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Tes murmures de tendresse me content des nuées de langueur

rivière

Maître Poète
#1
Tes murmures de tendresse me content des nuées de langueur

Les pétales d’ombre s’allongent au creux des vallons,
alors que soupire au loin l’aube au mystique baiser,
je me promène seule


parmi les effluves du silence.
Mes bras se serrent contre mes seins fiers et lourds,
je t’attends mon Aimée,


car tu es partie à Paris pour une affaire d’héritage,
toi dont les murmures de tendresse
me content des nuées de langueur,


les lys de l’attente s’exhalent sur l’autel de notre couche,
sur les porches du vent
qui transporte aux ciels l’hymne de mon Désir.


Je veux sentir contre moi l’hostie de tes hanches,
et l’hermine de ton pertuis,
ô ma Douce, mon amante,


ma robe de lin, le crissement de bas de soie,
et mes escarpins résonnent maintenant
dessus le parvis des bocages.


Je veux te posséder à chaque instant,
et sentir monter en nous
le glorieux message de notre Passion.


Cette nuit, j’ai humé,
nue comme le vent des forêts,
l’encens de mes sens,


et ma dextre s’est introduite
en ma rivière d’amour jusqu’à la grotte de ma matrice,
et j’ai connu les strophes de la Jouissance.


Reviens, ma Vénérée, je n’en peux plus,
je veux entendre à nouveau
les spasmes de tes ruts si purs et si féminins !


Sophie Rivière