Une fée
Nous étions que trois : Dieu, elle et moi.
Me cachais derrière l’arbuste, dans un coin,
Dont les rameaux rangés par les chamois,
Je lui guignais et Dieu était témoin.
La nuit, beauté d’une lune dont Dieu prit soin.
Le jour, rayon de soleil sur les toits
Et par terre, éliminant chaque recoin.
Et ses beaux yeux voyaient tout, sauf moi.
J’en profitais. Ce n’est, par vie, qu’une fois.
Ni de près, voyais-je une fée, ni de loin,
Je me cachais là et je restais coi
Pour apprécier ses lèvres couleur sainfoin.
Un ange m’apparaissait ni plus ni moins.
Je remerciais Dieu pour son envoi.
Il m’envoyait ce dont j’avais besoin,
Et derrière l’arbuste, je me sentais roi.
VieilArt
Nous étions que trois : Dieu, elle et moi.
Me cachais derrière l’arbuste, dans un coin,
Dont les rameaux rangés par les chamois,
Je lui guignais et Dieu était témoin.
La nuit, beauté d’une lune dont Dieu prit soin.
Le jour, rayon de soleil sur les toits
Et par terre, éliminant chaque recoin.
Et ses beaux yeux voyaient tout, sauf moi.
J’en profitais. Ce n’est, par vie, qu’une fois.
Ni de près, voyais-je une fée, ni de loin,
Je me cachais là et je restais coi
Pour apprécier ses lèvres couleur sainfoin.
Un ange m’apparaissait ni plus ni moins.
Je remerciais Dieu pour son envoi.
Il m’envoyait ce dont j’avais besoin,
Et derrière l’arbuste, je me sentais roi.
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