Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Une défunte thérapie

#1
A Santa Cécilia lors du jour des défunts
Un être héroïque adule la musique
Mais se voit être exclue par un rappel sadique
Conduisant promptement dans un sombre déclin
Cet artistique vent qui dépeint ce pays
Egayant cette fête en un souffle élogieux.

Guitariste savant au filon harmonieux
Ernesto de la Cruz d'un doigté averti
Délivre un florilège émaillant nos émois
Par une pluie de sons étoffant une idylle
Pour éveiller en nous un engouement subtil.

Par ces maintes vertus ce mélodieux aloi
Argue l’indication dans le cœur de Miguel
Que cet art est le flot salvateur et prospère
Qui soignera les maux et comblera ses paires
Sous cette inspiration d’un ballet d’étincelles.

N’écoutant que son cœur il déroge à l’éthique
Et se voit transporter dans le monde ancestral
Pour se voir délivrer un message sacral
La clé de l’aversion pour ce don stylistique
Est uni à Hector le véridique auteur
De ces chants stimulant une euphorie légère
Emanant de son luth ses penchants débonnaires.

Suite à cette épopée d’un passé pleins d’ardeurs
Il renoue sa famille à l’esprit de leur ville
Clamant la vérité pour assister Coco
A retrouver son père en un tendre tempo
Afin que la douleur pour de bon s’annihile
Entre ces deux parents où le manque accroissait.

Alors Miguel brisa l’eurythmie nauséeuse
De ces secrets scellés en aimante berceuse
Pour soigner sa famille en veillant que la paix
Jamais ne se recrée sur ces tons décidant
En ressoudant les liens sous l’authenticité
De cet hommage fort à cet homme évincé
Par l’éveil de son chant dédié à son enfant.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes