J'ai écris ce poème suite au concours qu'il y a eu sur le thème du souvenir de la rentrée des classes. Les consignes étaient verbe être et avoir prohibés - écrire en prose
C'est la première fois que je me lance dans cet exercice. N'hésitez pas à me dire si pour vous c'est bien de la prose..!
SOUVENIR DE RENTREE DES CLASSES
Ah la rentrée des classes… Quel bon souvenir ! Début septembre, en toute convivialité, les élèves se retrouvent, le cœur en joie. Ils se taquinent, se chamaillent, échangent des banalités comme leurs vacances d’été ou le dernier jeu vidéo branché à ne surtout pas manquer...
Puis arrive le proviseur !
Celui-ci prononce le discours de bienvenue et rappel le civisme à adopter en ces lieux. Face à cette élocution, toute l’assemblée feint de tendre l’oreille et ainsi démarre l’année.
La plupart des jeunes gardent ce souvenir, sauf une adolescente…
Pourtant la veille au soir, elle prit soin de vérifier ses affaires ; stylos, criterium, gomme et stabilos présents dans la trousse, tous les livres achetés et soigneusement emballés avec le fameux « protège-livre », les cahiers de différents formats prêts à l’emploi, sans oublier, délicatement dépliés sur une chaise… sa tenue de cours !
Après trois ans de harcèlement dans ce collège, elle mérite une rentrée des plus paisible ! Moralement et psychologiquement affectée par le comportement de ses camarades à son égard, le plus important à son sens, reste de passer inaperçue.
Le lendemain matin, un brin anxieuse suite au calvaire subi les années précédentes, son père l’amena en voiture. Quelle ne fut pas son angoisse lorsqu’elle aperçut des travaux au bout de la rue ! Ceux-ci ralentirent considérablement la rapidité du trafic et la jeune fille fut déposé devant le portail du collège avec quinze minutes de retard !
Intérieurement elle paniqua. Aucun surveillant présent au portillon, très mauvais présage.
Très angoissée, l’adolescente entama des exercices de relaxation et compta jusqu’à trois.
Une grande inspiration et une expiration… inspiration… expiration… inspiration… expiration…
Elle attendit quelques secondes puis pénétra dans l’enceinte du collège pour s’avancer dans la cour à pas fébrile. Un attroupement apparu au loin. Image furtive, peu rassurante. Enfin à hauteur du groupe, son inquiétude prit de l’ampleur. Tous les élèves, en rang deux par deux, chacun dans leurs classes à écouter le discours du proviseur. Elle qui voulait passer inaperçu, se fondre dans la masse…
Son arrivée provoqua une gêne, un flottement. Un silence de plomb s’abattit dans l’air.
Le regard des autres la gêna terriblement, fixés sur elle comme l’ennemi à abattre.
Le proviseur stoïque, hébété, ne sachant quelle attitude adopter.
Se sentant honteusement salie et humiliée, voire rejetée, elle voulut pleurer. Au lieu de cela guidée par sa dignité, elle reprit sa marche calmement, le regard lointain en ignorant la foule. Le proviseur continua son laïus ce qui dissipa l’incident. Elle dut traverser tout le hall pour trouver sa classe.
Ce souvenir resta à jamais gravé dans sa mémoire d’étudiante. Toute l’année elle fut cataloguée comme étant « l’ovni du collège » incapable d’arriver à l’heure le jour de la rentrée.
C'est la première fois que je me lance dans cet exercice. N'hésitez pas à me dire si pour vous c'est bien de la prose..!
SOUVENIR DE RENTREE DES CLASSES
Ah la rentrée des classes… Quel bon souvenir ! Début septembre, en toute convivialité, les élèves se retrouvent, le cœur en joie. Ils se taquinent, se chamaillent, échangent des banalités comme leurs vacances d’été ou le dernier jeu vidéo branché à ne surtout pas manquer...
Puis arrive le proviseur !
Celui-ci prononce le discours de bienvenue et rappel le civisme à adopter en ces lieux. Face à cette élocution, toute l’assemblée feint de tendre l’oreille et ainsi démarre l’année.
La plupart des jeunes gardent ce souvenir, sauf une adolescente…
Pourtant la veille au soir, elle prit soin de vérifier ses affaires ; stylos, criterium, gomme et stabilos présents dans la trousse, tous les livres achetés et soigneusement emballés avec le fameux « protège-livre », les cahiers de différents formats prêts à l’emploi, sans oublier, délicatement dépliés sur une chaise… sa tenue de cours !
Après trois ans de harcèlement dans ce collège, elle mérite une rentrée des plus paisible ! Moralement et psychologiquement affectée par le comportement de ses camarades à son égard, le plus important à son sens, reste de passer inaperçue.
Le lendemain matin, un brin anxieuse suite au calvaire subi les années précédentes, son père l’amena en voiture. Quelle ne fut pas son angoisse lorsqu’elle aperçut des travaux au bout de la rue ! Ceux-ci ralentirent considérablement la rapidité du trafic et la jeune fille fut déposé devant le portail du collège avec quinze minutes de retard !
Intérieurement elle paniqua. Aucun surveillant présent au portillon, très mauvais présage.
Très angoissée, l’adolescente entama des exercices de relaxation et compta jusqu’à trois.
Une grande inspiration et une expiration… inspiration… expiration… inspiration… expiration…
Elle attendit quelques secondes puis pénétra dans l’enceinte du collège pour s’avancer dans la cour à pas fébrile. Un attroupement apparu au loin. Image furtive, peu rassurante. Enfin à hauteur du groupe, son inquiétude prit de l’ampleur. Tous les élèves, en rang deux par deux, chacun dans leurs classes à écouter le discours du proviseur. Elle qui voulait passer inaperçu, se fondre dans la masse…
Son arrivée provoqua une gêne, un flottement. Un silence de plomb s’abattit dans l’air.
Le regard des autres la gêna terriblement, fixés sur elle comme l’ennemi à abattre.
Le proviseur stoïque, hébété, ne sachant quelle attitude adopter.
Se sentant honteusement salie et humiliée, voire rejetée, elle voulut pleurer. Au lieu de cela guidée par sa dignité, elle reprit sa marche calmement, le regard lointain en ignorant la foule. Le proviseur continua son laïus ce qui dissipa l’incident. Elle dut traverser tout le hall pour trouver sa classe.
Ce souvenir resta à jamais gravé dans sa mémoire d’étudiante. Toute l’année elle fut cataloguée comme étant « l’ovni du collège » incapable d’arriver à l’heure le jour de la rentrée.