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Takayama x

#1
Takayama x

Sur ses paroles Takayama voit devant lui, comme un essaim d’abeilles attentives ; l’euphorie d’allégresse se signe dans tous les regards et génuflexion générale se cristallise jusque sur cailloux et sable en déférence !
Une profondeur taillée dans le diamant illumine l’instant, loin cependant de la consécration que nous réserve Takayama.


Son bonheur en cet instant, il voudrait le repousser car il a la sensation de ne pas le mériter, mais ne le refuse pas respectant la bienséance ; il remercie le ciel avant d’émettre une quelconque voix. Les mots lui manquent ; il se sent prisonnier tout à coup pris par l’émotion, comme un enfant reçoit un cadeau plus gros que lui !
Il se contente de les inviter à se relever, mimant le geste sur la parole, il leur dit :


« Veuillez bien vous relever, il m’est difficile de soutenir votre position devant moi. Je suis des vôtres, si vous avez une quelconque reconnaissance à faire, remerciez la Vie directement tout en pensées, car retenez bien ceci :
«Toutes pensées élevées émises par l’homme, sont perçues par le ciel au même titre que prières. »
Inutile de se flageller, ni de souffrir vainement, le carma pour chacun suffit à lui-même !
Je suis, comme vous, un élément sur la terre, à chacun le râteau ou la pelle, pour œuvrer utilement ; ne prenez le marteau que pour enfoncer les clous dans le bois !


Je vous parlerai de l’Esprit plus tard. Moi-même je dois m’interroger pour être très clair en mon langage et approfondir ce que nous appelons Mystère car celui-ci ne doit pas se confondre avec toutes étrangetés que nous rencontrons.

Nous allons poursuivre notre chemin vers Nazareth ! un très long chemin que nous ferons ensemble où le pénible de l’un de vous sera rendu aisé par tous.

Takayama, se souvient alors comme il est difficile d’effectuer une longue marche sans préparer l’effort avant, il veut dérouiller les muscles les échauffant d’exercices, développer les sensations en les faisant éclater dehors.
C’est surtout pour ce dernier point qu’il désire travailler pour que l’harmonie de la communication des sentiments explose et pour enfin, habituer l’esprit à s’ouvrir par tous les sens !


Il fait des mouvements tel ferait un singe, invite tous à l’imiter. Et lorsque tous les gestes, tous les cris et tous les pas sont en communion, il sort sa flûte, qu’avec patience il a sculptée. Sous la musique, les masques deviennent gracieux, enchantés de mélodies. L’air s’épure heureux, chante la vie. Vînt le pas de courses majestueux jusqu’au son de la trompette qui se meurt sur les pierres ;

le rythme est pris ; la minute de silence, grave s’opère, en chacun l’émotion déborde.
Le dialogue se fond, et disparaît l’échange muet, plus rien ne retient, tant d’échos se répètent chahutant les couleurs sous un ciel qui écoute serein !


La marche est reprise, enchanteresse; L’horizon est de plus en plus clair à devenir lumineux ;

Bon air est respiré et reteint les visages de rayons plus doux que feux solaires ! Une sensation intérieure paraît avoir fait le ménage en chaque cœur !
Et là, l’embellissement s’étend.
La troupe arrive à la hauteur de ce qui paraît avoir été une fontaine parmi un ensemble meurtri, démoli ! Vestiges, mais encore vivants, d’un temps radieux comme semble dire la fontaine de Séphorie : « C’est la vie qui m’a aimée puis salie, mais le souvenir doit rester aussi limpide que je l’étais »!
Le sable soupire un sentiment étrange, foulé, remué par tant de pieds, bouscule ce havre de paix, transpire dans l’éther ! les voix enfuient du temps…comme un écho lointain qui ne veut mourir ! Un chagrin qui s’ouvre comme un livre !


Une halte arrive, celle de reprendre quelque force, tous à l’abri d’un rocher !
Son souffle respire, c’est sa mémoire qui remue sa vieille carcasse, aussi dure que dure la vie ! Des images étrangères percent les cœurs et chacun, assis, couché ou même débout, s’écarte pensif au ressenti qu’offre le paysage ! difficile réalité sort toute imprimée se vautre en chaque cœur sans savoir le pourquoi de ce moment ! Chacun s’isole en lui, gagné par un certain festin que tous ignorent !


Jojo et Poly

Nous sommes deux sur ces pages, ne l'omettez pas!
Je ne serai jamais soliste, mais multiprise!

Suite sur page XI
 
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