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Sylvestrisène

Linleyi

Nouveau poète
#1

Par delà mers et océans
Se trouve un pays envoûtant
Un mystérieux royaume de verdure
Né du pouvoir de mère nature

Entouré de monts et de montagnes
Des monstres les légendes en ont fait le bagne
Alors que des rêves les plus beaux
Il est en réalité le berceau

Car si dans les sous-bois
Règnent des bêtes d’effroi
Cachés en son sein
Vivent des êtres sylvains

Protégés de la folie des humains
Par leurs sombres gardiens
Dans la nuit ou dans le jour
Ils vivent dans la joie et dans l’amour

De sa lumière dorée
Le soleil nimbe la forêt
Perçant les frondaisons
De ses ardents rayons

Et cette sylve de lumière
Dissimulée derrière ses ténébreuses barrières
Résonne de rires et de chansons
Dont la beauté ranime le cœur du vieux Charon

Quand le ciel pleure des larmes de diamant
Quand la pluie fait retentir son doux chant
La forêt s’abandonne à l’appel de la torpeur
Bercée par les rêves des dormeurs

Les fleurs de ces lieux
De leurs parfums voluptueux
Embaument l’air de la nuit
Et apaisent les esprits endormis

Du haut de leur immensité
Acquise au cours des siècles avec fierté
Les antiques arbres chantonnent dans le vent
Les merveilleuses histoires d’antan

Frôlant la tête de ces fiers vieillards
Les oiseaux livrent leurs vols au hasard
Offrant à leur monde secret
Le plus magnifique des ballets


Aux pieds de ces géants d’écorce
Les elfes rivalisent d’adresse et de force
Forgeant des épées dont la splendeur éblouit les yeux
Et dont leur maîtrise en font les égaux des dieux

Sur le plancher de feuilles mortes
Plantes et insectes cohabitent en une invisible cohorte
Animant le sol d’une indicible frénésie
Tels les soupirs d’une terre endormie

Au cœur de cette terre de mystère
Coule une fontaine d’eau claire
Qui de l’âme reflète la véritable apparence
Et aux âmes perdues accorde la délivrance

Un paradis sur terre
Caché derrière le masque de l’enfer
Et qui jamais ne sera souillé
Par notre folle avidité