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Une prospère déité

#1
Un mirage parvient en ce monde neigeux
Une éclairante plume en cet antre glacé
Evoluant souplement dans ce froid belliqueux
Tel un ange céleste afin de réchauffer
Mon obscure congère au sein de mes entrailles
S’intronisant toujours pour agrandir ma faille.

Ce songe immaculé inocule les maux
En unissant son âme à mes troubles infus
Afin d’y fredonner un récital halo
Pour amoindrir mes pleurs cet affluent diffus.

Il a su mettre un terme à la morosité
En écoulant sans cesse une once ensoleillée
Cet altier chérubin par sa voix hypnotique
Imprégnant son obole à tout être éploré
Pour qui sait admirer son spicilège éthique.

Ô prêtresse éthérée au savoir réputé
Eclairante lanterne affuble la toison
De nocturnes lueurs introduisant en moi
De sereins carillons qui éterniseront
Mon modeste destin pour en faire ta proie
Lorsque viendra le temps que mon corps s’associe
Avec ton élément clairvoyante euphorie.

Nous ne ferons plus qu’un seigneurie argentée
Nos esprits s’allieront en un rutilant nimbe
Pour que de cette union tes serres acérées
Gravent la sainteté pour m'abriter des limbes.

Tu m'octroieras tes dons ces lingots d'or précieux
Afin que je devienne un être mystérieux
Ce rapace sacré ce Phoenix des poudreuses
Ce protecteur inné au statut totémique
Qui en vol s'évertue par ces citrines pieuses
De veiller notre toit du désastre animique.

Perpétue d’embellir gardienne de l’arctique
Cet austère palais de ta grâce psychique.

Merci aviaire blanc chevalier du frima
Mon abstrus idéal d’être la parabole
De ces oiseaux vaillants ces naturels alphas
Par ton chant mélodieux qui tutoie la coupole.

Laisse-moi te bénir amulette nuptiale
Pour dès l’aube m’allouer ta splendeur abyssale.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes

#7
Toi seul, en tes termes, le fait naître, il n'en tient donc qu'à toi de le consumer ou de le faire évoluer. Tu as la main mise sur ce temps qui parsemes tes dires afin d'y apporter la nuance. En ce qui me concerne, il n'a pas lieu d'être, n'en n'ayant nul besoin. x)