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Résultat du concours Souvenirs de rentrées des classes

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
CONCOURS « souvenirs de rentrées des classes »
Du 30 aout au 15 septembre
Résultats 18 septembre


vieux cartable.jpg

Thème : Vos souvenirs de rentrées des classes
Consignes :
Écrire en prose
Auxiliaire être et avoir prohibés (sauf dans le cas de conjugaison d’un verbe au passé composé, plus que parfait, passé antérieur, futur antérieur…
Attention à l’orthographe, aux accords et à la ponctuation


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Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours.
Tout écrit mis en concours demeurera sur Créa-poèmes, restant bien sûr, votre propriété...même si vous décidez de quitter le site.
Une fois votre poème envoyé il ne pourra être modifié.
Vos poèmes seront notés et commentés avec la plus grande impartialité et selon les contraintes ci-dessus.

Chaque participant peut envoyer 3 poèmes.
L'envoi
des Hors concours sera limité à un par personne.....

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Envoyez vos poèmes sur la messagerie privée LLUMIERELIVE et non plus sur LLUMIERELIVE001)
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter

Chef de jury Llumierelive

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Médaille d'or PROSE16............. 9.92
Médaille d'argent VEGA46 .............9.12

Médaille de bronze MATTHALE.......8.75


1 La rentrée des classes : des souvenirs dans la peau ELUARD 6.93

La rentrée des classes, une grande classe,
Un grand espace,
Où la culture et le savoir l’on pourchasse,
La rentrée des classes nous laisse perplexe et de glace,
Comme se mirer dans une glace,
Une invitation au Grand Palace de la place,
Les pions l’on déplace,
La vérité fait surface,
Tel un aigle qui survole les airs ou un rapace,
La connaissance l’on ramasse et l’on amasse.

C’est la grande grâce:

Il n’y a pas plus beaux souvenirs que ceux de la rentrée des classes.
Après de longues vacances d’été, plus de trois mois, la nostalgie du retour aux classes nous gagne.
Hâte de retrouver nos camarades de classe, nos nouveaux professeurs et les nouveaux programmes.
La soif d’apprendre et de se cultiver pour aller de l’avant, tout ceci nous excite et nous fait bouillonner.
Même le son de cloche résonne toujours dans nos oreilles, comme une sérénade ou une belle musique.
Tout ce qui nous a marqué, les groupes d’élèves constitués et les farces que nous faisions aux autres et plus encore les anecdotes qui nous font pleurer de rire.
En classe règne un silence de mort, tellement tout le monde était concentré sur son sujet avec un grand respect des enseignants, considérés comme icônes ou presque des Dieux.
L’on attendait avec impatience les copies des examens pour voir les élèves qui emporteront les premières notes et qui brilleront en classe et dans toute l’école.

Pour tout vous dire, les souvenirs de rentrée de classe rentrent dans la catégorie des souvenirs remarquables et impérissables gravés à jamais dans nos mémoires.

J’aime bien cette introduction en vers suivi de prose
« Il n’y a pas plus beaux souvenir » vous auriez pu écrire « je ne trouve pas » afin d’éviter l’auxiliaire avoir
« classe » un peu trop répétitif…Attention à la concordance des temps
Je vois que vous étiez un élève attentif et respectueux !
Un prologue sous forme de poésie ( rimes suivies )
cela n'était pas la consigne, mais pourquoi pas.
Attention aux accords de temps dans une même phrase :
Qui nous faisaient pleurer de rire.
Régnait un silence de mort....tout le monde semblait ( afin d'éviter l'auxiliaire être )
( Plus léger : considérés tels icônes ou demi-dieux )
( pour voir quels élèves emporteraient les premières notes : plus léger )
( Mieux vaut : entrent en votre conclusion )




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2 De mes quatre-vingt quinze punitions RAYMOND3 7.93

La peur de l’inconnu , que celui des regards jetés dans l’immense cour,
la cloche ignore les communications de la parole donnée dans le haut-parleur et
d’un coup au clocher la solitude en silence chasse l’azur. La voie grave assurée,
cerne les derniers mots qui ne servent plus à rien . À mon nom je sors et me range
dans le rang sous les quinquets du frère directeur, l’effondrement se lit sur les visages,
les filles d’un coté les garçons de l’autre,ici pas de mélange,
les curés veillent à l’ordre et rien ne contredit la masse si bien préparée.


Dans mon cartable ma boîte à rire se déclenche impromptue , cent paires d’yeux convergent dans ma direction, j’écope de ma première colle de l’année sur l’an passé quatre vingt punitions et confiscation de l’objet avec interdiction de sortir, je ferais autant de fois le mur. Les jambes plus légères, les bras plus musclés pas de sentiments, pour escalader les trois mètres de béton avec quelques ratés , mais marcher sur le vertige fait atteindre la liberté. Prières du matin, du midi et du soir... j’allais sur la pointe des pieds chercher comme une brutalité, un secret espoir enfin de parler avec les copines de la cité .

Porteur d’un message imaginaire, un soir surprise, le comité d’accueil m’attendait à l’extérieur,
Une balance , un jaloux . Ô chant d’Orphée ! Je ne verrais plus mes sirènes et tout se tut, la morsure, grande et béante me valut un week-end entier à cultiver les jardins du presbytère.
Jamais autant de fraises avalées, des boutons et une crise d’urticaire voilà ma remise en liberté.
Pourtant au sein même de l’unanime silence j’accomplissait déjà un nouveau recommencement,
et oui , en un sens ma recherche à saluer la compagnie change l’immobilité du rebelle et du rythme des mouvements retrouvés un peu plus loin sur un muret clôturé.


Le cœur organe du courage, je me mis à l’ouvrage devoirs leçons apprises et de mon temps libre
je lorgnais la haie de lauriers plus facile d’accès et couper quelques branches l’hiver n’y verrait rien d’anormale. Un Cerbère à trois têtes de caméras fixées interdisait l’entrée comme la sortie ,
les Dieux étaient avec moi un ballon de handball pendant le sport judicieusement visé et hop !
Par ici la sortie! Comme la cloche, les fenêtres du rez-de-chaussée la tête de statue de la Sainte Vierge me valurent quelques colles, pendant les mois de grands froids l’obscurité augmentait mon audace .


Aucune foi ne gagne dans l’échelle de la sainteté, d’un coté je monte sans me faire entendre, de l’autre je descends en éprouvant ce petit rien de triomphe qui ne dure jamais bien longtemps, quelque chose de divin vient toujours s’immiscer... pourquoi ne pas essayer les souterrains et en quête de lumière divine partout à la maison mon père ne retrouvait plus ses lampes , embarquées dans le sac et la réserve de piles et d’ampoules rien ne pouvait m’arriver dans une sorte d’algèbre absolu décidé pour la colle au presbytère et par le sous sol je me retrouvais derrière le cimetière dans la chapelle ou tous les frères passaient le plus clair de leur temps, ce qui mis fin à mes pérégrinations et devant le directeur mes parents convoqués pour les grandes occasions, je finis par obtenir une clé d’une porte dérobée donnant directement à l’extérieur avec pour objet motus et bouche cousue...

« Les dieux étaient avec moi » vous auriez pu mettre « les dieux restaient avec moi » afin de ne pas utiliser l’auxiliaire être…
« J’accomplissais », revoir votre ponctuation…
Un texte par lequel j’imagine bien les lieux et le petit garçon que vous étiez !
Un récit bien écrit, qui m'a passionnée.
Vos changements de temps sont employés à bon escient.
( anormal : sans e)


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3 Rentrée en internat CORTISONE 8.72
Après des années de primaire catastrophiques, maman décida de me mettre en internat pour mon année de CM2 (anciennement 7è).
Tant qu'à faire, un internat privé chez les bonnes sœurs. Les internes devaient arriver la veille au soir.
Ne possédant pas de véhicule nous voici, maman et moi, chargées d'une grosse valise chacune sans compter l'énorme édredon garni de duvet.
Bien sur, ce périple s'effectua en bus. Arrivées à destination, à une dizaine de kilomètres, il pleuvait. Comment tenir un parapluie, encombrées par les valises et l'imposant édredon ?
Nous sonnons, trempées jusqu'aux os.
Une sœur, d'âge respectable, vint nous ouvrir. Sans un mot devant notre état, elle nous dirigea vers le bureau de la Directrice et fit tinter une cloche. La Directrice arriva.


- Bonjour mesdames. Votre prénom et votre nom, mademoiselle ?
- Sonia VALLIER
- On ne vous a pas appris la politesse ? Ici c'est ma sœur ou ma Mère pour la Directrice
- Oui, ma Mère
- Je vais vous accompagner à votre dortoir.


Nous montâmes donc au troisième étage, par un escalier de bois craquant, et arrivâmes sous les toits. Je restais ébahie devant cette grande pièce d'une vingtaine de lits.
Elle me désigna le mien, me montra le placard dans lequel je devrai ranger mes effets personnels.
Pour tous sanitaires, quatre lavabos sans eau chaude et des toilettes derrière un rideau, ceux ci sur un côté de la pièce. Sur le côté opposé se trouvait deux box : les chambres des sœurs surveillantes d'internat.


- Après avoir fait votre lit et ranger vos affaires, vous descendrez et on vous fera visiter les salles de classe et d'études ainsi que le réfectoire.

Avec maman, nous défîmes la première valise contenant draps et couverture et fîmes mon lit. Ceci fait, nous rangeâmes mes vêtements dans le placard, situé dans un petit couloir, et descendîmes. L'escalier craquait sous nos pas.

Une sœur nous attendait. Elle nous fit visiter les salles de classe et d'études avec des bancs de bois brut.
Nous passâmes ensuite au réfectoire.


- Vous n'aurez pas le droit de parler pendant les repas, à moins que la Directrice vous y autorise.
- Oui, ma sœur


Après cette brève visite, maman fut invitée dans le bureau de la Directrice afin de régler les derniers détails, puis repartit.
Je me retrouvais seule, parmi les autres pensionnaires : une quarantaine.
L'heure du repas approchant, on nous indiqua nos places que nous devrions garder toute l'année.
Avant et après chaque repas : la traditionnelle prière.
Le premier repas se déroula dans un silence de mort.
Un téléviseur trônait sur une étagère, mais il resta désespérément muet , lui aussi, durant tout le repas.
Une courte récréation ; et à 20h30, nous voici dans le dortoir.
Pas d'intimité ; chacune se déshabillant sous son peignoir, essayant de se protéger du regard des autres.
Après le lavage des dents et une toilette vraiment sommaire (pas de toilette intime) ; extinction des feux à 21 heures.


Voici ma première rentrée en internat.

« et rangé vos affaires »
Vision d’un internant bien imagé …austérité, sévérité et dépaysement sans doute, sourire en vous voyant trempées jusqu’aux os…tendres souvenirs !
Fort bien conté cette rentrée des classes, pour le moins, austère.
Bien vos dialogues.
Temps passé suivi du temps présent harmonieusement dispatché en votre texte.
( et rangé nos affaires )
Attention dans un texte comme en poésie, les chiffres doivent être écrits en lettres.


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4 Qu'importe la classe MATTHALE 6.63

Assis face au bureau, regardant mon cahier,
Je me sens le plus beau, devant mon encrier,
Un joli buvard rose, et l’histoire de Renard,
Je ne fais pas la prose, une histoire je vous narre.


La maîtresse si gentille dans ce petit village,
Elle veut sentir l’envie que nous restions sages,
Elle écrit au tableau ou nous cite Prévert,
Remplie de gentils mots, de paix ou de revers.


Une belle et grande cour, jeux de billes ou ballon,
Des pizzas cuites au four, pour kermesses, réveillons,
D’aiguilles en souvenirs, je me souviens des temps,
Bien pire que le zéphyr, Septembre dans le sang


Dés le début en fait et passant une classe.
Deux ans tous mes ainés de chaque mois qui passe,
Mais qu’importe les clefs, fermées dans une nasse,
Le savoir doit aimer, qu’importe le deux ou l’as.


Aucun « être » et « avoir » employés, bravo….mais écrit en vers et non en prose, quoiqu’il en soit bien imagé, je ressens le calme de la classe !
Hélas ! ce n'est pas une prose, mais une très jolie poésie en rimes suivies ( AA AA ) mais je l'ai aimée... Oui "qu'importe d'être premier ou second " la vie se charge de rétablir l'ordre des choses, à condition d'avoir un projet suivi...
Quel dommage encore une fois. (pensez à relire les consignes)


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5 La cloche Maurice! VEGA46 médaille d'argent 9.12

Mon dieu qu’il semble lourd le son de la cloche qui raisonne sous le ciel gris de septembre....J’ai pu l’entendre à trois reprises dans la cour de l’école primaire de Capdenac Gare....
J’allais enfin connaître, après une maternelle cousue main « d’époque », dans le petit village de Mas de Noyer où j’ai appris à pétrir la pâte à modeler un couple d’années, sous l’ œil noir et glacial d’une institutrice, qui déjà reconnaissait en moi, sûrement un talent d’artiste sculpteur, et qui me laissait réaliser mes œuvres en long en large et en travers tout en me gratifiant d’une paix royale...


Après une brillante maternelle plus deux j’allais enfin fièrement commencer mes études dans une grande école accompagné de mon frère à peine plus âgé que moi...
Immédiatement assis à ses côtés j’ai compris que le fond de la classe m’était assigné !....quelle délicate attention !...Mais peu importe, je disposais d’une bonne vue et déjà un grand homme pour mon âge, les trente petites assises devant moi n’allaient en aucun cas me gêner !.
Mon frère semblait moins éveillé pour son âge, la maîtresse se rapprocha de moi et me dit d’une voix sèche : toi Maurice tu t’occuperas de Didier...Tiens tiens déjà une responsabilité ici on me fait confiance !
J’allais vite déchanter, dans cet environnement public, je devenais sans le savoir un auxiliaire de vie scolaire, non rémunéré !...L’enfant aux deux ombres entrait déjà dans la vie active sans le savoir...


La tâche restait simple, il faut bien le reconnaître! Je devais subvenir à la déficience mentale de mon frère, dans tous les gestes de la vie quotidienne et m’organiser pour ne déranger personne...La porte de la classe donnant sur la cour de récréation se trouvait à deux pas de moi et l’ on m'avait laissé carte blanche: je pouvais à tout instant quitter la salle de classepour accomplir mon travail, qui je dois le reconnaître ne me déplaisait pas...
J’usais de mon intelligence pour agrémenter cette responsabilité sans lourdeur administrative...Il me semblait au tout début, qu’après l’institutrice, j’avais le poste le plus important!


Les jours passaient, je me désintéressais des paroles de cette intellectuelle qui dans des élans non contrôlés, je suppose, allait finir par me dire régulièrement « toi Maurice tu resteras un âne, tu ressembles à ton frère »...

Son état empirait de mois en mois, la deuxième ombre devenait pesante, il fallait que j'incarne le bouclier de ses humeurs changeantes avec la rapidité de l’éclair je passais les récréations près de lui pour le protéger...Je devais répondre à la sempiternelle question de l’ensemble des écoliers : qu’est-ce qu’il a ton frère pourquoi il est comme ça ?...
Je les remercie indirectement car peu à peu j’ai compris les différences entre mon aîné et moi même.


J’essayais de leur répondre et j’inventais des réponses qui ne les satisfaisaient jamais...

Devenu un saint Bernard, mon abnégation restait totale, mes pauvres parents, pris par le dur labeur de la petite ferme familiale, ne se doutaient de rien, les jours passaient ainsi cadencés par ce devoir fraternel...

Au deuxième son de cloche, l’année scolaire suivante j’assistais pour la première fois à l’appel des élèves pour le passage en classe de CE1....Inutile de vous dire que je n’ai pas entendu mon nom !....je devenais un redoublant, je méritais bien cette sentence même si inconsciemment mes grandes oreilles écoutaient le cours de la charmante dame, je ne faisais à l’écrit pas beaucoup d’efforts, mon travail restait ailleurs !...
Me voilà donc de retour, le banc ciré par mes fesses l’année d’avant, près de moi l’ombre devenait plus épaisse, par contre l’horizon se dégageait et je disposais d une vue imprenable sur le tableau !.


Ma tâche restait la même et je la connaissais par cœur ! Je me fixais l’objectif d’une bonne année scolaire néanmoins...
J’apprenais dans mon coin, tout me paraissait simple...la meneuse d’enfants pour autant ne me faisait pas de cadeau, pour ses yeux vitreux je figurais toujours l’esclave, l’âne au fardeau....
Ainsi l’année se passa, rien ne bougeat, un mal fou dans mon boulot...Peu importe je devais avancer malgré les brimades, la lourdeur du fardeau. Mon frère, malade mentalement et physiquement vomissait de la bile… Je n’ignorais pas ressentir un peu de honte devant lui, je faisais écran, j’essayais de tout prévoir, je le possédais à fond !....Il rentrait dans des colères monstres, je le calmais aussi rapidement que possible....
Troisième son de cloche, même sanction… Je ne bougeais pas du rang, je triplais le CP mais je ne comprenais pas car je commençais à connaître les cours, je pouvais presque remplacer l’enseignante !...dans mon fort intérieur je me fâchais !...
Mais j’ai rejoins mon bureau, le boulet au pied. Maurice demeurait nécessaire à Didier. On ne pouvait envisager sa scolarité si je ne restais pas à ses côtés....tout paraissait simple !
Je faisais deux têtes de plus que les petits assis devant moi, un sentiment de frustration m’envahissait mais que faire ? La grosse vache ne me faisait pas de cadeau, elle me traitait d’idiot ou d’âne, me faisait à nouveau remarquer ma ressemblance avec mon frère et que je devais m’en occuper...
L’année se passa, pesante… je portais une croix sur le dos, je fatiguais de plus en plus sous les coups bas des enfants dans la cour, qui pour moi devenait un enfer...
Quatrième son de cloche....je suis enfin sorti du rang j’allais connaître le CE1 quel soulagement !...mon frère allait prendre place près de moi, au fond de la classe, comme d’habitude !
L’instituteur m’a paru comme un dangereux bonhomme, coups de règle quotidienne ! Lorsqu’elle tombait sur nos petites têtes elle se cassait facilement !....
Même si rien n’avait changé dans mon emploi fictif je me rendais à l’école la peur au ventre....Je refusais ces conditions, je ressentais de plus en plus la fatigue, je voulais mourir..


Reconnu malade après une analyse sanguine, je fus hospitalisé au milieu de l’année scolaire....Chaque jour pendant plusieurs semaines, j’ai reçu des transfusions, je me remettais lentement, enfin seul et tranquille...

Puis est venu ce long temps de convalescence où mes parents ont enfin compris qu’ils devaient eux même protéger mon frère.

Je reprenais goût lentement à la vie...Jusqu’au jour où une gentille assistante sociale a insisté pour que j’aille faire un long séjour dans un centre héliomarin à Biarritz...
J’allais à nouveau remettre un pied dans l’enfer des hommes...Mais cela relève d’une autre histoire !



Mon amitié à tous ceux qui ont eu le courage de lire le message de la cloche de Pâques..Je viens d’écrire d’un trait un petit passage d’un début de vie sans importance, bien des enfants connaissent aujourd’hui des situations bien plus préoccupantes...

Une narration fort émouvante avec quelques pointes d’humour, très bel écrit.
L’on aimerait prendre ce petit garçon dans les bras…Je suis sûre qu’il est devenu quelqu’un de bien…
« je fus hospitalisé » hospitalisation au milieu de l’année scolaire / « puis est venu ce long temps de convalescence » après un long temps de convalescence…(afin d’éviter l’auxiliaire être)
Votre texte est splendide...Si tous " les ânes " (pauvres ânes ! eux qui sont si intelligents) pouvaient écrire comme vous venez de le faire...
Mon cœur s'est serré en vous lisant....Certains enseignants devraient prendre des leçons de psychologie
Honte à eux !
J'espère que la vie vous récompense pour avoir subi tant de souffrance morale...
Sans le savoir vous étiez un sur doué ....avec un grand cœur....Mais tout a ses limites.


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6 Incompréhension scolaire MATTHALE médaille de bronze 8.75

Ma pire année, la cinquième. La seconde cinquième.
On ne me demanda rien, je pouvais facilement passer en quatrième. Mais mon comportement servi d’excuse.
Je risquais aussi de tomber dans la même classe que la fille, j’habitais chez ses parents.
Je ne sais pas pourquoi, je ne le saurais sûrement jamais.
Entre rugbyman, fils d’agriculteurs et autres enfants « normaux ». Oui je faisais tâche.
Les trois quart de ma classe ne pouvait pas me voir.


Le jour de mon anniversaire, je dû être poursuivi par au moins 15 élèves qui ne voulaient qu’une chose : le fêter à leur façon. Au gymnase, à huit heures.
Je fini en haut des tuyaux de chaufferie, dans les couloirs, hors d’atteinte jusqu’à l’arrivée du prof.
Ils ne m’aimaient guère non plus, ces profs, Techno, Math, sport, encore une énigme…


Le reste de l’année passa sur le même ton, chaque jour, chaque récré, chaque attente au bus pour rentrer.
Toujours provoqué, en classe, avant le repas et après. Les lieux de rendez vous: le stade, les terrains d’athlétisme. Jamais huit mois ne furent plus long!


Je voulais la paix, je vécu la guerre. Des notes à plus de dix huit, l’ennui mortel de sentir la perte totale de temps. Avec des gens insupportables.
Perdre du temps, sombrer dans cette sorte de violence quotidienne, et devoir se défendre.
Ne rien demander, juste de vivre sa vie. Mais pas l’accord de beaucoup d'autres. Et personne ne peut penser à l’autre. Faisant ce que je pouvais, mais à force d’esquiver, un jour l’évitement ne se produit pas.

Triste passage, qui rend plus fort, détruit ou rend destructif, triste, méfiant et qui gâche bien des études.


Un bon témoignage, bien relaté.
Quel calvaire ! malheureusement beaucoup d"enfants très doués le subissent en silence,
ce qui m'est intolérable est de penser que certains enseignants ferment les yeux sur ces harcèlements gratuits, ils ne savent pas le mal qu'ils font à ces élèves qui ne demandent qu'à être compris et soutenus, et par leur faute, une vie peut-être gâchée...
« jamais 8 mois ne furent plus longs » ne m’apparurent …afin d’éviter l’auxiliaire être
Je ne saurai
De tristes souvenirs face à des enseignants et des élèves dépourvus de bonté…hélas les têtes de turc existeront toujours


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7 Souvenances écolières... PROSE16 médaille d'or 9.92

Les aiguilles du temps valsent à l'envers ! La cloche étincelante de l'école de mon enfance, toute déboussolée, sonne à toute volée !
Nous voilà transportées, ma sœur aînée et moi, dans la vaste cour où trônent deux majestueux marronniers au feuillage vert brillant, ombrageant au printemps les bancs de bois, les embellissant de leurs belles grappes rouges.
Maman a joliment tressé nos cheveux roux et posé des rubans blancs, repassé nos blouses brodées, blanchi nos sandalettes assorties à nos socquettes...
Je serre fort la main de ma grande sœur, j'appréhende la rentrée en cours préparatoire, ce grand saut dans l'inconnu me fait trembler !


Après l'appel des élèves, en franchissant le seuil de ma classe, des effluves caressent mes narines, que je sens encore aujourd'hui en fermant les yeux...kyrielles d'odeurs de craie, d'encre, de papier et de cire.
J'aime les jolis encriers blancs insérés dans nos pupitres !
Au tableau noir, la maîtresse écrit son nom, Madame Ringeard, que je n'ai jamais pu oublier, vous saurez pourquoi un peu plus tard...
Fière d'étrenner mon plumier flambant neuf, je sors mon porte-plume et le trempe dans l'encre violette, je trace mon prénom et mon nom sur le cahier Clairefontaine immaculé...
Je déteste Madame Ringeard qui m'oblige à écrire de la main droite, moi, gauchère de et pour toujours, je tache mon cahier avec ma « patte gauche » comme elle dit !!


Des fenêtres de ma mémoire s'envole une ribambelle de souvenirs lumineux, des récréations avec le jeu de la marelle, touchant le ciel, ma tête frôle les étoiles...déjà rêveuse !
Garçon manqué, je me plais au lancer de billes avec les garçons, et je gagne (ou ils me laissent gagner...) de magnifiques agates aux couleurs du temps...
Envolées de rires, de pleurs et de cris, engueulades suivies de bousculades pas vraiment méchantes, avec punition à la clé !
La corde à sauter, « fastoche » me dis-je, jusqu'à la « gamelle » qui m'orne, un mois durant, les deux genoux d'une croûte peu reluisante !
Le préau où l'on se réfugie pour cause de pluie, où s 'échangent les confidences, les émois de bisous consentants ou volés...


En classe, élève appliquée, j'affectionne les récitations, (la poésie me gagne!), les dictées, les rédactions. Je me souviens encore très bien du « petit bled » de grammaire !
Les sciences naturelles, nommées en classes primaires « leçon de choses » me passionnent, car elles m'apprennent la Nature qui intègre mon quotidien, où j'aime flâner, admirer en rêvassant ...
Les bûchettes multicolores pour apprendre à compter m'ont conquise ! Bien que douée pour le calcul mental, des années plus tard je reste définitivement fâchée avec les mathématiques ! Remplacer des chiffres par des lettres me semble totalement et définitivement aberrant !


Je vous ai déroulé un des rubans de mon enfance et vous remercie de votre venue dans la cour de mon école...
Précieuses réminiscences que je préserve entre les pages du Livre de ma vie, que je partagerai avec vous dans une prochaine prose...


Fort belle écriture qui m’a transportée dans le jardin de vos souvenirs…J’ai connu tout cela : buchettes, encriers en porcelaine, encre violette, la cour de récré et le préau…et le fameux « Bled) dont j’ai encore des exemplaires…
Un récit très vivant, touchant, émaillé de petits détails familiers,
me rappelant mes rentrées des classes. J'ai aimé.
Ma mère était gauchère et savez-vous ce que les enseignants lui ont fait ?
Ils lui ont attaché la main gauche dans le dos !!!!
Ignorant les dégâts que cela pouvaient causer... Ils contrariaient les deux hémisphères de son cerveau,
résultat : elle a toujours confondu sa gauche et sa droite....
Une très belle conclusion assortie d'une promesse... une suite en prose.... Merci.



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8 22 Septembre 1963. FYSCO 8.5

Le Dimanche 22 septembre 1963 vers 19h, mes parents me disent au revoir. Dans deux mois je serai âgé de onze ans et ils m'abandonnent dans ce pensionnat religieux pour huit années. Alors, d'un seul coup, l'abîme immense de ma solitude me tombe sur le coeur. Autour de moi, dans cette grande cour fermée de hauts murs, rôdent des fantômes, des ombres occultes, d'autres êtres inconnus et hallucinés, des spectres, des ectoplasmes effrayants et me voilà dans un vide total.

Enfermé dans une prison religieuse, je constaterai plus tard l'horrible et strict régime militaire digne du dix-neuvième siècle où je me trouve ( ni journaux, ni radio, ni télévision ). Lever tous les jours six heures du matin pour la chapelle...
( dans cinq années, mai 68 équivaudra pour moi à juin 44 ).


Je savais depuis longtemps que le père Noel n'existait pas mais là je comprends en quelques centièmes de secondes ce que les humains refusent absolument depuis des millénaires, leurs peurs du fond des âges, l'immensité du gouffre qui les terrorise, la ruine de tous leurs espoirs, les abîmes monstrueux qu'ils nient énergiquement et inconsciemment, l'espace infini de leur incompréhension de vivre à jamais seuls dans l'univers, tout ce qu'ils rejettent jusqu'à s'entretuer dans la terreur de se tromper et pour faire triompher leur aveuglement, leurs croyances invraisemblables comme la résurrection, la vie éternelle et mille fariboles, calembredaines, sornettes, billevesées et autres fumisteries, tout cela pour se bercer d'illusions et éviter de regarder la vérité en face !...donc là, j'ai un flash de clairvoyance, je comprends instantanément l'incroyable, l'inimaginable, l'inconcevable, l'irresponsable, l'intolérable, l'abjecte, l'indicible, l'infâme, l'odieuse, la fondamentale vérité: Dieu n'existe pas.

Un déferlement de mots qui portent à réflexion. Cependant j’aurais aimé un paragraphe relatant le comportement des enseignants et des autres élèves, bref la vie scolaire en cette « prison »…Je suis restée un peu sur ma faim
Bel écrit...une rentrée des classes peu commune, mais bien réelle !
Une sorte d'avant-goût de l'armée, presque, et pourtant religieux...Briseur d' enfance
avant l'heure et comme vous le définissez bien en fin de texte, qui mène à des réflexions lourdes de conséquences....une clairvoyance du monde tel qu'il est...
Sans appel est votre verdict ...on ne peut que le comprendre. (J’ai un flash : emploi de l'auxiliaire avoir )


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HORS CONCOURS

Un bol d’amour IBOUJO

C'est le jour J pour les écoliers, les affaires prêtes, Maman a veille avec Léa que rien ne manque dans la sacoche rose, de marque, s'il vous plaît ! pesante, l'enfant portera sur le dos la dose,
Mais la schématisation d'un dessin animé connu et aimé dessus le sac : Léa se sent prête pour sa première rentrée au Collège, un sou neuf des pieds à la tête !
Et pour parer au coup de fringale, maman prépare *un Bol. D'Amour * chocolaté, de bonnes tartines beurrées et sa confiture préférée aux fraises du jardin, De quoi tenir jusqu'à midi, avant la cantine scolaire !


Souriante, la petite retrouvera des amies et amis du Primaire. La différence: le changement de classe, chaque heure pour chaque matière.
Mais l’enfant bûchera pour devenir Première avec les Félicitations du Conseil des Professeurs à l'unanimité.


Dans la cour du Collège, une ancienne bâtisse, les escaliers cirés sentent bon le propre,
Bientôt la cloche sonnera, les noms appelés, et chaque élève dévalera, jusqu’à la classe indiquée,


Premier contact avec Madame le Censeur, sévère d'allure avec son chignon et son tailleur gris, ajusté, premier contact, avec le Professeur Principal aussi, Léa écoute attentivement les recommandations, la marche à suivre, les punitions,

Tout le monde à le même tablier bleu, le nom brodé au point de croix rouge, pour les garçons, une cravate bleu et un chandail rouge.
La rentrée vient de se faire, bien en rangs sous le regard des surveillants,


Maman présente pour la sortie,
Aura préparé un bol de lait- chocolat pour le goûter,
Et des câlins d'amour pour accompagner ce que Léa raconte...


Ps
Léa... C'est. Moi...
Première rentrée en Sixième À,
au Collège Jean Mace de Lille'..
11 ans, Année 1955
les souvenirs émergent, graves comme ceux qui suivront
Le temps d'aller au Baccalauréat pour une entrée en Fac...après une Première S.....


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Les temps de la rentrée Llumierelive

Ma mère se refusant à m’inscrire en maternelle je rentrais donc en cours préparatoire pour mes 6 ans.
Je me souviens encore des minutieux préparatifs: cartable en cuir marron foncé avec trousse « porte feuilles »de même couleur enfermant une panoplie d’objets qui me semblaient prodigieux…règle, porte plumes, compas, équerre, rapporteur, le tout en plastique rouge, et également gomme, taille crayon, crayons noir et de couleurs, chacun dans leur compartiment respectif.
Papier buvard, boite de peintures, pinceaux, craies, ardoise avec éponge et chiffon, plumes « Major » complétaient ce que je comparais comme des trésors !
Et les séances d’essayages chez la couturière à laquelle Maman avait confié le travail sur mesure de mes tabliers noirs. En fait il s’agissait plutôt de véritables robes avec manches longues, plis et fronces réalisées en une popeline satinée et surmontées d’un col claudine blanc et amovible. J’allais ainsi faire une rentrée me distinguant des autres élèves qui portaient des blouses multicolores !


Je me sentais exaltée à l’idée d’aller en classe mais Maman ne pouvait dissimuler ses larmes, voyant cette « séparation » mettre terme à ma petite enfance.
Les yeux rougis elle me conduisit un matin d’octobre à ma première école…
Elle me tenait fébrilement la main, moi j’aurais voulu courir et sautiller devant elle, impatiente de connaitre ma maitresse et mes compagnes.
Arrivant enfin devant l’école de la rue Damrémont, elle du me laisser entrer. Elle pleurait en sanglots refoulés (merde, jefais de même en écrivant ces lignes) et je me rappelle lui avoir dit (où peut être me l’a-t-elle rapporté) « Mais Maman, pleure pas, faut bien que j’apprenne à lire et à écrire ! »


Mais j’ai compris son chagrin des années plus tard lorsque moi aussi j’ai du accompagner mon fils.
J’aurais voulu le retenir plus longtemps près de moi mais il réclamait l’école !
Donc en cours de trimestre il a fait sa première et dernière année de maternelle.
Je ressentais un déchirement intense…Je perdais mon bébé !
Lui, heureux, la tête haute il ne faisait cas de moi restée plantée sur le trottoir, à le suivre désespérément des yeux, à voir sa petite tête blonde se confondre à celles des autres...
Rentrée à la maison, je me suis mise à pleurer comme une madeleine, incapable de faire quoi que ce soit…Mon attention rivée sur la pendule, décomptant les heures, les minutes, les secondes…Un temps fou avant de le récupérer pour le déjeuné !


Les années ont défilées et cette fois ci le tour de ma fille !
J’ai de nouveau revécu ces instants de séparation, tout en voulant me montrer forte...
Je l’ai accompagnée dans sa classe, avec les autres mamans.
Tout allait très bien, jusqu’à ce que nous allions partir…Là, une petite fille s’est mise à crier, puis un petit garçon, puis à l’unisson tous se sont mis à hurler, à sangloter désespérément.
Afin de mettre un terme l’institutrice a détaché les petits qui s’accrochaient aux pans des robes ou des pantalons maternels !
Une image épouvantable me vint à l’esprit : l’arrivée de ses trains à Dachau, à Auschwitz où les enfants étaient arrachés des bras de leurs mères …
De nouveau abattue je suis rentrée chez moi en larmes, les yeux fixés sur ma montre, accablée, restant avachie comme une loque sur le canapé…
Lorsque ma fille est entrée en 6ème, parents et élèves se trouvaient réunis dans la cour…Je discutais avec une autre maman, mais lorsque la sonnerie a retenti, je ne sais pourquoi, je me suis mise brusquement à pleurer sans pouvoir m’arrêter !


Et les années se sont succédées à une vitesse vertigineuse…Cette fois ci, j’incarne le rôle de grand-mère ! L’année dernière mon Noé effectuait sa première rentrée ! La veille, en repassant ses affaires je n’ai pu contenir mes larmes…Nul besoin de spray sur les plis de son pantalon !
Le lendemain nous l’avons accompagné, mon fils, ma fille et moi…
Noé n’a fait aucune difficulté ! Sa mère par contre pleurait sur le chemin du retour.


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Sur le chemin de l'école...LYS


Comme j'aimerais revenir en arrière ! reprendre le chemin de l'école avec toutes mes illusions, celles d'apprendre en toute sérénité, le comment et le pourquoi des choses...
Une recherche, celle du savoir, la plus belle mais la plus complexe car en fait son invisible ruban sans fin, nous interpelle tout au long de notre existence...
Chaque rentrée des classes pour moi...Une grande torture, maux de ventre que l'on explique tel un
rattachement à la mère...L'adieu à l'enfance...une sorte d'accouchement de l'éveil à la vie extra-utérine...pour aller vers je ne sais quel miracle !
L'école, un mot magique mais redoutable, une grande bouffée d'adrénaline pourvu que l'on n'en goûte pas l'amertume en fin de mois, en ouvrant ce drôle de feuillet officiel, appelé livret scolaire ! tombant comme une sentence, faisant parfois fi de nos immenses capacités, qui vous catalogue et vous suit sans que vous ne vous en rendiez compte...Il faut beaucoup de force morale pour lutter contre les injustes annotations écrites en rouge, remettre cent fois ses efforts en lice...
En fait, le but initial de cette institution paraissant si froide, nous pousse au bout du compte, à développer une combativité devant les pièges tendus sur le bord d'une longue route terrestre, menant à l'accomplissement d'une vie, gratifié éventuellement, de reconnaissance, d'une certaine valeur auprès de nos congénères....ouverture acquise par des voies souvent détournées...
Alors, je m'interroge encore sur la façon d'aborder le savoir... A la " Fabre d’Églantine " ou bien à la " Françoise Dolto " ?
Ne vaudrait-il pas mieux ouvrir le cœur et l'âme des enfants candidats à la recherche, au contact de la nature ? leur apprendre à respirer le parfum de la connaissance en excitant leurs désirs personnels sous forme de jeux sportifs, musicaux et intellectuels ? Il semblerait qu'une écoute personnelle mènerait aux marches de l'éclosion de petits génies en herbes... Mais là, à mon sens, il faudrait refaire le monde et le chemin à l'envers... effacer la notion de profit matériel et développer sans verdict, les dons de chacun...

Un paradis à jamais perdu...
 
Dernière édition:

Cortisone

Maître Poète
#3
Serait il possible d'avoir une fourchette pour le nombre de lignes. (Minimum et maximum) ?
Merci
 

lilasys

Maître Poète
#10
en police Times New Roman taille 22)

Hé ho c'est tout? Purée j'aime pas 22 la poulaille et Times New Roman !!! On cherche à nous faire craquer? On cherche la complication? On cherche à m'énerver? On cherche HEU quoi en fait?

Il y a plus de rentrée , on sait plus comment ça marche , les rayons scolaire sont plus mon soucis,
C'est pas un peu gros cette taille c'est à se casser la pipe ....Purée les juges ont besoin de lunettes? Ou quoi un labrador ?


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#12
police Times New Roman taille 14 c'est du chinois pour moi. Qu'est ce que c'est que ça c'est une contrainte impossible. Déjà le thème, à l'âge adulte il est impossible de se souvenir d'une rentrée de classe. Encore un thème irréalisable malheureusement
 
#13
en police Times New Roman taille 22)

Hé ho c'est tout? Purée j'aime pas 22 la poulaille et Times New Roman !!! On cherche à nous faire craquer? On cherche la complication? On cherche à m'énerver? On cherche HEU quoi en fait?

Il y a plus de rentrée , on sait plus comment ça marche , les rayons scolaire sont plus mon soucis,
C'est pas un peu gros cette taille c'est à se casser la pipe ....Purée les juges ont besoin de lunettes? Ou quoi un labrador ?


Afficher la pièce jointe 19150
Déjà il faut savoir comment faire pour ce truc de police. Comment font les gens comme moi qui n'ont pas d'ordinateur et travaillent sur téléphone mobile
 

lilasys

Maître Poète
#19
désolée...je remets toujours les poèmes participants sur page concours en cette police et à cette taille...je ne vois pas pourquoi j'en changerai! ;)
Certains ne sauront pas ce que c'est !!!!Voilà un soucis .....Explication oblige
En haut de mon commentaire il y a des lettres , des signes
Cliquer sur le A il indique un style d'écriture ou on a plusieurs choix
Cliquer sur le Ti il indique différentes tailles d'écritures
Avant poser votre texte ,soulignez le comme pour faire un copier coller et faites le cliquer A et le cliquer Ti, l'un après l'autre sans revenir au texte à poster cliquez à côté du texte il sera en 22 et police Times New Roman
Difficile d'expliquer ainsi

C'est la rentrée des classes je suis excitée,mon cartable tout neuf ne porte de coups de poings.Je suis belle avec ma robe et mes chaussures offerte par mamie ...C'est un jour chaque année que personne n'oublie .........

Ces phrases qui suivent sont en police Times New Roman , taille 22

C'est la rentrée des classes je suis excitée,mon cartable tout neuf ne porte de coups de poings.Je suis belle avec ma robe et mes chaussures offerte par mamie ...C'est un jour chaque année que personne n'oublie .........


Si quelqu'un peut mieux expliquer merci pour les participants ......

Si quelqu'un peut mieux expliquer merci pour les participants ......
 
Dernière édition:
#20
Certains ne sauront pas ce que c'est !!!!Voilà un soucis .....Explication oblige
En haut de mon commentaire il y a des lettres , des signes
Cliquer sur le A il indique un style d'écriture ou on a plusieurs choix
Cliquer sur le Ti il indique différentes tailles d'écritures
Avant poser votre texte ,soulignez le comme pour faire un copier coller et faites le cliquer A et le cliquer Ti, l'un après l'autre sans revenir au texte à poster cliquez à côté du texte il sera en 22 et police Times New Roman
Difficile d'expliquer ainsi

C'est la rentrée des classes je suis excitée,mon cartable tout neuf ne porte de coups de poings.Je suis belle avec ma robe et mes chaussures offerte par mamie ...C'est un jour chaque année que personne n'oublie .........

Ces phrases qui suivent sont en police Times New Roman , taille 22

C'est la rentrée des classes je suis excitée,mon cartable tout neuf ne porte de coups de poings.Je suis belle avec ma robe et mes chaussures offerte par mamie ...C'est un jour chaque année que personne n'oublie .........


Si quelqu'un peu mieux expliquer merci pour les participants ......

Si quelqu'un peu mieux expliquer merci pour les participants ......
Vous êtes sérieuse vous souvenez de cette chose ? La rentrée des classes. Je vais en faire un imaginaire plutôt franchement ça ne m'a pas plus marqué que tout ce que je faisais enfant adulte on ne s'en souviens plus c'est dégueulasse de pénalisé des gens en mettant des thèmes impossible