Tu as découvert le continent de ma nudité
Viens ma compagne au casque d’ébène, ma Sirène,
lève-toi,
allons admirer la gaze de l’aurore
qui se déchire sur le poitrail des chênes,
revêts comme moi ta robe et tes atours,
viens admirer la clarté de l’horizon,
les cheveux des arbres s’inclinent
devant l’écume de ta Beauté,
célébrons le flux et le reflux de nos sèves,
l’émoi de nos amours si belles.
Hier à la brune, tu as pénétré en ma borde,
tu es entrée dans ma chambre
sans mot dire, puis, lentement,
tu as découvert le continent de ma nudité,
avec pour seules armes tes lèvres et tes doigts,
je t’ai laissée faire, avide de concupiscence,
tu m'as emmenée des heures durant
sur les rivages étincelants du Désir,
j’ai crié sous les solives des ciels
le cantique de ton nom de baptême,
mes seins ont connu la prière de ta ta flamme,
mais plus encore, j’ai brûlé de liesse
quand tes doigts ont exploré sans cesse
les lys de mon vagin jusqu’à la grotte de ma matrice,
puis secouée de spasmes,
j’ai sangloté, j’ai hurlé ma joie d’être si Femme,
je me suis endormie enfin au creux de tes bras.
Ce soir, à mon tour,
ma Douce,
je te posséderai !
Sophie Rivière
Viens ma compagne au casque d’ébène, ma Sirène,
lève-toi,
allons admirer la gaze de l’aurore
qui se déchire sur le poitrail des chênes,
revêts comme moi ta robe et tes atours,
viens admirer la clarté de l’horizon,
les cheveux des arbres s’inclinent
devant l’écume de ta Beauté,
célébrons le flux et le reflux de nos sèves,
l’émoi de nos amours si belles.
Hier à la brune, tu as pénétré en ma borde,
tu es entrée dans ma chambre
sans mot dire, puis, lentement,
tu as découvert le continent de ma nudité,
avec pour seules armes tes lèvres et tes doigts,
je t’ai laissée faire, avide de concupiscence,
tu m'as emmenée des heures durant
sur les rivages étincelants du Désir,
j’ai crié sous les solives des ciels
le cantique de ton nom de baptême,
mes seins ont connu la prière de ta ta flamme,
mais plus encore, j’ai brûlé de liesse
quand tes doigts ont exploré sans cesse
les lys de mon vagin jusqu’à la grotte de ma matrice,
puis secouée de spasmes,
j’ai sangloté, j’ai hurlé ma joie d’être si Femme,
je me suis endormie enfin au creux de tes bras.
Ce soir, à mon tour,
ma Douce,
je te posséderai !
Sophie Rivière