UN PETIT MEUBLE DANS LA CAMPAGNE
Dans un petit meublé sans prétention,
Chauffé par une cuisinière à bois et à charbon,
La plaque du fourneau rougeoyait de colère,
Dans la cuisine, comme un volcan en éruption.
La cire des vieux meubles embaumait la maison,
Maman avait quitté sa campagne dans le froidure de l’hiver,
Pour un village de l’Est, où elle ne connaissait personne,
Elle avait rejoint son mari, en bonne épouse,
Pour vivre dans une seule pièce, telle une chambre de bonne.
Peu capricieuse et courageuse, elle ne quittait jamais sa blouse…
Pour se chauffer dans cet hiver enneigé et rigoureux,
Tous deux, ils cassaient du bois dans la forêt,
Qu’ils ramenaient dans une charrette à bras.
Se contentant de peu, ils ne semblaient pas malheureux.
Virevoltant entre cuisine et ménage,
Elle s’occupait de ce petit bébé,
Venu trop tôt, si fragile, elle ne s’en plaignait pas.
Fidèle et dévouée à son jeune mari,
Elle vivait dans un univers rude sans aucune fantaisie,
Vivant dans l’ombre, telle une enfant sage,
Sans aucun apparat, naturelle, elle était plutôt jolie,
Avec ses yeux bleus, et son rouge à lèvres pour égayer son visage,
A genoux, elle lavait soigneusement leur linge au lavoir,
Dans le lointain, raisonnait le bruit assourdissant du battoir,
Riant en silence à toutes sortes de commérages,
Elle faisait bouillir son linge dans une lessiveuse.
Papa avait bien de la chance d’avoir rencontrée,
Une femme si docile et si peu capricieuse,
Obéissant à tous ces caprices d’enfant gâté,
Pas très argentée, comme toutes les femmes de son âge,
Elle devait rêver à un monde meilleur, à de grands voyages…
Dans un petit meublé sans prétention,
Chauffé par une cuisinière à bois et à charbon,
La plaque du fourneau rougeoyait de colère,
Dans la cuisine, comme un volcan en éruption.
La cire des vieux meubles embaumait la maison,
Maman avait quitté sa campagne dans le froidure de l’hiver,
Pour un village de l’Est, où elle ne connaissait personne,
Elle avait rejoint son mari, en bonne épouse,
Pour vivre dans une seule pièce, telle une chambre de bonne.
Peu capricieuse et courageuse, elle ne quittait jamais sa blouse…
Pour se chauffer dans cet hiver enneigé et rigoureux,
Tous deux, ils cassaient du bois dans la forêt,
Qu’ils ramenaient dans une charrette à bras.
Se contentant de peu, ils ne semblaient pas malheureux.
Virevoltant entre cuisine et ménage,
Elle s’occupait de ce petit bébé,
Venu trop tôt, si fragile, elle ne s’en plaignait pas.
Fidèle et dévouée à son jeune mari,
Elle vivait dans un univers rude sans aucune fantaisie,
Vivant dans l’ombre, telle une enfant sage,
Sans aucun apparat, naturelle, elle était plutôt jolie,
Avec ses yeux bleus, et son rouge à lèvres pour égayer son visage,
A genoux, elle lavait soigneusement leur linge au lavoir,
Dans le lointain, raisonnait le bruit assourdissant du battoir,
Riant en silence à toutes sortes de commérages,
Elle faisait bouillir son linge dans une lessiveuse.
Papa avait bien de la chance d’avoir rencontrée,
Une femme si docile et si peu capricieuse,
Obéissant à tous ces caprices d’enfant gâté,
Pas très argentée, comme toutes les femmes de son âge,
Elle devait rêver à un monde meilleur, à de grands voyages…