Tu m’apportes chaque jour l’émoi de ta Grâce
Dès que tu passes, chaque jour, joyeuse, en ma rue,
dans ta micro-robe de tulle noir
avec ton sac à main sur ton épaule,
en l’île de la Cité, à Paris,
dans ta micro-robe de tulle noir
avec ton sac à main sur ton épaule,
en l’île de la Cité, à Paris,
mon coeur bat la chamade,
je pense en tremblant à la magnificence de ton visage,
à l’urne de tes hanches,
et à la colline de tes seins pigeonnants,
je pense en tremblant à la magnificence de ton visage,
à l’urne de tes hanches,
et à la colline de tes seins pigeonnants,
arrogants, et lourds,
qui se balancent au gré de ta marche,
tandis que résonne sur le bitume
la scansion de tes escarpins.
qui se balancent au gré de ta marche,
tandis que résonne sur le bitume
la scansion de tes escarpins.
Tu m’apportes sans cesse
le printemps de ton sourire, et l’émoi de ta Grâce,
ô ma Douce, mon Impératrice de joliesse,
laisse-moi te dire les frissons qui labourent mes reins
le printemps de ton sourire, et l’émoi de ta Grâce,
ô ma Douce, mon Impératrice de joliesse,
laisse-moi te dire les frissons qui labourent mes reins
depuis que ta paume et ta bouche m’ont frôlée voilà peu
lors d’une cérémonie.
Demain, je t’avouerai, agenouillée, en tremblant,
l’ardeur qui s’empare de moi à ta vue,
lors d’une cérémonie.
Demain, je t’avouerai, agenouillée, en tremblant,
l’ardeur qui s’empare de moi à ta vue,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse,
cependant je sais dès que tes iris se posent souvent sur moi,
et que je ne te suis pas indifférente.
Tu m’offriras alors la délicatesse de ton sourire,
tu m’emmèneras en ta maison, et sur ta couche,
nue comme le vent des forêts,
tes paumes légères et câlines me guideront,
des heures durant,
cependant je sais dès que tes iris se posent souvent sur moi,
et que je ne te suis pas indifférente.
Tu m’offriras alors la délicatesse de ton sourire,
tu m’emmèneras en ta maison, et sur ta couche,
nue comme le vent des forêts,
tes paumes légères et câlines me guideront,
des heures durant,
vers le vin de la luxure, vers le sceau de la Jouissance.
Ô ma Vénérée, je n’en puis plus,
je sais que peu après, je te posséderai,
et que nous embraserons vague après vague
Ô ma Vénérée, je n’en puis plus,
je sais que peu après, je te posséderai,
et que nous embraserons vague après vague
le rut de nos charnelles strophes,
ô ma Soeur de spasmes, mon amante, tu seras bientôt mienne,
tu sangloteras de liesse devant l’hymne de mes baisers,
devant l’infinie splendeur de notre Féminité si pure !
ô ma Soeur de spasmes, mon amante, tu seras bientôt mienne,
tu sangloteras de liesse devant l’hymne de mes baisers,
devant l’infinie splendeur de notre Féminité si pure !
Sophie Rivière