Un Sari bleu
Au grand plaisir d’une meute de chiens
Par un camion une vache percutée
Gît sur le bas-côté du chemin
Les égouts sont crevés inondant la chaussée
Emportant avec eux les immondices de la journée
De sa petite échoppe fait de bric et de broc
Les pieds dans la merde, l’enfant vend des breloques
Je pensais respirer le parfum des épices
Mais la pollution agresse mes poumons
Rappelant l’odeur du champ de crémation
Où près du brasier une gamine rit avec malice
Les hordes de touc-touc délabrés
Le tintamarre des klaxons déchaînés
Endorment mes sens, mon orientation
Brisant en mille morceaux mes convictions
Le petit vendeur reste collé à mes basquettes
Alors que la fourmilière rend fou, fait tourner la tête
Le soleil se couche là-bas, derrière un temple
Un Sari bleu amputé des membres
Me tend, accompagné d’un sourire tendre
Les restes d’un bras demandant offrande
Loïc ROUSSELOT
Au grand plaisir d’une meute de chiens
Par un camion une vache percutée
Gît sur le bas-côté du chemin
Les égouts sont crevés inondant la chaussée
Emportant avec eux les immondices de la journée
De sa petite échoppe fait de bric et de broc
Les pieds dans la merde, l’enfant vend des breloques
Je pensais respirer le parfum des épices
Mais la pollution agresse mes poumons
Rappelant l’odeur du champ de crémation
Où près du brasier une gamine rit avec malice
Les hordes de touc-touc délabrés
Le tintamarre des klaxons déchaînés
Endorment mes sens, mon orientation
Brisant en mille morceaux mes convictions
Le petit vendeur reste collé à mes basquettes
Alors que la fourmilière rend fou, fait tourner la tête
Le soleil se couche là-bas, derrière un temple
Un Sari bleu amputé des membres
Me tend, accompagné d’un sourire tendre
Les restes d’un bras demandant offrande
Loïc ROUSSELOT
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