Douloureuse absence Demeurée dans le silence
Ne montrer aucune souffrance
Pour ne paraître insolente
Pas pour autant indifférente
Car cette douleur flagrante
Enserre sans indulgence
Les pensées dans cette errance
C'est à toi que l'on pense
Ne pouvant rester insouciante
Car pour les gens si présente
Affichant cette frimousse souriante
Mais toujours avec prévoyance
Pour ta famille, un amour immense
Et pour ton mari, cette fulgurance
Petit corps fait de faïence
Parfois brisé par malveillance
Puisse-t-il aller sans méfiance
Vers cette lumière si flamboyante
Et te mener parmi les anges