Ta langue a rythmé l’illumination de ma chair
Ce matin,
alors que tu dormais encore,
alanguie par l’aile de mes baisers,
je suis sortie de notre borde,
ô ma Douce,
pour cueillir des violettes,
ces fleurs que tu adores tant,
et que je te l’ai offertes
à ton réveil,
tu gisais nue
dessus notre couche,
tu as accepté mon présent en souriant,
mais, soudain,
tu m’as attirée à toi,
tes seins avides, haut plantés,
se balançaient
à chacun de tes mouvements,
tu as ôté ardemment
chacun de mes vêtements,
puis
ta langue et tes paumes ont rythmé
l’
illumination de ma chair,
j’ai hoqueté de plaisir,
crié,
bramé des hymnes de liesse,
puis j’ai rendu grâce
quand soudain
ont jailli
les cépages de ma cyprine,
que nous avons bue
dans les bras l’une de l’autre
parmi les orgues de notre Féminité si belle et si douce !
Sophie Rivière
Ce matin,
alors que tu dormais encore,
alanguie par l’aile de mes baisers,
je suis sortie de notre borde,
ô ma Douce,
pour cueillir des violettes,
ces fleurs que tu adores tant,
et que je te l’ai offertes
à ton réveil,
tu gisais nue
dessus notre couche,
tu as accepté mon présent en souriant,
mais, soudain,
tu m’as attirée à toi,
tes seins avides, haut plantés,
se balançaient
à chacun de tes mouvements,
tu as ôté ardemment
chacun de mes vêtements,
puis
ta langue et tes paumes ont rythmé
l’
illumination de ma chair,
j’ai hoqueté de plaisir,
crié,
bramé des hymnes de liesse,
puis j’ai rendu grâce
quand soudain
ont jailli
les cépages de ma cyprine,
que nous avons bue
dans les bras l’une de l’autre
parmi les orgues de notre Féminité si belle et si douce !
Sophie Rivière