Valse lente
J’ai connu des miroirs aux sources de fontaines
Où des soleils levants désespéraient l’azur.
Parmi l’onde montante au gré du clair obscur,
J’ai appris, des baisers, les chaleurs incertaines.
J’ai vu les jours passants de mes pensées lointaines
Et les sanglants émois pleurant au pied d’un mur.
J’ai su les froids accords de ce tombeau impur
D’où montent, des parfums, les senteurs inhumaines.
Les lueurs étouffées qui hantent l’horizon
N’auront plus de repos, n'auront plus de raison,
Parmi les flots amers qui, loin du port, tressaillent.
Et mes rêves enfuis vont, désespérément,
Tournant en valse lente au fil de mon tourment
Dessinant, dans le soir, des ombres qui m’assaillent !
J’ai connu des miroirs aux sources de fontaines
Où des soleils levants désespéraient l’azur.
Parmi l’onde montante au gré du clair obscur,
J’ai appris, des baisers, les chaleurs incertaines.
J’ai vu les jours passants de mes pensées lointaines
Et les sanglants émois pleurant au pied d’un mur.
J’ai su les froids accords de ce tombeau impur
D’où montent, des parfums, les senteurs inhumaines.
Les lueurs étouffées qui hantent l’horizon
N’auront plus de repos, n'auront plus de raison,
Parmi les flots amers qui, loin du port, tressaillent.
Et mes rêves enfuis vont, désespérément,
Tournant en valse lente au fil de mon tourment
Dessinant, dans le soir, des ombres qui m’assaillent !