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Takayama VII

#1

Takayama VII


Le Lac de Tibériade en révérence ouvre ses bras !
Ô Divine splendeur parmi celles de l’Immensité qui pansent nos pieds !
Dans le bleu des flots le bleu du ciel est aspiré, se fondent tous les Esprits, et mon Âme charmée l’étreint dans son bel écrin verni !
dit Takayama, les bras ouverts pour mieux le recevoir.


Les Lotus, en ailes d’argent, ces petits anges, déposent cérémonieusement les étoiles d’or sur l’eau tranquille, se mélangent entre elles sous jets de soleil.
Un bel éventail s’ouvre et se ferme, sous l’œil attendri de Takayama.


Il a tant attendu ce moment, que ses pensées fuient le présent ! Une once de doute s’installe :
« J’ai beau aller jusqu’au creuset de mon anima, dans ce puits sans fond, rien ne m’interpelle sauf un blême néant » !


Son Ange est là, mais devenu invisible lui réapparait :
Quel est ce trouble que tu visites en ce moment alors que tu n’as pas encore porté tes pensées sur ton pourquoi tu es là ?
Rappelle-toi les paroles de ton grand père qui t’a confié :


« Le lac de Tibériade, ou, Lac de Kinneret !
Ce nom lui a été donné, vient de Kinor « la Harpe », car le murmure de ses vagues évoque le son mélodieux de cet instrument dont il a par ailleurs pris la forme » !


Takayama répond : « Oui, je m’en souviens maintenant, je ressens tout mais ne sais plus m’exprimer. Ce ciel et cette mer qui n’en finissent pas de s’embrasser et cette mer si câline ne cesse de le caresser !
Vois, j’ai tout écrit car ma voix est devenue tremblement qui tonnerait appelant l’orage ! Voici sur mon ombrelle de papier, ce que mon Âme a respiré !


« Ce lac tout en murmure chante sous ciel l'Archet,
Alors, mon regard sourd ne peut se détacher !
Il suit jusqu’aux frissons splendeur et son revers !
Je reste tout entier suspendu dans l’éther
En louange figée pour scruter le céleste
S’entourant de silence émouvant ! Ô funeste
Se sentir dépouillé sans aucun apparat !
C’est là que l’âme suit un fin cortège oral. »

L’Ange :
« Alors ! Poursuis ce cortège, il est Espérance » !

Face aux vagues, mais les yeux fermés comme pour absorber la vérité dans sa Vérité ! Comme par magie, devant lui, un tableau animé défile tutoyant la véracité des faits, Takayama élève sa main et sortent des flots, comme dans les livres de contes, une aura transcendante sur chaque fleur, elle illumine l’entoure aux couleurs irisées bien choisies.
Il se frotte les yeux croyant au mirage, mais non ! Une aura s’imprime au-dessus de chaque étoile et chaque aile d’argent.
Au fur-et-à-mesure que, bercée par les flots, chaque aura prend forme dessinant un visage d’ange sorti de l’eau ! Et voilà tous les anges batifoler dans l’infini Lac, battant des ailes chatouillant le mouvement de l’eau qui susurre son chant délicat en belle et profonde nostalgie, couvrant, enveloppant les douces apparitions, aussi fragiles que nouveaux nés, entourées d’un halo lumineux.


Quand les émotions gagnent, sont trop fortes, ne peuvent se décrire, mais peuvent se dessiner alors les mots sortent en essence de larmes, s’égoutte sur les joues le sucré du salé.
Takayama encore médusé, plonge dans son intérieur-for !
« Tout est, dit-il, à l’origine du temps avec pour bouclier la Sagesse. Cette sagesse qui m’occupe et me préoccupe, il faut bien se le dire »!


Est-ce un rêve ? Est-ce une réalité que j’ai devant les yeux ?
Telle une illusion chaque fleur est berceau, pétales font nids d’anges, et sur les ondelettes les balancent dans un panier fleuri !
Au cœur des nénuphars une étoile devenue star, belle promesse sera petite fille. Au cœur des lotus, une aile d’ange promettant devenir ange garçon protégeant ses sœurs.
Il en vient à se remémorer leurs racines.
Le nénuphar donne naissance aux filles.
C‘est une fleur froide, indifférente pouvant être sensible, au plus haut point discrète selon sa couleur. Il se souvient de ce qu’elle exprime suivant sa robe, et sa blancheur délivre un message d’éloquence, elle n’est pas offerte, c’est elle qui se donne.
Quant au lotus, il a toutes les vertus. Il est considéré sacré depuis l’Antiquité en Inde. Sa beauté rappelle la fertilité, bonheur, longévité. Sachant que ses graines persistent longtemps, il représente l’éternité de vie.


Jojo et Poly

Nous sommes deux sur ces pages, ne l'omettez pas!
Je ne serai jamais soliste, mais multiprise!

Suite sur page VIII
 
Dernière édition:

Perceval

Maître Poète
#3
TAKAYAMA entame un drôle de périple sous vos plumes oh combien inspirées !
Amitiés a vous deux !
Perceval