Tu es adossée contre les vitraux de l’aurore
Tu es adossée
contre
les vitraux de l’aurore,
et tu dresses, mutine,
encore enveloppée
par les sonnets du songe.
Tu marches
dessus
l’hommage ultime de la prée,
ton sourire chuchote
la comptine de notre alliance,
ma Douce
quand le Loir où tu te penches
raconte
l’effigie de tes yeux et de ton buste.
Tu dictes
à l’Univers
l’alphabet de ta vénusté
que répètent
à l’envi
les arbres et les mousses.
Mon front
bruisse de tes baisers,
les larmes du soleil poudroient
au travers des nuages
qui paraphent
l’orfroi du monde.
La paume des herbes
s’écarte
au vent de tes escarpins,
et se referme
lentement après ton passage,
paupière merveilleuse de ta venue.
Les cloches révèrent
par-delà les bocages
la progression de notre promenade,
les laudes applaudissent
l’
élégie des coudriers,
ta poitrine soulève à chaque seconde
la
mousseline de ta robe,
et
tes bras nus languissent
dans la candeur des parfums,
seul
le crissement de tes bas
suspend maintenant l’épée du silence.
L’eau de ton regard
me transperce.
Rentrons, ma mie,
et
glorifions
les roses assoiffées de notre amour.
Sophie Rivière
Tu es adossée
contre
les vitraux de l’aurore,
et tu dresses, mutine,
encore enveloppée
par les sonnets du songe.
Tu marches
dessus
l’hommage ultime de la prée,
ton sourire chuchote
la comptine de notre alliance,
ma Douce
quand le Loir où tu te penches
raconte
l’effigie de tes yeux et de ton buste.
Tu dictes
à l’Univers
l’alphabet de ta vénusté
que répètent
à l’envi
les arbres et les mousses.
Mon front
bruisse de tes baisers,
les larmes du soleil poudroient
au travers des nuages
qui paraphent
l’orfroi du monde.
La paume des herbes
s’écarte
au vent de tes escarpins,
et se referme
lentement après ton passage,
paupière merveilleuse de ta venue.
Les cloches révèrent
par-delà les bocages
la progression de notre promenade,
les laudes applaudissent
l’
élégie des coudriers,
ta poitrine soulève à chaque seconde
la
mousseline de ta robe,
et
tes bras nus languissent
dans la candeur des parfums,
seul
le crissement de tes bas
suspend maintenant l’épée du silence.
L’eau de ton regard
me transperce.
Rentrons, ma mie,
et
glorifions
les roses assoiffées de notre amour.
Sophie Rivière
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