Dans un jardin, usé de siècles, quelque part
Où des grappes d'argent vibrent au long des treilles,
Secouées par le bec avide des corneilles,
Près d'un ruisseau qui fuit sous les saules épars,
Non loin des iris verts et des blanches coquilles,
Tout en laissant flotter mon âme fugitive
Avec, autour de moi, un peu de fleurs jonquille
Et le frôlement vert des branches attentives.
Calme comme l'étang qui luit dans l'aube et fume,
Rêveur, je regardais dans la clarté du jour
Celle qu'on n'attend pas, celle qui vient toujours,
Et je l'ai vu l'été sous son plus beau costume:
Pas un souffle de vent ne soulève une ride;
Voir Vénus qui se lève à l'horizon limpide!
Où des grappes d'argent vibrent au long des treilles,
Secouées par le bec avide des corneilles,
Près d'un ruisseau qui fuit sous les saules épars,
Non loin des iris verts et des blanches coquilles,
Tout en laissant flotter mon âme fugitive
Avec, autour de moi, un peu de fleurs jonquille
Et le frôlement vert des branches attentives.
Calme comme l'étang qui luit dans l'aube et fume,
Rêveur, je regardais dans la clarté du jour
Celle qu'on n'attend pas, celle qui vient toujours,
Et je l'ai vu l'été sous son plus beau costume:
Pas un souffle de vent ne soulève une ride;
Voir Vénus qui se lève à l'horizon limpide!
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