Super huit
Et il faudra aussi décrire
L’immense torrent qui emporte
Soudain de la face le rire :
La vie qui bouge de la morte
Dans cette allée surexposée
De ce jardin de mon enfance
La caméra avait fixé
Une maman d’insouciance
Marche légère et rire aux lèvres
Regard posé sur l’objectif
Et moi saisi et qui me lève
D’avoir cru un petit moment
Que cette vie, ses mouvements
Redevenaient définitifs
Aubépin des Ardrets
Et il faudra aussi décrire
L’immense torrent qui emporte
Soudain de la face le rire :
La vie qui bouge de la morte
Dans cette allée surexposée
De ce jardin de mon enfance
La caméra avait fixé
Une maman d’insouciance
Marche légère et rire aux lèvres
Regard posé sur l’objectif
Et moi saisi et qui me lève
D’avoir cru un petit moment
Que cette vie, ses mouvements
Redevenaient définitifs
Aubépin des Ardrets