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Triste errance

Calith

Maître Poète
#1
Triste errance

Mon âme en peine, erre et cherche son dessein.
Ce soir, tu me rends blême avec tes mots assassins.
Sortie pour toi de ma bulle, je me sens ridicule,
Car la réalité est là et me rend noctambule.

Impossible de fermer l'œil, de vivre, d'avancer,
Je te croyais à l'écoute, franc et sensé,
Mais je me suis trompée, tu n'étais qu'invention,
Esprit malin, mensonges et trahisons.

Comment fais-tu pour me blesser et remettre la dose ?
Comment fais-tu pour passer si vite à autre chose ?
As-tu seulement pensé que sincèrement, j'aimais ta personnalité ?
Que chaque sentiment me traversant était vrai ?

Je regrette de t'avoir croisé cette nuit de janvier,
D'avoir pensé qu'avec toi, je pouvais enfin me livrer.
Rapidement de petits morceaux de confiance, tu as obtenu,
Avec toi, je me sentais tellement bien, je n'ai rien vu.

J'imaginais vraiment que le temps créerait un nous,
Qu'en se voyant, complicité et bonheur, seraient toujours plus fous,
Que l'avenir serait radieux, empli d'instants passés à deux,
Qu'enfin, je pourrai être moi-même, avec un homme respectueux.

Aujourd'hui, je me sens flouée, comme paralysée.
J'étouffe, je suffoque, mes larmes coulent et je grelotte.
La douleur m'entraîne dans les tréfonds insoupçonnés,
De la lypémanie et des idées noires qui flottent.

Non, je ne suis pas cinglée, j'ai du mal à gérer,
Mon incommensurable hypersensibilité.
Tu étais au courant, disais que je pouvais te faire confiance,
J'aurais dû comprendre que j'étais perdue d'avance.

~ Calith ~​
 
Dernière édition:

lebroc

Maître Poète
#4
Triste errance

Mon âme en peine, erre et cherche son dessein.
Ce soir, tu me rends blême avec tes mots assassins.
Sortie pour toi de ma bulle, je me sens ridicule,
Car la réalité est là et me rend noctambule.

Impossible de fermer l'œil, de vivre, d'avancer,
Je te croyais à l'écoute, franc et sensé,
Mais je me suis trompée, tu n'étais qu'invention,
Esprit malin, mensonges et trahisons.

Comment fais-tu pour me blesser et remettre la dose ?
Comment fais-tu pour passer si vite à autre chose ?
As-tu seulement pensé que sincèrement, j'aimais ta personnalité ?
Que chaque sentiment me traversant était vrai ?

Je regrette de t'avoir croisé cette nuit de janvier,
D'avoir pensé qu'avec toi, je pouvais enfin me livrer.
Rapidement de petits morceaux de confiance, tu as obtenu,
Avec toi, je me sentais tellement bien, je n'ai rien vu.

J'imaginais vraiment que le temps créerait un nous,
Qu'en se voyant, complicité et bonheur, seraient toujours plus fous,
Que l'avenir serait radieux, empli d'instants passés à deux,
Qu'enfin, je pourrai être moi-même, avec un homme respectueux.

Aujourd'hui, je me sens flouée, comme paralysée.
J'étouffe, je suffoque, mes larmes coulent et je grelotte.
La douleur m'entraîne dans les tréfonds insoupçonnés,
De la lypémanie et des idées noires qui flottent.

Non, je ne suis pas cinglée, j'ai du mal à gérer,
Mon incommensurable hypersensibilité.
Tu étais au courant, disais que je pouvais te faire confiance,
J'aurais dû comprendre que j'étais perdue d'avance.

~ Calith ~​
C'est très bien écrit malgré la tristesse et la difficulté du thème
J'ai bien aimé ma lecture
Belle journée