Toi mon élue, toi la Femme d’entre les Femmes
Les arbres se balancent
dans l’encensoir de la nuit,
tu me souris, allongée tout contre moi,
et
les pétales de ton souffle veillent
sur les sillons de douceur.
Entends-tu frémir
les soupirs du Loir
par-delà l’enceinte de nos chairs nues ?
Derrière le rideau des bocages,
l’aurore blanchit l’horizon,
les hirondelles te saluent,
tu te lèves, charmée par
le festin des asphodèles,
et tu t’élances au gré des haillons de lumière,
tu danses le regard fixé vers le soleil,
tu foules les herbes, tandis que
tes seins lourds raniment les proues du zéphyr,
puis
tu t’étends, épuisée
sur les hanaps de cresson.
Je viens vers toi,
et
à genoux dans le matin du monde,
je t’offre ce bouquet de vers,
Toi mon élue,
toi la Femme d’entre les Femmes !
Sophie Rivière
Les arbres se balancent
dans l’encensoir de la nuit,
tu me souris, allongée tout contre moi,
et
les pétales de ton souffle veillent
sur les sillons de douceur.
Entends-tu frémir
les soupirs du Loir
par-delà l’enceinte de nos chairs nues ?
Derrière le rideau des bocages,
l’aurore blanchit l’horizon,
les hirondelles te saluent,
tu te lèves, charmée par
le festin des asphodèles,
et tu t’élances au gré des haillons de lumière,
tu danses le regard fixé vers le soleil,
tu foules les herbes, tandis que
tes seins lourds raniment les proues du zéphyr,
puis
tu t’étends, épuisée
sur les hanaps de cresson.
Je viens vers toi,
et
à genoux dans le matin du monde,
je t’offre ce bouquet de vers,
Toi mon élue,
toi la Femme d’entre les Femmes !
Sophie Rivière
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