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Une verdoyante tumeur

#1
Chaque an je me promène au centre d’une ornière
Qui dolente mon cœur l’érodant en averse
Jusqu’à ce que mon sang en trombe se déverse
Pour poudrer de carmin cet hypogée agraire
Où un poisseux liquide inonde la planète
En un claveau sonique écrivant l’avenir
D’un aigre somnifère apostrophant le pire.

Placide nous étions face à cette escampette
Qui attise l’ozone en une odieuse couche
Pour profaner dans l’air des perfidies toxiques
En injections lésés d’un relent atomique
Asphyxiant sans repos notre native souche.

Notre livre aérien au climat disparate
Devient synonymique au dialecte allophone
Ne nous comprenant plus dans ce danger aphone
Qui offre à notre ouvrage un désert écarlate
Où nos vaisseaux sanguins sous cet ardent Soleil
Se bouchent ensablées jusqu’à leur destruction.

Ce flot homonymique œuvre à l’amputation
Sous ce ciel argileux depuis de longs sommeils
Ecrivant de son flux un corail palindrome
Du reflet de son âme épris de l’insouciance
Du kyste grandissant arbitrant la souffrance
De cette maladie au virulent syndrome
Qui époumone Gé l’alitant dans la mort.

Elle nous avait offert un roman nourricier
Où nos tranches de vie à l’encre sont cotées
Sur ce vital papier produit d’un sycomore
Enrôlé de ses pairs pour oser garantir
Un prospère équilibre au sein de ce biotope.

Mais ces poumons biaisés gênés d’une apocope
Dans ce feu vermillon ne peuvent plus tenir
Nos vaines entités dont les temps sont comptés
Edictant leur fiction d’une plume sanglante
Qui recouvre la sève afin que se présente
L’opprobre suffoquent dégradant la santé.

Cette aumône malsaine embuée de répulsifs
Evoque l’orifice aux déchets organiques
Abondant sur la Terre en reflet diégétique
Pour que cet exposé d’un prologue allusif
S’achève gravement d’un épilogue enduit
Par la tuméfaction pour la fin obituaire
De l’astre en l’arrêtant au céleste cancer.

Voici les résultats depuis que l’homme vit
En fondant sans penser dans cet âtre édénique
Aux conséquences tut émaillant étouffées
L’intitulé poignant de ce conte pollué
Rappelant sans à-coup que ce flux hédonique
Apparemment s’accole à l’autodestruction.

Ces faits corroborés ont été amoindris
Afin d’ensevelir sous des serments impies
La triste vérité d’iconoclaste onction
Allouer à nos enfants pour voiler l’héritage
Qui sème l’ouragan dans les générations.

Alors tentons unis d’endiguer l’ablation
Afin de réécrire un chapitre plus sage
Pour pouvoir commencer un nouveau palimpseste
Afin de rétablir l’eurythmie vengeresse
Pour que tous ces Phoenix de leurs cendres renaissent
Et décident soudés d’anéantir leur peste.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

LUZE

Animatrice
#2
faut s'accrocher pour lire jusqu'à la fin , tellement il contient de mots inusités
dont 'il faut chercher la définition
Fais tu parfois des poèmes courts , rire

un nouveau palimpseste : me semble un pléonasme non ?
 
#3
Désolée, c'est ma manière d'écrire, et encore celui-ci, par rapport à d'autres, s'est écrit assez rapidement. ^^' Désolée, j'aime mettre des mots élaborés dans mes écrits.
Dans le sens où on a déjà fait un palimpseste, pour pouvoir penser à refaire celui-ci, selon moi. ^^
 
#6
Bienvenue à vous Maitre Poète
Soumettez-moi votre requête
Si problème il y a
Et que vous êtes dans l'embarras
Je serai là pour vous aider
En tentant de vous aiguiller
Dans mon univers assombri
De ces mots riches et trop fournis
Et qui peuvent être déstabilisant
En nous causant bien des tourments.

Je souhaitais juste causer climat
Et militer pour tout cela
Ce phénomène me tient à coeur
Tant il détruit mon doux bonheur.
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#7
Les arbres sont la mémoire de la Terre.
Je suppose qu'il faut en replanter plusieurs millions d'hectares très rapidement pour espérer avoir encore un air respirable dans 10 ou 15 ans.
Très beau poème, merci du partage.

Amitiés, Matthale