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Une fragile lueur

#1
Jour 3 de mon histoire de calendrier de l'Avent, avec pour thématique : Bonheur.

Ce terme contingent n’est-il qu’aberration ?
Un fantôme prolixe altérant notre vie ?
Où dans l’éphéméride il s’égrappe en scission
En jouant sous sa lumière un morne Hallali
Afin de nous conter sous ses airs fantaisistes
Que la morosité est son reflet létal.

Dans le néant il ère en allure arriviste
Sous une ombre angulaire à l’accent immoral
Qui par son initial nous laisse effarouchés
Ayant une euphonie d’une précaire alliance
Le bon horaire n’est qu’une dyade armée
Qui scelle notre cœur sous une ambivalence.

En effet la durée n’est qu’un afflux spectral
Où la liesse devient un luxe corrosif
Assailli par ce monstre aux notions radicales
En faisant des gaités un sérum maladif
Que le futur entache aux lendemains des joies
Offert par les présents en teintes d’indolences.

L’éphémère vicieux se joue de la substance
De cet ange bestial qui d’un plaisir narquois
Nous octroie un Eden se maintenant un temps
Pour avoir par la suite un avide plaisir
De renouer cette aura d’arrière-goût pédant
Pour nous remémorer que nous devrons partir
Inéluctablement au sein de l’au-delà.

Cette blancheur souillée rappelle assidument
Que ces pieuses lueurs se parent d’agrégats
Du destin qui opère infatigablement
A témoigner que l’âme est une marionnette
Que Satan manipule afin de nous livrer
L’évidence éplorée qui ploie sur notre tête.

Ce poignard fraternel au filon des années
Ronge notre existence afin que nos chimères
Ne se sentent leurrer sous un esprit candide
Pour pouvoir nous armer d’une vigueur altière
Dès lors que notre cœur d’un battement torride
Anime notre espèce afin d’être apprêté
A vaincre les affronts de cette dualité.

Jamais ne s’éternise une limpidité
Devenant tour à tour un inceste damné
Et qui fait que nous seul par notre bon vouloir
Puisse espérer pouvoir la rendre perpétuelle.

Conservons le courage en dépit des déboires
Pour pouvoir influer de manière mutuelle
Sur notre destinée afin d’entretenir
Cet incertain bonheur plongé sous la hantise
Qu’à des cycles dictés il se verra périr.

Le sort n’est impuni nous avons la main mise
Pour pouvoir refreiner cette ascension vénale
Permettant d’adoucir cette ultime voyage
Par le discernement aux portes terminales
De ne pas avoir peur peu importe nos âges
De vivre intensément cette expérience unique.

La mort n’est qu’un état qui ne peut que pousser
A souhaiter pleinement sans répit périodique
D’accroitre l’égaiement pour dulcifier l’idée
Lorsque l’heure viendra de rejoindre le ciel
Où attend sagement notre Dieu créateur
Aspirant seulement sous sa protectrice aile
De purger nos pêchés pour évincer nos pleurs.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes