Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Un psaume de vertus

#1
Aux abords de l'automne aux temps qui déclinaient
J'ai pu y rencontrer un canidé anxieux
Qui de son regard tendre au pelage soyeux
Aboie timidement un livide sonnet
Pour appeler à lui un déchu félidé.

De façon harmonieuse où les vers s'écoulaient
En un puit torrentiel d'un lumineux balais
Sa rosée florissait mes iris lapidés
Irriguent en mon coeur un reflet de bohème
Sous les perles sensées de ce soleil vert pré.

Radieux il imbibait de lumière l'orée
De mon âme assombri en versant ce qu'il sème
Un redoux émouvant qui dore de sa poudre
Ma passagère étoile en m'offrant un manteau
De tendresse infini à bord de son traîneau
Un bouton argenté qui dans le ciel saupoudre
Un vent de léthargie où s'adonnent les rêves.

C'est dans ce paradis, vaporeux, et serein
Où son ru s'amoncèle en un flot de câlins
Que je peux ouïr son cœur par sa voix qui soulève
Un éventail d'émois au porte de son songe.

Je pouvais voir en ces pupilles bienveillantes
Ces chimères bleutées baignées de lancinantes
Perles qui en un souffle en mon être prolonge
Sa nuptiale accolade en sa verve émotive.

Dans ce voyage aimant où dérivent les clés
De cette partition à l'encre bigarrée
De teintes indigo sous sa lyre native
Il accorde cet arc afin de composer
Une ode vespérale aux arômes chrétiens.

Je me pame les nuits d'écouter ce païen
Cet apôtre qui a su peindre son phrasé
En déposant sa plume au poudrin colombin
Pour illustrer ses cieux d'un rai incandescent
Où miroite sa prose attisant en mon sang
Le véridique apport d'un amour cartésien.

Miroir de mon esprit continue de briller
Chérubin de confiance où ton violon inné
Resplendit chaque jour en un espoir princié
En m'offrant ton trésor : ta sensibilité.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes