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Ton rire !!

lilasys

Maître Poète
#1
Ton rire .......

Ton rire était comme une fontaine chantant joyeuse
Comme le chant d'un rossignol amoureux
Comme le soleil annonçant une journée radieuse
Un son cristallin, harmonique et mélodieux

Il avait ce pouvoir étrange d'inverser l'air du temps
De changer l'attitude de tous les gens présents
Commuait une catastrophe en simple anecdote
Ton rire était, pour moi, le meilleur antidote

Il effaçait, sans peine, la plus triste solitude
Habillait ma vie en scène de soirée d'Opéra
Brisait comme du cristal le silence le plus rude
Envoyait valser le plus sombre des tracas

Ton rire était une cascade soyeuse de perles opalines
Un torrent tumultueux de rubis incandescents
Une rivière d'émeraudes à la chanson divine
Ton rire m'était plus précieux qu'un collier de diamants

Ton rire était une composition de notes musicales
Un tableau serti de couleurs lumineuses
Une chanson d'amour, la plus douce des berceuses
Ton rire était l'éclat de ces merveilleux pétales

Puis, un jour, il s'est éteint, sans motifs, sans raison
Le silence est tombé, amplifiant la gangrène
Et le malheur, avec son cortège de peines,
S'est installé à demeure, dans notre maison

Le sable des plages n'a plus le même aspect
Le soleil dans le ciel, plus les mêmes rayons
Tout est morne et la couleur des regrets
A même terni la verdure de ces vallons

Je le vois passer, tel un nuage dans tes yeux,
Tel un fantôme, ce bonheur de jadis,
Glisse entre nous un rideau silencieux
Fait de ces larmes qui inondent tes iris.

Je le surprends parfois au détour d'une lettre,
Au coin d'une photo de ce temps d'autrefois
Je l'entends, comme un cri qui refuserait de se soumettre
À ce destin retors et au cruel de ses lois

Je l'entends souvent, au creux de mes souvenirs,
Comme une musique qui ne s'oublie pas,
Je l'entends souvent, ton merveilleux rire,
Comme un espoir dont on sonne le glas

LILASYS



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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Tes pleurs !

Tes pleurs étaient la fontaine déchantant peureuse,
Comme le champs d'un guignol langoureux,
Comme une pluie dénonçant les pies rieuses,
Un con alcalin, hégémonique, fastidieux.


Il avait ce devoir étrange de verser l’air un instant,
D’échanger l'aptitude de tout agent déplaisant,
Constituait de mes strophes, une simple anecdote,
Tes pleurs n’étaient pour moi qu’une simple loupiote.


Ils délaçaient sans veine, ma simple sollicitude,
Babillaient mon envie, mécène, l’enfoiré opéra,
Ebruitaient comme une cloche les bruits les plus rudes,
Dévoyaient jongler du plus clair des encas


Tes pleurs n’étaient qu’une cascade joyeuse de merles en épine,
Un ruisseau fastueux au débit évanescent,
Ma rivière émeraude pour une chanson divine,
Tes pleurs me sont plus précieux qu'un copier d’amant.


Tes pleurs n’étaient qu’une position d’une capote verbale,
Une toile invertie aux couleurs vertigineuses,
Une rengaine d'humour qui se veut aguicheuse,
Tes pleurs en sont l'état de nos rencontres amicales.


Puis, les nuits, tu m’étreins au motif de déraison,
Le bruit en tombe en amplifiant mes graines,
Et le bonheur n’en est que le sortilège, ma veine,
Pour s’installer sur l’heure, sans aucune raison.


Le rab de tes pages n'a plus le même aspect,
Ta pluie m’émerveille de tes plus simples haillons,
Tout est borne et la saveur des secrets,
A même terni la droiture de tes bâillons.


Je te vois, lassée, tel un nuage dans tes yeux,
Comme un spectre du bonheur de jadis,
Déguisée entre nous comme un store audacieux,
Fait de tes charmes, tu inondes mes iris.


Je te comprends souvent au contour de tes lettres,
Au point que tes images prient sur l’instant quelques fois,
Me détendent comme un cri qui fuserait pour t’admettre,
À ce festin en or sans un duel de mes fois.


Je détends souvent, au feu de nos souvenirs,
Comme nos répliques que l’on n’oublie pas,
Je détends souvent, pour te voir sourire,

Comme l’espoir qui efface tous les dégâts.
 
Dernière édition:

Raymond3

Maître Poète
#4
Ton rire .......

Ton rire était comme une fontaine chantant joyeuse
Comme le chant d'un rossignol amoureux
Comme le soleil annonçant une journée radieuse
Un son cristallin, harmonique et mélodieux


Il avait ce pouvoir étrange d'inverser l'air du temps
De changer l'attitude de tous les gens présents
Commuait une catastrophe en simple anecdote
Ton rire était, pour moi, le meilleur antidote


Il effaçait, sans peine, la plus triste solitude
Habillait ma vie en scène de soirée d'Opéra
Brisait comme du cristal le silence le plus rude
Envoyait valser le plus sombre des tracas


Ton rire était une cascade soyeuse de perles opalines
Un torrent tumultueux de rubis incandescents
Une rivière d'émeraudes à la chanson divine
Ton rire m'était plus précieux qu'un collier de diamants


Ton rire était une composition de notes musicales
Un tableau serti de couleurs lumineuses
Une chanson d'amour, la plus douce des berceuses
Ton rire était l'éclat de ces merveilleux pétales


Puis, un jour, il s'est éteint, sans motifs, sans raison
Le silence est tombé, amplifiant la gangrène
Et le malheur, avec son cortège de peines,
S'est installé à demeure, dans notre maison


Le sable des plages n'a plus le même aspect
Le soleil dans le ciel, plus les mêmes rayons
Tout est morne et la couleur des regrets
A même terni la verdure de ces vallons


Je le vois passer, tel un nuage dans tes yeux,
Tel un fantôme, ce bonheur de jadis,
Glisse entre nous un rideau silencieux
Fait de ces larmes qui inondent tes iris.


Je le surprends parfois au détour d'une lettre,
Au coin d'une photo de ce temps d'autrefois
Je l'entends, comme un cri qui refuserait de se soumettre
À ce destin retors et au cruel de ses lois


Je l'entends souvent, au creux de mes souvenirs,
Comme une musique qui ne s'oublie pas,
Je l'entends souvent, ton merveilleux rire,
Comme un espoir dont on sonne le glas


LILASYS


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De joie et De tristesse avec toi Lola...
 

Raymond3

Maître Poète
#5
Tes pleurs !

Tes pleurs étaient la fontaine déchantant peureuse,
Comme le champs d'un guignol langoureux,
Comme une pluie dénonçant les pies rieuses,
Un con alcalin, hégémonique, fastidieux.


Il avait ce devoir étrange de verser l’air un instant,
D’échanger l'aptitude de tout agent déplaisant,
Constituait de mes strophes, une simple anecdote,
Tes pleurs n’étaient pour moi qu’une simple loupiote.


Ils délaçaient sans veine, ma simple sollicitude,
Babillaient mon envie, mécène, l’enfoiré opéra,
Ebruitaient comme une cloche les bruits les plus rudes,
Dévoyaient jongler du plus clair des encas


Tes pleurs n’étaient qu’une cascade joyeuse de merles en épine,
Un ruisseau fastueux au débit évanescent,
Ma rivière émeraudes pour une chanson divine,
Tes pleurs me sont plus précieux qu'un copier d’amant.


Tes pleurs n’étaient qu’une position d’une capote verbale,
Une toile invertie aux couleurs vertigineuses,
Une rengaine d'humour qui se veut aguicheuse,
Tes pleurs en sont l'état de nos rencontres amicales.


Puis, les nuits, tu m’étreins au motif de déraison,
Le bruit en tombe en amplifiant mes graines,
Et le bonheur n’en est que le sortilège, ma veine,
Pour s’installer sur l’heure, sans aucune raison.


Le rab de tes pages n'a plus le même aspect,
Ta pluie m’émerveille de tes plus simples haillons,
Tout est borne de la saveur des secrets,
A même terni la droiture de tes bâillons.


Je te vois, lassée, tel un nuage dans tes yeux,
Comme un spectre du bonheur de jadis,
Déguisée entre nous comme un store audacieux,
Fait de tes charmes, tu inondes mes iris.


Je te comprends souvent au contour de tes lettres,
Au point que tes images prisent sur l’instant quelques fois,
Me détendent comme un cri qui fuserait pour t’admettre,
À ce festin en or sans un duel de mes fois.


Je détends souvent, au feu de nos souvenirs,
Comme nos répliques qui l’on n’oublie pas,
Je détends souvent, pour te voir sourire,

Comme l’espoir qui efface tous les dégâts.
Sublime...
 

legamin

Maître Poète
#9
Une belle poésie, du bonheur au début si on oublie le " etait" avec des superlatifs pour exprimer la splendeur de son rire puis le vent à tourner faisant un ciel gris et la tristesse s'est installée.
Ensuite viennent les souvenirs et la nostalgie.
C'est très beau même avec cette tristesse.
Merci pour cette jolie lecture
 

Vega46

Maître Poète
#10
On puise dans la souffrance pour écrire avec cette grande sensibilité, les larmes ont dû accompagner ta plume le long de ce poème c’est ce qui le rend magnifique...
Une émotion à fleur de peau le parcourt du premier au dernier vers...

Bisous Maurice
 

lilasys

Maître Poète
#13
Merci à tous de votre adorable visite ....Ce texte est dédié à ma Maman que je n'oublie pas et me manque terriblement , oui son rire était mon baume .....Elle a été celle qui m'a appris tant de choses .....Jusqu’au plus profond de ce vide que fait la vie , je pense à elle comme un aimant incollable .....BISOUS
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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#15
Ton sourire

Ton sourire m’était comme une rivière enchantant soyeuse,
Comme un air reprit par un oiseau langoureux,
Comme une merveille dénonçant les fournées anxieuses,
Un bon samaritain, beau et se mêlant au dieux.


Il avait le devoir d’échange pour se verser dans l’instant,
Etranger dans l’aptitude de s’offrir en présents,
Communiait avec mes strophes pour une antidote,
Ton sourire ne doit pas être pour moi, qu’une simple anecdote.


Il gommait les peines sans être une servitude,

Babillait pour mes envies que le soleil opéra,
Rompait l’ancestrale chance même la plus prude,
On en voyait danser comme le plus beau des acras.


Ton sourire était une accolade joyeuse de perles anodines,
Un ruisseau calmant le destin assourdissant,
Un fleuve de diamant, un air enlevant les toxines,
Ton sourire était la plus belle parure pour l’élégant.


Ton sourire est une position qui dénote l’amicale,
Une toile asservie aux douleurs injurieuses,
Un poème d'humour pour cette vie capricieuse,
Ton sourire est l'état d’une aurore boréale.


Tous les soirs, il doit se rallumer survivre à l’oraison,
L’admirable est retombé, annulant la déveine,
Et le bonheur revient avec son cortège de veines,
Et doit convoler et demeure dans ta raison.


Au rab des sages, un profond respect,
Du ciel, du soleil enlevant les haillons,
Tout est borgne comme la douleur et ses aspects,
Du même esprit qui perdure des picaillons.


Je te vois dépasser, tel un adage pour les vieux,
Comme un axiome, la félicité comme jadis,
Qui se déguise entre nous comme un store sentencieux,
Méfait des armes qui encombrent les mépris.


Je te comprends souvent dans tes lettres,
Au soin des images pour les temps de ta foi,
Je détends, comme un écrit qui fuserait pour admettre,
À ce festin trésor sans les duels d’autrefois.


Je te comprends encore, aux jeux de l’avenir,
Comme une belle mélodie que je veux pour toi,
Je le veux souvent, ton meilleur sourire,

Comme le plus bel espoir dans le plus bon aloi…..
 
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