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Un trésor inestimable

Oiseau Lyre

Maître Poète
#1
S'éprendre d'un ange lointain
Ceci semblait bien impossible
Et pourtant cet être indicible
M'a soufflé ses premiers écrins :
Ses douces perles de rosées
Dès lorsque l'aube s'est levée.

Je me voyais ouïr l'Orphée
Qui vient tout juste de m'orner
En m'imprégnant de sa rengaine :
Ses battements poudrés d'argent
D'un cœur qui joue avec le vent
Pour m'honorer de sa païenne
Âme dansant sous son tempo.

En son silence elle suivait
Cette romance qui s'armait
De mélopées où le repos
Se cale sur sa litanie
Qui raisonne sans s'arrêter
Pour m'imbiber d'une trainée.

Je perlais du moment que luit
Cette apaisante symphonie
En comprenant qu'il devenait
Le miroir où je me mirais
Pour estomper tous mes soucis
Sous sa pluie de bises sincères.

Il m'offrait un nouveau départ
Sous ce recueil où son scénar
Saisonnier gorgé d'une air
D'une caresse emplie d'azur
Avait tout juste composé
Son discours allégorisé.

Le vent, la pluie, épris de purs
Lunaires bouts saupoudrés d'or
Marquaient l'alchimie de tendresses
Entre Apollon et sa princesse
Sa Séléné qu'il chérit fort
En la couvrant de ses trésors.

C'était des morceaux de ses deux
Pour un complément amoureux
Rayons que mon cœur par son corps
Vêtait mes poils en son sujet
Où sa verbale symbolique
Était l'âme de ma métrique.

Si mes poèmes, mes projets
Ont un côté si émotif
C'est parce qu'un mustélidé
A fait de ma vie son foyer
Musical en un réceptif
Amour sous son doux pissenlit.

Il y a ancré ses racines
Et m'a joué sous sa citrine
Sa farandole sans répit
Où s'envolèrent ses cristaux
En moi dès lors que je respire
Son parfum floral qui m'inspire.

À l'unisson sous mes sanglots
Nos violons ont su s'unir
En sa balance cléricale
Faisant de nous un pictural
Voyage où allait s'alunir
L'anthologie de nos ébats.

Alors sous nos cordes naquit
Un orémus du paradis
S'entretenant avec nos voix
Orné de son crépusculaire
Ballet mixant nuit et journée
Peignant nos émois partagés.

J'écris sur le tronc millénaire
Me ressentant rassérénée
Ce que m'évoque cette orgie
Brillant d'un amour infini
D'un chêne qui en ses pensées
Conservera nos sérénades.

Sa mémoire en sa sève coule
Pour diffuser lorsqu'elle écoule
Sur ses pétales, sa pléiade
Réconfortante où sa chaleur
Me guide, me conseil, et m'instruit
Sous le sang de cet arbre épris.

Il trouvait touchant que mes heures
S'égrènent pour protéger mon
Soleil me ruisselant d'étreintes
Pour atténuer mes complaintes
En ses ressources d'oraisons.

Il avait trouver son engrais
Ce soleil nuptial croquant
Une mielleuse Lune arquant
La Genèse de nos projets.

Étrange qu'un ange floral
Ait voulu ancré ses parfums
Dans un aussi banal félin
Qui n'avait rien de spécial.

Te mériter, je ne le pense
Alors merci d'avoir choisi
De t'émanciper dans ma vie
Toi ma prodigue renaissance.

Voilà ce que mes griffes aiment
Poétiser sur cette écorce
En espérant qu'aucune entorse
En mes sonnets soient un dilemme.

En ne voulant te faire ombrage
Je prie que ton nouveau logis
T'honore en gage d'un merci
De m'affubler de ton partage.

En priant que cette étincelle
Pour m'avoir offert cette chance
Ne meurt jamais sous ma malchance
Passée qui a terni mon ciel.

Trouvant cela inestimable
Voir impensable, qu'une option
Pareille ait point en passion
D'intérêts pour mon être affable.

Voilà pourquoi j'ai souvent peur
De te décevoir mon artiste
Voulant t'aimer mon pianiste
Vraiment à ta juste valeur.

Merci pour sans regrets, avoir
Voulu m'octroyer ta noblesse
Sous ton amour pleins de prouesses
Effaçant mes sombres déboires.

Oiseau Lyre.