On déverse des pleurs sur la terre en fumée,
Lorsqu’on suit l’Australie en ces mois sous le feu
On voudrait oublier la faune déplumée
On voudrait oublier la faune déplumée
Et les corps calcinés au vent d’une terreur
Nulle bête à l’abri quand l’humain s’asphyxie
On présume du pire aux confins de l’horreur.
Nulle bête à l’abri quand l’humain s’asphyxie
On présume du pire aux confins de l’horreur.
À ce jour on y voit la forêt décimée
Et voici que l’on craint car ce n’est plus un jeu,
L’air est irrespirable on déplore l’enjeu,
Sur la ville on peut voir la fournaise exhumée
Et voici que l’on craint car ce n’est plus un jeu,
L’air est irrespirable on déplore l’enjeu,
Sur la ville on peut voir la fournaise exhumée
Une cendre couvrant un pays en fureur
Venant mettre l’émoi d’un monde en hypoxie,
Quand l’espoir s’amoindrit d’un foyer ravageur.
Venant mettre l’émoi d’un monde en hypoxie,
Quand l’espoir s’amoindrit d’un foyer ravageur.
Chacun voit l’incroyable en la flamme affamée
Il semble bien que rien ne s’acquitte du vœu.
On déverse des pleurs sur la terre en fumée.
Il semble bien que rien ne s’acquitte du vœu.
On déverse des pleurs sur la terre en fumée.
Maria-Dolores