Tu as 5 ans, ta main dans la mienne,
Nous allons au parc avec ta maman,
Il faut vraiment que je m'en souvienne,
Toi et puis ton rire, nous avions le temps.
Tu as 10 ans, les genoux en feu,
Tu étais tombée lors d'un de nos jeux,
J'avais pris ta main sur le long chemin,
Et toi tu boitais, mais nous étions deux.
Tu as 20 ans, et de beaux yeux bleus,
Je demande ta main, et d'un air heureux,
Tu réponds au maire dans ta roble blanche,
"Oh oui je le veux", en tirant ma manche.
Tu as 40 ans, et nos beaux enfants,
T'ont épanouie et amoureusement,
Nous nous embrassons, coquins et amants,
Toutes ces images, c'est mon testament.
Tu as 60 ans, et tu me fais rire,
Nous nous connaissons si bien maintenant,
Quand je te regarde, je vois refleurir,
Nos complicités, nos joies de tous temps.
80 bougies me réchauffent le coeur,
Ta main dans la mienne, doucement je meurs,
Je repasse le fil de toutes ces années,
Où avec tendresse nous nous sommes aimés.
Nous allons au parc avec ta maman,
Il faut vraiment que je m'en souvienne,
Toi et puis ton rire, nous avions le temps.
Tu as 10 ans, les genoux en feu,
Tu étais tombée lors d'un de nos jeux,
J'avais pris ta main sur le long chemin,
Et toi tu boitais, mais nous étions deux.
Tu as 20 ans, et de beaux yeux bleus,
Je demande ta main, et d'un air heureux,
Tu réponds au maire dans ta roble blanche,
"Oh oui je le veux", en tirant ma manche.
Tu as 40 ans, et nos beaux enfants,
T'ont épanouie et amoureusement,
Nous nous embrassons, coquins et amants,
Toutes ces images, c'est mon testament.
Tu as 60 ans, et tu me fais rire,
Nous nous connaissons si bien maintenant,
Quand je te regarde, je vois refleurir,
Nos complicités, nos joies de tous temps.
80 bougies me réchauffent le coeur,
Ta main dans la mienne, doucement je meurs,
Je repasse le fil de toutes ces années,
Où avec tendresse nous nous sommes aimés.
