Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Toujours et encore

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
Je n’ai jamais reçu d’amour, avant de le trouver dans cette cour.
Je n’ai jamais eu besoin des autres, dégoûté par leur imposture.
Je n’ai pas besoin de calmant, car mon bonheur n’est pas réel.
Ma vie ne se passe pas sur terre, mais elle ne se passe au ciel.


Je comprends la contemplation, de ceux qui aiment leurs prochains.
Je ne comprends pas l’inaction, devant cette réalité de vie de chien.
Tout le monde se sent très mal, un moment, ça va mieux après.
Mais à quoi ça sert de se leurrer, un jour ça va recommencer.


Je n’avais rien pu dire, jamais pu me défendre vraiment.
Je n’ai jamais supporté, l’abandon à cause du manque.
On me disait ce n’est pas vrai, ce n’est pas cause d’un manque.
Et pourtant dans mes yeux d’enfant, je voyais toutes ces souffrances.


Pourquoi tout le monde abandonne ? Pourquoi se laissent t’ils endormir.
Par l’action des médicaments, qui cachent la vérité, et les laissent hypnotisés.
Je ne peux plus dormir, le pire je suis même pas fatigué, si j’avais pas peur de mourir.
Je prendrais pas de somnifère, pour voir, ce que mon âme veut me dire, épuisée.


Je n’abandonnerais jamais, comme on m’a laissé tomber, mes enfants pour moi sont sacrés.
Et pour eux je résisterais, ce n’est même pas la vérité, car pour moi aussi je le fais.
Je n’ai jamais reculé, et je ne le ferais jamais, pas besoin de savoir compter.
Pas besoin de savoir courir, pas besoin de s’échapper, c’est notre réalité.
J’accepte les événements, je sais leurs raisons d’exister, je vais pas me laisser aller.


L’injustice ne gagnera jamais, le manque d’argent ne pourra m’arrêter, au dessus.
Il faut penser, sinon tout bientôt va se stopper, les sages bientôt nous quitteront.
De leur sacrifice que va-t-il rester, je ne vais pas les abandonner, car enfants ils sont.
Sans défenses, sans carapaces, pas d’armures que leur sagesse, et si ils parlent trop on les tues.


Je n’irais pas dans un monastère, même si les riches le voudraient bien, je suis fort.
Et c’est pour ça, que je connais mon destin, je suis un homme moins qu’ordinaire.
Bien bête diront même certains, mais je crois en cette lueur, que l’on a au fond du cœur.
Et je n’accepte pas, les malheurs que l’humain qui refoule dans son argent, croit puissant.


Je ne suis même pas croyant, car la parole de dieu ne passe pas par les hommes.
Tant qu’ils n’auront pas acceptés, que tous nous avons le même chemin.
Je pleure des guerres de religions, je pleure sur la faim et le sang.
Mais quand on sait que des gens meurent de faim, à côté de réservoirs pleins.


Et on viendra encore, dire que l’argent n’y est pour rien, ni sa cupidité.
C’est assez, je ne reculerais pas, mon pain c’est aussi le tiens, viens.
L’argent n’est à personne, les parcelles des proprios sont à la terre ;
Même la mienne, oui ça vous en bouche un coin, mais je m’en sors bien.


J’ai souffert mille et mille morts, et jamais pourtant je ne m’en plains.
Tous mes écrits sont du passé, des émotions que j’ai partagées, avant.
Vous pleurez et vous riez ? En lisant mes textes enflammés ? Enfin.
Je ne souffre pas, et vous ? Savez vous quel est votre rôle ? ce sentiment?
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#2
Je repasse

trop à lire pour en sortir la moelle
sur cette" autobiographie"

comme une radio-médical ,un scan,
du vrai 3D

le lecteur "assermenté" lit et ressent ton cœur d'enfant devenu homme
un muscle qui n'a pas fini de se contracter:!

A demain Mattale
jj