Tes hanches perverses m’accueillirent
Le bonheur éclate parmi les labours,
le vent s’alanguit,
la scansion de tes escarpins sur le gravier de notre allée
dicte au monde des odes de lumière,
ta robe de soie luit dans la pénombre,
tes baisers résonnent dans notre borde,
ô ma garce impudique.
Je n’étais, il y a peu encore,
qu’une jeune femme mal mariée,
ignorante des rimes de la Jouissance,
quand je t’ai rencontrée,
au détour d’un boqueteau, un jour d’été,
tu me souris, aguichante, tu m’attiras lentement contre toi,
tes hanches perverses m’accueillirent
avec une infinie douceur, et
tu m’amenas sur le rire des mousses,
nudité contre nudité,
sur le dais des splendeurs.
Tu me fis connaître la clarté de la félicité,
tes lèvres et tes doigts écoutèrent mes prières
dessus les plaines de la luxure si adorable et si belle,
je découvris la beauté de mes seins pigeonnants
fiers et lourds, l’impudeur de mon pertuis,
je hurlai des motets de liesse,
et je bus avec toi le miel de ma cyprine,
puis nous nous endormîmes, entrelacées,
avec au coeur, le psaume de notre tendresse.
Depuis ce jour,
je bénis la Grâce de nos Amours
si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Le bonheur éclate parmi les labours,
le vent s’alanguit,
la scansion de tes escarpins sur le gravier de notre allée
dicte au monde des odes de lumière,
ta robe de soie luit dans la pénombre,
tes baisers résonnent dans notre borde,
ô ma garce impudique.
Je n’étais, il y a peu encore,
qu’une jeune femme mal mariée,
ignorante des rimes de la Jouissance,
quand je t’ai rencontrée,
au détour d’un boqueteau, un jour d’été,
tu me souris, aguichante, tu m’attiras lentement contre toi,
tes hanches perverses m’accueillirent
avec une infinie douceur, et
tu m’amenas sur le rire des mousses,
nudité contre nudité,
sur le dais des splendeurs.
Tu me fis connaître la clarté de la félicité,
tes lèvres et tes doigts écoutèrent mes prières
dessus les plaines de la luxure si adorable et si belle,
je découvris la beauté de mes seins pigeonnants
fiers et lourds, l’impudeur de mon pertuis,
je hurlai des motets de liesse,
et je bus avec toi le miel de ma cyprine,
puis nous nous endormîmes, entrelacées,
avec au coeur, le psaume de notre tendresse.
Depuis ce jour,
je bénis la Grâce de nos Amours
si belles et si féminines !
Sophie Rivière