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Un cœur à séduire (Lola/JM)

lilasys

Maître Poète
#1
Un cœur à séduire

Le cœur, c'est cet os plat qui ne sert qu'à aimer
Et qui bat bêtement dans la cage thoracique
Une cage pour un cœur quoi de plus dramatique
Alors qu'un cœur ne rêve que de liberté


Mon cœur a perdu le droit d'exister
Il y a fort longtemps qu'il a oublié d'aimer
Il s'est donné juste l'autorisation de battre
Pour partager sa tendresse dans ce monde d'albâtre


Et se donner à cœur, ou le cœur à l'ouvrage,
Encor des expressions qui font tourner le cœur,
Quand on va, dans la vie, en croyant au bonheur,
En pensant bêtement que l'on ne fait son âge.


L'âge a t-il du cœur, quand pour lui il s'emballe?
Tant de palpitations qui font mourir d'aimer
Mourir pourquoi sur ces pavés, ces dalles
Qui sous les pieds ont juste le droit d'être piétinés


Quand un cœur va sonner pour les coups de minuit
Il ne s'arrête pas de battre à l'unisson
De l'autre cœur qui bat au son du carillon
Qui égrène ses coups tout au long de la nuit.


La pendule sur le mur a oublié mes rêves
Peut-elle comprendre qu'un cœur peut flâner?
Aussi loin que les souvenirs sur les bords de la grève
S'épuisent et se noient quand le cœur de l'autre ne sait aimer


Lola & JM


coeur-mains.jpg
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#5
Une sœur, un sourire.

Ma sœur est un beau plat que je ne pense qu'à animer,
Et je me bat sottement dans une rage romantique,
Une rage pour une sœur quoi de plus pragmatique,
Dés lors que ma sœur est ma trêve de fraternité.

Ma soeur éperdue se doit de rigoler,
Et mon tort quelques fois est d’oublier de l'animer,
Je suis adonné, rustre, comme une statue d’albâtre,
Pour partager ses caresses dans notre ronde près de mon âtre.

Et pardonner à ma sœur, ou à ma sœur le courage,
Encore des émotions pour contourner les malheurs,
Quand je vais dans l’envie, répondant de bonne heure,
En compensant gauchement de l’instinct de mon âge.

Le sage est pour sa sœur comme le retour d’une balle,
Tant de rebondissements qui la font sourire de l'animer,
Courir ! Pourquoi sur les pavés de cette salle,
Quand les vers de mes pieds sont juste là pour délacer.

Quand une sœur va klaxonner pour les coups de midi,
Elle continue de débattre pour des fanfarons,
Comme une autre sœur qui rabat au son du clairon,
La gangrène des coups que personne n’applaudit.

L’horloge me murmure le doux son de nos trêves,
Je veux lui apprendre qu'une sœur peut s’enflammer,
Bien plus loin que les souvenirs sur les bords de nos rêves,

Je puise et j’envoie quand pour ma sœur je me permets d’animer...