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Une Onde aux Jours en Joies

#1
Une Onde aux Jours en Joies

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Un fil chaud dans le tiède si tendre du temps
Brode le point de chaînette du Printemps

Quand je mets l’espérance en tout dehors, frison
Sort le bout de nez frêle et danse avant de naître !
Et valsent les saisons ! Et danse le gazon
En clé de sol mineur mèches folles ces herbes !

En soupir de silence excitant l’air voltige
Et parfum de Provence exhumé va, se perd,
Tournois d’Aura sur tête effluve aime vertige
Puisque mon âme habite un Eden qu’elle enserre.


Boutons entre deux doigts faisant la boutonnière
Et l’éclat pétillant d’un cœur emprisonné
Libère un trouble émoi sur fraîche bonbonnière
Fidèle sentiment bienveillant fusionné.

Lors, j’étends mon regard vois le plaisant délice
Comme un plateau de fruits avec grâce est servi
S’entremêle joyeuse une Cène en hélice*
Tournant sous le soleil sans cesse inassouvi.

Sous pluies ou gai soleil, que soit gigue la vie!
En coups de fouet cinglants le vent chahutera
Vive parure ou teint tout ce qui est survie,
En brasier de couleurs s’active et fleurira.

L’entre-saison nous offre or étain en palette
Sur de pâles rayons aux reflets argentés,
Sous un ciel tourmenté chargé de nue bleuette
S’épure canevas sur minois* bien gantés.

L’Esprit souffle en douceur délaissant belle empreinte
Sur tout décor, l’étrange, inoubliable noble
Herbe sacrée fouillée où fleur la Simple, reine
En florilège illustre étale encor’ sa robe.

Silence solennel m’habille toute entière
Et je vois tout à coup sur cette œuvre reçue :
L’inachevé s’élève en long soupir d’hier
Il ne dit rien, c’est moi debout sur la Vertu
Qui reçois une épée en plein cœur si peu fière
De voir ce beau manège animé, décousu.

Polymnie2, le 18 décembre 2021
fait en 2015

Minois = petit nuage Nue,
sacrée = deux diérèses restent pour protéger le fond.
C'est le soleil qui tourne autour de la cène,
mais donne l'impression de tourn
er elle- même!​
 
Dernière édition:
#2
tu écris très bien toujours avec des subtilités souterraines et un sens élargi de l'intérieur
donc tu ne changes pas
L’Esprit souffle en douceur délaissant belle empreinte
Sur tout décor, l’étrange, inoubliable noble
Herbe sacrée fouillée où fleur la Simple, reine
En florilège illustre étale encor’ sa robe.
 
#3
C'est un poème de 2016
je l'ai lu deux fois pour me retrouver!
Je viens d'en copier trois sur Les
poètes.net
Merci à toi Agatha, bises Poly​
 
Dernière édition:
#5
Là-bas j'avais mon écriture
ensuite devant d'autres écritures
je me suis épanouie
d'autant que j'allais en cours de poésie
sur Toulouse
jusqu'au décés de ma soeur en 2013​
 
Dernière édition:

lebroc

Maître Poète
#8
Une Onde aux Jours en Joies


Un fil chaud dans le tiède si tendre du temps
Brode le point de chaînette du Printemps

Quand je mets l’espérance en tout dehors, frison
Sort le bout de nez frêle et danse avant de naître !
Et valsent les saisons ! Et danse le gazon
En clé de sol mineur mèches folles ces herbes !

En soupir de silence excitant l’air voltige
Et parfum de Provence exhumé va, se perd,
Tournois d’Aura sur tête effluve aime vertige
Puisque mon âme habite un Eden qu’elle enserre.


Boutons entre deux doigts faisant la boutonnière
Et l’éclat pétillant d’un cœur emprisonné
Libère un trouble émoi sur fraîche bonbonnière
Fidèle sentiment bienveillant fusionné.

Lors, j’étends mon regard vois le plaisant délice
Comme un plateau de fruits avec grâce est servi
S’entremêle joyeuse une Cène en hélice*
Tournant sous le soleil sans cesse inassouvi.

Sous pluies ou gai soleil, que soit gigue la vie!
En coups de fouet cinglants le vent chahutera
Vive parure ou teint tout ce qui est survie,
En brasier de couleurs s’active et fleurira.

L’entre-saison nous offre or étain en palette
Sur de pâles rayons aux reflets argentés,
Sous un ciel tourmenté chargé de nue bleuette
S’épure canevas sur minois* bien gantés.

L’Esprit souffle en douceur délaissant belle empreinte
Sur tout décor, l’étrange, inoubliable noble
Herbe sacrée fouillée où fleur la Simple, reine
En florilège illustre étale encor’ sa robe.

Silence solennel m’habille toute entière
Et je vois tout à coup sur cette œuvre reçue :
L’inachevé s’élève en long soupir d’hier
Il ne dit rien, c’est moi debout sur la Vertu
Qui reçois une épée en plein cœur si peu fière
De voir ce beau manège animé, décousu.

Polymnie2, le 18 décembre 2021
fait en 2015

Minois = petit nuage Nue,
sacrée = deux diérèses restent pour protéger le fond.
C'est le soleil qui tourne autour de la cène,
mais donne l'impression de tourn
er elle- même!​
Un superbe poème que j'ai avec attention et que je vais relire pour le plaisir
Ton écriture et sa lecture sont des bijoux
Belle journée