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TORRIDE

lambda

Nouveau poète
#1



Il faisait chaud...
Un souffle leger de brise d'été faisait danser les branches
Le murmure de l'eau jaillissant d'entre les rochers
Composait une douce symphonie pastorale
Elle sentit l'appel du ruisseau et ses avances
Emanant des lueurs des rayons étincelantes
Comme des étoiles filantes sur les flots
La chaleur de l'été faisait suinter son corps praliné
L'appel aquatique était irresistible
Soudain elle laissa tomber lourdement
Cette mince enveloppe de toile
Qui faisait de barrière entre son corps et la nature
L'air qui lui annonçait les senteurs de la foret silencieuse
Entremelait ses cheveux sauvages
Tel des houles dechainées
Les oiseaux ignorant cette beaute feminine
S'attelaient à la beaute de leurs chants et leurs chromatismes
Subit la douceur de l'eau se mela à la salinité de sa sueur
Etincelante sur ses courbes miroitantes
La pénétration de la chair dans le liquide
Composait une dièse d'extase
Soudain le rivage poussa un souffle poussiereux
Noyé entre les buissons
Un soupir fantomatique ébranla la quietude des feuilles
Un regard braconnier dechira l'air rafraichissant des bords
Pour aller aterrir sur ce dos satiné en voute envoutant
Qui soffrait a l'astre roi
Reclamant ses massage tiedes au ras de l'eau
Elle sentit les doigts oculaires de l'intrus parcourir son épine
Tournant son regard elle croisat des yeux brillants verts
A travers le vert des plantes protectrices
Là elle sentit la flèche de cupidon
Traverser ses entrailles sensuelles
Pour aller se loger dans son coeur
Elle sentit son corps qui reclamait de l'amour
De la tendresse, des mains attentionnées
A ce moment Venus en Eve
Jaillit de l'eau comme une deesse greque
Les gicles du soleil léchaient sa peu satinée
Elle ne se soucia guère de dissimuler sa feminité
Marinée dans les éléments
L'attrait des regards faisait mouvoir les corps
Par enchantement comme des zombies
Lui poussiereux, halletant, suant
Elle fraiche, soupirante, dégoulinante
Ils s'unirent dans un fracas de lèvres, de mains
De corps spasmés, convultionnants
La volupté sauvage reveillait les turgescences
Et la passion spontannée pressait les sens
Chassant le temps et l'espace hors de la conscience
Ils étaient un seul être fusionné
Unis sous la banière radieuse de l'azur
...Ou les nuages d'été dessinaient un coeur
 

iboujo

Maître Poète
#2
Une mise en scène ,un décor ...la femme épousant l'onde , sa nudité..
.trés sensuel.
bel et attrayant effets ....
Nous assistons "au tournage"
bises jojo