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Un cri

#1
Un cri d’une mère palestinienne qui a perdu son enfant
Un beau jeudi matin ; c’était le dernier jour scolaire
De la semaine ; très heureux, n’avait point devoirs à faire,
Et puis la joie dans ses yeux.
Sur la dernière marche d’escalier, disait ˵Au revoir˶
A sa mère, lançant un beau clin d’œil, mais sans savoir
Qu’au revoir, serait adieu.
Tourna le dos en mâchonnant une olive, et sa main fine
Tenait son sac à dos ouvert, en trottant ses bottines,
Il faisait des petits pas.
Arrivant sous le jeune amandier, qui vers le sud penche,
Dont les fleurs d’un blanc si rosé et parfois si blanches,
Il trouva l’obscur trépas.
Soudain, une balle arrivant de loin, perdue soit disant,
Tirée par un jeune colon couvert par l’occupant,
Faisant tomber l’étoile là;
Son corps, tel le bord d’une rivière, si tristement plié,
Et le sang si chaud coulait, tel les perles d’un chandelier,
Et puis sa main fine dévoila :
Noyau d’olive. Ses yeux racontaient mille et une histoires,
Encore ouverts, brillants comme toujours, mais hélas, sans voir,
Perdant l’enfantine joie.
Sa mère, telle une jeune louve, perdant son louveteau, se lançait
Sur le fils, comme sur l’époux, auparavant trépassé,
Désespérée et crie l'émoi.

Ce grand monde perdit sa flamme, devint noir et minuscule,
Et sans voir, ses cils bougeaient tels les ailes de libellule,
Hurla, libérant un cri.
Rouge était ce volcan, laissant ses téphras, s’échapper
Tel un tonnerre sans éclairs, comme le soleil dérapait
Et tombant dans le décri.
Tel un cri rendait l’ange de la Mort triste, qui guignait,
Une seule larme de ses grands yeux, à sa tristesse, témoignait,
Tomba jusqu’en septième terre.
Les saules mirent leurs drapeaux en berne et firent couler leurs sèves.
Puis le troupeau d’hirondelles trissa son lugubre rêve,
Car temps jadis sur le père,
Ici sur le fils. Les perles se suspendaient aux rameaux,
Tombaient dans les fentes sauf une, limpide lâcha du pommeau,
Dans sa main fine mal fermée

Tomba. Une vie toucha, caressa le noyau d’olive
Planté, au creux de sa main chutée, sur une terre déclive,
Fertile, mais certes va germer.
Honte à vous les souverains, les assis sur les trônes dorés,
Dont les quatre pieds posés, sur des crânes, d’enfants dévorés,
Aux yeux vendus en bascule.

L’autruche entendit ce cri. Du sable sa tête délogeait.
Hérissant les poils fauves de lionne, mais ne fit point bouger
Un blanc de vos testicules.
VieilArt
 
#2
Cri que nul n’entend ici car tout nous est caché…
Enfants pris dans l’innocence, aux parents effondrés
Toi, survivant de haine, aux souvenirs volés
Oui toi mon amour je t’aime, à jamais t’aimerais
Je serais ton pays, ta famille et avenir
Rien d’aussi beau c’est vrai, que d’y repartir…

reste auprès de moi, je ne suis pas ta belle et malheureuse palestine....mais je t'aime.....
gros bisous mon ange......ta missmot!
 

abed

Maître Poète
#3
Tu ecris parfaitement bien et tout est clair dans tes mots
meme que ce que tu dis dessine les vrai sentiments de la tristesse
nshallah que Dieu accordera la paix au palestiniens sur terre et en haut de la !
 
#5
la tristesse de ton poème rajoute le sublime à la beauté déjà présente de tes vers et à ta façon d'écrire......
un vécu malheureux que la Palestine vit au quotidien... une guerre qui n'en fini pas....comme nos prières pour nos frères là bas....
tendrement, ta missot qui t'aime et qui soutien ta peine......
 

Judy

Maître Poète
#9
Très émouvant et qui ne peut laisser indifférent!...sauf peut-être certains grands de ce monde...
La Palestine n'en finit pas de boire le sang de ses enfants...Que la paix se dessine enfin!
Bisous et hommage à toutes ces victimes innocentes du conflit...
 
#11
C'est horrible tout cela, surtout voir une mère qui voit son enfant finir de cette façon là c'est insoutenable ! Combien de temps cela va-t-il encore durer ! souhaitons que cela ne sera pas plus terrible le 23 novembre 2011, dans le monde !
Amitiés de Patou
 

patou2132

Nouveau poète
#13
Ah si je pouvais tout changer ! et avoir de l'influence, je serais l'être le plus heureux !
Je voudrais tant que tout çà cesse et que la paix subsiste... Que Dieu entende ma prière !
Sincère Amitiés de Patou .
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#14
Un écrit puissant et poignant...Quoi de plus triste que de perdre un enfant, mais comme cela c'est encore pire....Bravo! pour tant de compassion...Amitiés...Lys
 
#16
trés puissant et poignant comme poème ,c'est triste et douleureux cette vielle histoire de tuerie et de torture ,j'éspére qu'un jour reignera la paix dans ce monde d'enfer !!
trés magnifique
amitier