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Tes hanches de délicatesse s'attardaient sous mes paumes

rivière

Maître Poète
#1
Tes hanches de délicatesse s’attardaient sous mes paumes​

Je marche à l’aurore
dans les bois et les forêts du Maine,
au loin, dessus l’autel des cieux,
les hirondelles griffent l’horizon,​

l’allégresse berce mon coeur
depuis que tu m’as annoncé ton retour,
ô mon amante,
toi dont le corps nu ondule​

encore en la lumière de mes souvenirs.
Je revois la splendeur de tes seins haut plantés,
arrogants et lourds,
qui bougeaient à chacun de tes mouvements,​

car comme moi, tu ne portes pas de soutien-gorge,
tes hanches de délicatesse s’attardaient sous mes paumes,
et tes clameurs de délicatesse montaient
jusqu’au zénith quand la béatitude de la Jouissance​

s’emparait de toi,
je cueillais alors en la coupe de mes mains le lait de ta chair,
que nous partagions, puis nous nous endormions, entrelacées,
bercées par la clarté de la félicité.​

Nous sortions ensuite de notre borde,
nous marchions, bras dessus, bras dessous, sur les mousses ,
les fleurs s’ouvraient
au vent de tes pas,​

parfois, n’y tenant plus,
je te volais l’aile d’un baiser,
car tu es depuis toujours
l’hymne de ma possession, le rut de mes pensées.​

Ô mon Élue,
dès ton arrivée, je te saluerai à genoux,
je te conduirai sur notre couche,
et en robe de nudité,​

nous célébrerons
à nouveau
les odes de nos amours saphiques
si pures et si belles !​

Sophie Rivière​
 
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