Terre
Pauvre terre, je ressens tes blessures,
Tu dois ressentir de violentes secousses,
Toi, qui nous a vu naître, pourquoi sommes-nous, si durs ?
Pourtant tu es si douce.
Ô ma tendre et belle terre, je le sens en moi,
C'est bouleversant de ressentir un tel émoi !
Je tremble, je verse des larmes,
Je souffre pour toi, j'ai tellement mal,
Ma chérie, je voudrais tellement te guérir,
Tout cela me fait frémir !
Je caresse ta peau sombre recouverte de verdure,
Comme tu es abîmée, ma mère !
Au coeur, je ressens une telle brûlure,
Qu'a-t-on fait de toi, grande terre ?
Tu n'as pourtant rien fait de mal,
Avant c'était le grand bal !
Je t'aime tellement que je m'allonge sur toi,
Pour ressentir à jamais ta caresse,
Comme celle de l'eau, que je bois,
Afin qu'à travers moi, tu me transmette ta sagesse.
Christina Allan