Un jardin sur le Nil !!!

[lilasys]

Un jardin sur le Nil !!!

Ce long fleuve m'emporte dans l'abysse des souvenirs
Je vois encore mon reflet sur ces eaux plus que troubles
Une photographie de ce qui ne peut jamais revenir
Où à mes côtés fleurissait l'effluve d'une houle

Un jardin secret au coeur de mes plus grands silences
Qui chantonne au creux de mes oreilles, ces moments
Quand mes mains dans les vôtres devenaient ciment
Que le Nil soit bleu, que le Nil soit blanc, c'était ma chance

Vos bras retenaient mes pas et laissaient passer mes colères
Voyager dans ces lieux, ce nid où vous rêviez mère
Mesurant la profondeur de l'âme de ses courants
Aujourd'hui ce parfum qui m'enrobe est mon dernier amant

Si Hermes mon Dieu me parfume de sa mélodie magique
C'est qu'il m'envoute et fait de moi ce lien tragique
Je porte sur ma peau cette griffe qui signe un destin
Arôme d'une reine en lambeaux dans un monde incertain ...

LILASYS

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[luron1er]

Un jardin sur le Nil !!!

Ce long fleuve m'emporte dans l'abysse des souvenirs
Je vois encore mon reflet sur ces eaux plus que troubles
Une photographie de ce qui ne peut jamais revenir
Où à mes côtés fleurissait l'effluve d'une houle

Un jardin secret au coeur de mes plus grands silences
Qui chantonne au creux de mes oreilles, ces moments
Quand mes mains dans les vôtres devenaient ciment
Que le Nil soit bleu, que le Nil soit blanc, c'était ma chance

Vos bras retenaient mes pas et laissaient passer mes colères
Voyager dans ces lieux, ce nid où vous rêviez mère
Mesurant la profondeur de l'âme de ses courants
Aujourd'hui ce parfum qui m'enrobe est mon dernier amant

Si Hermes mon Dieu me parfume de sa mélodie magique
C'est qu'il m'envoute et fait de moi ce lien tragique
Je porte sur ma peau cette griffe qui signe un destin
Arôme d'une reine en lambeaux dans un monde incertain ...

LILASYS

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Un radin sur le fil.

Ce petit ruisseau me déporte de l'abscisse des sous à venir,
Je dois encore cet effet aux beaux qui s’écroulent,
Un dessin de ce site qui ne veut jamais se ternir,
Sur ses côtés, des fleurs, sans vagues qui s’écoulent.

Un radin discret sans la sueur des grandes chances,
Qui détonne aux vœux de ses souhaits, de ses instants,
Dés demain, quand les vôtres deviennent piments,
Que le fil soit vieux, que le fil soit grand, c'est malchance.

Mes pas m’entraînent plus bas en délaissant les chimères,
Voyager dans les cieux, dans un nid rêvé, pépère,
Démesurant est la hauteur infâme de mon compte courant,
Hier, l’arôme qui se dérobait, était mon premier versant.

Qui est-ce, ton vieux qui t’enfume par sa mélodie magique ?
Celle qui t’encroûte et fait avec toi ce lien féerique,
J’ apporte avec mon pot, cette griffe qui t’assigne au festin,
A Rome ou à Rennes, les cadeaux de ma ronde en gratin.
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