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Trou du cul souviens toi du lièvre et de la tortue

kinkin

Maître Poète
#1

Le lièvre et la tortue

Le temps hier matin était superbe
Passage par les wcs, lavé, rasé devenu imberbe
Petit déjeuné, en pleine forme, pas envie de gerbe
J'ai pris mon Vtt direction la forêt de Malherbe

Sur le chemin, je roulais à allure régulière
Je vois dans mon rétroviseur à l'arrière
Sur son vélo fluo orangé, un bon gros pépère
Grand plateau, me rasant il me double et accélère

Pas de bonjour, je le sentais en sur régime
Faisant son show dans son collant slim
Je la laissais faire sa petite frime
Je lui laissais une distance nullissime

Voulait il m'impressionner, moi le vieux
Je lui suivais pneu à pneu
Cinquante mètres entre nous deux
Je faisais mon retard peu à peu

Son avance fondait comme neige au soleil
Il fit une pause, il était rouge groseille
Je le dépassais avec un sourire jusqu'aux oreilles
Papy en a encore sous la pédale pas encore l'âge de la carte vermeil

Qu'est ce qu'il croyait ce jeune trou du cul
Que j'étais au bout du rouleau, cuit, cramé, repu
En le doublant à mon esprit m'est revenu
La Fable de Jean de la Fontaine Le lièvre et la tortue
 

steph76

Maître Poète
#2
bien joué kinkin, dans l'effort le plus difficile c'est de durer et pas de faire le beau 5 minutes
et après exploser, j'ai la même chose dans le footing. rien ne vaut l'expérience des vieux comme
nous ;).Et dans ton histoire le lièvre , la carotte il peut se la mettre dans le ....
 

Cortisone

Maître Poète
#3

Le lièvre et la tortue

Le temps hier matin était superbe
Passage par les wcs, lavé, rasé devenu imberbe
Petit déjeuné, en pleine forme, pas envie de gerbe
J'ai pris mon Vtt direction la forêt de Malherbe

Sur le chemin, je roulais à allure régulière
Je vois dans mon rétroviseur à l'arrière
Sur son vélo fluo orangé, un bon gros pépère
Grand plateau, me rasant il me double et accélère

Pas de bonjour, je le sentais en sur régime
Faisant son show dans son collant slim
Je la laissais faire sa petite frime
Je lui laissais une distance nullissime

Voulait il m'impressionner, moi le vieux
Je lui suivais pneu à pneu
Cinquante mètres entre nous deux
Je faisais mon retard peu à peu

Son avance fondait comme neige au soleil
Il fit une pause, il était rouge groseille
Je le dépassais avec un sourire jusqu'aux oreilles
Papy en a encore sous la pédale pas encore l'âge de la carte vermeil

Qu'est ce qu'il croyait ce jeune trou du cul
Que j'étais au bout du rouleau, cuit, cramé, repu
En le doublant à mon esprit m'est revenu
La Fable de Jean de la Fontaine Le lièvre et la tortue
Bravo kinkin j'ai bien aimé
Rien ne sert de courir il faut partir à point (Jean de LA FONTAINE)
Amicalement
Gaby
 

Vega46

Maître Poète
#4
Ah !...mon ami Kinkin voici un sujet qui me touche particulièrement !.
Avec le pépé Momo 67 ans et presque toutes ses dents certains jeunes ou moins jeunes viennent parfois me titiller !.
J’ai un passé de coureur cycliste amateur, 110 courses par an en moyenne et cela pendant 16 saisons, cela donné en kilométrage à l’année 20 000 à 25 000 kms.
Alors, aujourd’hui je pars tranquille et bien sûr comme il t’est arrivé je me fais rattraper de temps en temps.
Ils ne tardent pas à le regretter dans 90 pour cent des cas ils se prennent un recul dont ils se souviennent et même lorsqu’ils ont un vélo électrique.
Un jour au bas de la descente de Faycelles un professionnel de l’équipe AG2R m’a doublé, j’ai sauté dans sa roue et pendant environ 15 bornes j’ai roulé entre 45 et 50 kms/heures !.
J’étais à bloc, il a sorti son téléphone, et là je me suis dis : non !... il ne va pas quand même téléphoner, et bien non il m’a filmé !.
Il a ralenti on a parlé et m’a dit qu’il roulait comme dans le tour quand ils sont échappés !.
Je l’ai surpris !...je lui ai dit mon passé de coureur et ma victoire entre-autres au boucles de la Cère 169 kms avec 2200 mètres de dénivelé à 38,7 km/h de moyenne équipé d’un vélo de 10,3 kg sans rien dans les poches et un seul bidon d’eau à boire pour tout le parcours.
Il m’a répondu à l’époque vous étiez des forçats de la route !.
Pour finir tous les trous du cul qui passent sans me saluer sont mes victimes désignées ils décuplent ma force !.
Bonne journée
Amicalement
Momo
MLCCACTP
 
Dernière édition:

Polymnie2

Maître Poète
#8
C'est comme cela que
se donne la leçon parfois!
Histoire de choses!
On peut être pressé
comme le citron
mais on ne presse pas un citron pressé!

Tout comme un maillot jaune
sait comment s'y prendre!
Se chauffer avant de faire de la vitesse!

Bravo à toi, Amitiés, Poly
 

lilasys

Maître Poète
#9
Tu es la bête à bon Dieu dans la montée avec ton maillot à pois rouge ....Bravo
Les jeunes ne savent pas encore que nous pouvons les étonner chaque jour qui vient ..Quand on met de l'huile !!
Merci pour ce moment de détente ..Heu joyeux Noël