre, l’hiver venu,
Ouvrir le livre et rêver,
En lisant, au loin s'évader,
Oublier le passé et ses déconvenues.
Devenant chevalier sauvant sa princesse,
Zeus dans l'éden des déesses,
Le tisserand confectionnant sa toile,
De mon fil d'or reliant au ciel les étoiles.
Les mots effleurent la feuille rougissante,
Quand au matin se lève la brume,
Comment décrire cette beauté envahissante,
L'encre alors se fait le jus d'un agrume.
Devenant la brise caressant votre peau,
La rivière irriguant la verte vallée,
Les liés et déliés se font oripeaux,
Sur le chemin menant à la destinée.
Entendez-vous le violon sa douce, appeler,
Les cuivres qui se font tapis de mousse,
Où la danseuse lascive, se trémousse,
Les notes du bonheur, doucement épeler.
Modeste ressenti dépeignant une mélodie,
Poème d'un troubadour des temps passés,
Avec moi partez vers ce paradis,
Et vos peurs, vos doutes, outrepassez.
Alain Gautier.
