Soyez
Souillé de mazout, à pleines mains,
Un être survit tant bien que mal.
Esclave du monde moderne, trop vite,
Une économie repose de sur cet être,
Ne soyez pas triste.
A ce barbu au nez rouge,
Le froid le tenaille au corps.
Sûr de lui, il se réchauffe à l'alcool,
Et c'est vers vous qu'il vient demander une petite pièce.
On s'y refuse, bien sûr, et de son pas maladroit,
Il trébuche, ce pourrait être marrant,
Mais ne souriez pas.
A votre semblable qui vous appelle à l'aide,
Parce qu'il se fait agresser,
Que sans même regarder, vous poursuivez votre route,
Alors, restez vous-même.
De sur une larme de joie, vous tenez en vos bras,
Un petit être né il y a quelques minutes.
Vous promettez de le nourrir, le protéger, l'éduquer,
Car vous savez que personne d'autre ne le fera,
Alors soyez humain ;
Mais lequel?
Ne soyez pas triste,
Mais ne souriez pas,
Restez vous-même,
Soyez humain.
Souillé de mazout, à pleines mains,
Un être survit tant bien que mal.
Esclave du monde moderne, trop vite,
Une économie repose de sur cet être,
Ne soyez pas triste.
A ce barbu au nez rouge,
Le froid le tenaille au corps.
Sûr de lui, il se réchauffe à l'alcool,
Et c'est vers vous qu'il vient demander une petite pièce.
On s'y refuse, bien sûr, et de son pas maladroit,
Il trébuche, ce pourrait être marrant,
Mais ne souriez pas.
A votre semblable qui vous appelle à l'aide,
Parce qu'il se fait agresser,
Que sans même regarder, vous poursuivez votre route,
Alors, restez vous-même.
De sur une larme de joie, vous tenez en vos bras,
Un petit être né il y a quelques minutes.
Vous promettez de le nourrir, le protéger, l'éduquer,
Car vous savez que personne d'autre ne le fera,
Alors soyez humain ;
Mais lequel?
Ne soyez pas triste,
Mais ne souriez pas,
Restez vous-même,
Soyez humain.