Vague à l’âme
La mer est toute proche et j’ai le vague à l’âme
J’aimerais bien m’étendre aux grands cieux triomphants
Sur la plage, écouter tous les jeux des enfants,
Mais voilà que l’été vient mourir comme flamme.
J’aimerais bien m’étendre aux grands cieux triomphants
Sur la plage, écouter tous les jeux des enfants,
Mais voilà que l’été vient mourir comme flamme.
La saison s’est enfuie on se plaint de l’infâme
Les nuages sans bruit sont en pleurs décoiffants
Le silence n’est plus que des cris étouffants
On découvre l’automne au milieu d’un tel drame.
Les nuages sans bruit sont en pleurs décoiffants
Le silence n’est plus que des cris étouffants
On découvre l’automne au milieu d’un tel drame.
Le poète regrette un instant la rumeur
Mais se laisse emporter d’une voix créatrice
En charmant Érato de son ombrage humeur.
Mais se laisse emporter d’une voix créatrice
En charmant Érato de son ombrage humeur.
Je ne regrette pas l’onde révélatrice
Qui perce dans l’éther le destin d’un rimeur
Dont la plume émoustille une âme évocatrice.
Qui perce dans l’éther le destin d’un rimeur
Dont la plume émoustille une âme évocatrice.
Maria-Dolores
Pièces jointes
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