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Résultat du concours Sous le ciel de l'hiver

#1
CONCOURS : Sous le ciel de l’hiver

sous ciel d'hiver.gif

Du 23 janvier au 3 février Résultats 6 février

Thème :

Laissez votre imagination vagabonder sous le ciel de l’hiver

Consignes :

4 quatrains en ABBA (rimes embrassées)

Rimes riches, féminines/masculines ou masculines/féminines alternées
attention: les féminines/masculines ou masculines/féminines doivent également être embrassées, au rythme du ABBA






Attention à l’orthographe, accords et ponctuation


Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaire
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes


Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur ma MP




Chef de jury : Llumierelive


************



Médaille d'or LILASYS 9.53
Médaille d'argent LILASYS 9.30
Médaille de bronze Margho 9.04



1 Jour blanc MARGHO 7.34

Quand, au petit matin, les étoles éthérées
Montent de la vallée, arabesques brumeuses,
Et cachent doucement, en volutes charmeuses,
Les forêts enneigées et les cimes acérées…


Alors que le brouillard enlace les villages
Dans la combe blottis comme chats en portées
Et rejoint les hameaux aux pentes essartées,
En valse hésitation et doux batifolages…


Quand le ciel et la terre, mêlés intimement,
Mélangent leurs contours en de douces épousailles
Comme amants attendris au temps des reposailles,
Epanouis et confiants en leur enflammement…


Dans ma ferme là-haut, suis-je toujours sur terre,
Ou déjà dans le ciel ? Douce dissociation…
Avec l’air faire corps. Etrange sensation

De chevaucher les nues pour côtoyer Aether.


De beaux paysages hivernaux, les accords à revoir de plus près (dans la combe blottis)
Et les rimes demandées parmi les consignes
1er et 2ème quatrain, que des rimes féminines…Fort poétique au demeurant
Lecture superbe émaillée de belles métaphores telle :
"Dans la combe blottis comme chats en portées..."
Respect de l'alternance des rimes sauf en vos quatrains 1 et 2 ( rimes toutes féminines )
Belles rimes riches.

*********
2 Invasion MARGHO 8.75

Les brumes matinales, d’une lente ascension,
Ombrent le paysage en touches hésitantes,
Charment les environs d’ambiances inquiétantes
Et, de morne journée, délivrent l’annonciation.


Grisant d’un tulle épais les neiges éclatantes,
Mouvantes et ondulantes, comme en divagation,
Envahissant l’espace, avides en prédation,
Elles s’approprient les flancs des combes consentantes.


Sans s’alarmer jamais de cette violation,
De l’issue du combat , par avance, acceptante,
La terre se soumet à la brume existante
Ainsi que pénitent recherchant expiation.


Mais un miracle rompt l’invasion attristante :
Un rayon de soleil balaie l’humiliation,
Lave l’affront subi, sans nulle médiation,
Et rend à nos collines séduction envoûtante.


Séduisant ce texte comme dans votre dernier vers, voir une neige envoutant
Elle l'est
Vous m'avez "attirée* par votre écriture aisée à lire et vos dons d'observation
Un beau talent
Belle alternance de féminines et masculines, belle musicalité pour ce tableau de maitre
Un régal que cette lecture poétique.
Respect total de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
Belles rimes riches.


*********

3 Une veillée aux étoiles LUCIE MATHIS 8.44

Dans la nue que le bleu quitte lentement
La clarté vespérale peint la voûte céleste
Des étoiles zèbrent le ciel par touche modeste
La Voie lactée hivernale traverse le firmament.


Que vous soyez en ville ou en pleine nature
Il est temps de revêtir des vêtements chauds
Pour admirer le majestueux défilé, le grand show
Des constellations qui ornent Orion et sa toiture.


Du crépuscule jusqu’au petit jour
Le Taureau, les Gémeaux, la Licorne joueuse
Le Petit, le Grand Chien, la brillante Bételgeuse
Viennent entourer l’arche et l’enveloppent d’amour.


Bien sûr, il fait froid et glacial même…
Cependant, Sirius avec son éclat exceptionnel
A attiré votre regard vers ce ciel sensationnel
Offrant une nuée d’objets à contempler sans barème…


Un hiver, le votre, et son ciel dégagé
Puisque vous nous nous menez vers la voie lactée couronnée d'étoiles
Une attirance pour elles?
Elles sont belles et savoir les reconnaître est digne de * longue vue*
Je me suis laissée embarquer par vous Capitaine! I
Quelques rimes suffisantes ( céleste/modeste, jour/amour)
La ponctuation fait quelquefois défaut mais ce ciel étoilé reste envoutant
Très beau poème alliant savoir et contemplation céleste.
Respect total de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
Rimes riches sauf : chauds et show....jour et amour ( rimes suffisantes )


**********
4 Nuit d'hiver MARGHO médaille de bronze 9.04

Une étrange clarté, opaline et laiteuse,
Surprend la nuit d’hiver en son ciel dégagé.
L’astre se vient mirer, bref instant passager,
Sur les premières neiges à la douceur ouateuse.


Lorsque le vent du nord, soudain découragé,
Cesse subitement ses plaintes chuchoteuses,
Le firmament se vêt de toges duveteuses,
Se couvre peu à peu, sombre et ennuagé.


La lune voile alors sa rondeur capiteuse.
Un changement de temps se laisse présager
Et de nombreux nuages, en les cieux propagés,
Augurent survenue de manne prometteuse.


Les espérés cristaux, de l’hiver messagers,
Envahissent l’espace en nuées cotonneuses
Et recouvrent le sol de couches vaporeuses,
Synonymes de jeux et plaisirs partagés…



Je viens de découvrir un bel écrit
Le vocabulaire m'a plu, Il apporte à vos paysages hivernaux, ce côté ouatine et brillant
Rien à dire sur votre style d'écriture qui coule devant les yeux.
Tout en euse et en ger…Belle recherche, fort poétique, bravo !
Quelques rimes suffisantes ( dégagé/présagé, découragé/ennuagé
Comme j'ai aimé cette observation annonciatrice de prémices hivernaux,
vous les décrivez avec réalisme mais aussi avec poésie.
Respect total de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
Belles rimes riches.
***********
5 Ciel d'hiver en vers FREDERIC REBOUL 7.16

Grisaille, fait qui fait que nous ayons des failles.
Excusez-moi, temps, bail, ciel d’hiver qui rend
Froid ? Bonhomme de neige, fonds, comprends...
Ciel de plomb, le soleil, des nuages, je baille.


Le plus audible possible avec moyens.
Hiver, tu nous fais cogiter, nous enlise,
Je préfère lire et écouter lettre à Élise.
Je suis le moyen, loin d’être le doyen.


Sous cieux, heureux, enlevons voiles.
Gris mais jamais aigri, jamais noir.
Nuées hivernales banales, veux savoir.
Mal à voir celle du berger, les étoiles.


Au mieux, petit Jésus me l’expliquera,
Miel d’univers, sur la belle piste.
Sous le ciel d’hiver, longue, la liste.
Sages, des ondées, on appliquera...



Quelques images réfléchissant les intempéries
Mais une lecture hachée due à vos césures, trop répétées
Lecture quelque peu haché mais agréable…Ne pas couper le phrasé :
« le ciel d’hiver qui rend » à la ligne « Froid »…
J’aime le « sous cieux »…voiles/toiles, noir/ savoir rimes suffisantes
Dans un style très personnel qui demande une relecture, vous nous livrez
vos états d'âme sous le ciel de l'Hiver.
Respect total de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains
Rimes riches sauf : rend et comprends... noir et savoir ( rimes suffisantes )


*********

6 Sous les saisons hivernales... GARIBALDI 7.33

Sous le ciel de l’hiver rigoureux…
La neige danse à travers la monotonie…
Quelques chants résonnent comme une glaciale symphonie…
Et ainsi les bancs se vident de leurs nombreux amoureux….


L’immense nature régale de par sa saison brillante en cristaux…
Et tombe sur le monde un paisible manteau blanc…
Les arbres nous font découvrir leurs parures de diamants…
Et ainsi migre la vie, de nos tendres animaux…


Sous le ciel de l’hiver ciselé…
Le froid devient sournois et parfois nous fait fléchir...
La terre simplement ne peut que s’avachir…
Et ainsi nos lacs se transforment, en miroirs argentés…


L’immense nature dicte la trêve fondamentale…
Au coin d’un bon feu, main dans la main…
Une bonne soupe pour ouvrir la faim…
Et ainsi passeront les saisons hivernales…

Un bel ensemble
Veillez cependant à relire, les coordinations les « Et » surtout sont de trop
Inutile d'alourdir la lecture
2ème et 3ème quatrain : que des rimes masculines…
Beaucoup de rimes suffisantes ou pauvres ( cristaux/animaux, ciselé/argen….
J’apprécie les derniers vers de chaque quatrain « Et ainsi »…sorte de ritournelle musicale
Toutefois certains vers sont trop longs et coupent l’harmonie de lecture
Saison d'Hiver toute en silence, en douceur et en beauté.
Respect de l'alternance de rimes sauf entre vos 2ème et 3ème quatrains
Rimes riches sauf : Banc et diamants ... cristaux et animaux ...
ciselé et argentés ... faim et main ( rimes pauvres )

*********
7 Sous le ciel de l’hiver RAYMOND3 8.31

Les couleurs se fondent dans l’aube matinale
Au sol le gel fixe les feuilles sous les pieds
D’un agréable bruissement de papetiers,
Laissant là l’empreinte sur la sente pastorale.


L’horizon éventré, sous un ciel encensé
Disperse ça et là un nuage en dentelle,
Qui vient se déverser comme une cascatelle
Avec un bruit d’enfer, aux virages insensés.


La balance des heures à midi complimente
La halte au cabanon du berger et son chien,
Devant ce feu un long regard à son gardien,
Bref instant de repos, qu’un encas agrémente.


Là-haut vol fugitif de l’aigle bat son plein
Vire d’un seul regard, un froissement d’aile,
Sur les cimes enneigées, font la montagne belle
Telle bondit la clarté de l’hiver froid, serein.


Quelques rimes suffisantes (matinale/pastorale, chien/gardien……
Une vision très poétique
" La clarté d'un hiver serein"
Une déclinaison de l'hiver splendide
Emballée par votre écrit que j ai bu comme du petit lait
belle images et une ambiance qui ne m'a laissé indifférente
Sous le ciel d'Hiver en montagne, instants de quiétude, de pureté,
de communion avec cette belle nature encore presque vierge... Beau !
Respect de l'alternance des rimes Entre et en vos quatrains.
Rimes riches sauf : pieds et papetiers ( j'aurais préféré : papiers )
et chien et gardien... ( rimes suffisantes )
plein et serein ( rimes pauvres )

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8 Le tableau sous un ciel d’hiver LILASYS 7.41

L’hiver impose sa révérence au sonner de la cloche
Il est temps de sortir, gants, écharpes et manteaux
Éveillez vos mirettes à l’appel des sentimentaux
Le spectacle débute derrière le rideau se tire la floche


On démasque un ciel sorti d’un dessin tracé telle une estampe
Un fouillis de traits blancs, gris, noirs tapissant les caniveaux
Au fond d’une grotte par des peintres aux styles rivaux
Qui révèlent le précis d’un art qu’on attribue à une étampe


Au dessus de nos têtes, le jour, la nuit se joue la magie
Soudain la voûte céleste bleue acier s’oppose à la laideur
Les frissons perforent cette immensité dite leader
De flocons cristallins, dansent se posent telle hémorragie


La terre soumise batifole, met en scène son premier rôle
Elle s’habille de pluie, de neige où d’un profond brouillard
Les paysages maquillés ne trompent l’œil avisé du vieillard
La saison crayonnée en esquisse jamais dit-il ne se contrôle.


Très beau dernier quatrain, pour les trois autres je leur ai porté un avis mitigé
Vous cherchez des rimes, cela est bien mais elles ne sont guère très poétiques
La ponctuation laisse à désirer…Bel ensemble de rimes riches
J’aime particulièrement le dernier quatrain
Ciel d'Hiver traité à la manière d'un peintre...J'ai aimé.
Respect de l'alternance des rimes sauf entre vos quatrains.
Rimes riches sauf : leader et laideur ( leader se prononce lideur) donc rimes suffisantes.
(bleu acier : singulier pour bleu)
Attention à votre ponctuation.

**********

9 Un fameux matin FREDERIC REBOUL 7.14

Un beau matin, ayant enfant, malin m’émerveille.
Des flocons tombent, magnifique, le sol est blanc.
A deux, nous descendons avec des bottes, un clan.
Papa, la neige ! Oui, c’est rare ici, profite, je veille…


On est enfin arrivé pour rire et s’amuser au parc.
Sous ce ciel, quelle belle découverte.
Pas de portail et la porte était ouverte.
Tu tires des boules de neige comme avec un arc…


Cette matinée,
C’était l’hiver,
Doux mes vers,
Elle était innée.


Plein de gros flocons.
Mes émotions sont écrites.
Tes sensations retranscrites.
Mon petit Bonbon…

Belles rimes, très mignon, belle chanson enfantine emplie de fraicheur
Un texte « Vacances à la neige »
Un peu loin du thème demande, bien que nous sommes * chez vous * en hiver
J'ai aimé cet instant rare que vous avez si bien décrit.
Attention à la concordance des temps ( La porte est ouverte...c'est l'Hiver... Elle est innée)
Respect total de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
Rimes riches sauf : blanc et clan ( rimes suffisantes ) flocons et bonbon ( rimes pauvres )



***********


10 Isola 2000 FREDERIC REBOUL 6.49
J’y ai passé trois belles années.
Trois de mes plus beaux hivers.
En hauteur et loin des faits divers.
Tendant une perche, des envolées…


Sous ce ciel,
Que de gamins sur cette piste verte.
Tous et chacun cherchant découverte.
Français, des anglais ! Non essentiel…


Il fallait qu’ils connaissent la neige.
Ils se laissent porter, les poussant,
Montées, derrière eux, moi, courant.
Plusieurs, dans leurs tenues beiges.


J’étais jeune et que de plaisir.
Aujourd’hui, j’attends que le mien le veuille.
Déjà prendre des feuilles.
Le refaire serait mon désir…


Quelques rimes pauvres (années/envolées, Poussant/courant
Agréable souvenir
Vous parlez d'un souvenir de vacances d’hiver à la montagne et votre désir d’y retourner
Pour moi, vous êtes hors sujet
Nostalgie de beaux moments sportifs passés sous un ciel d'Hiver.
Un rythme parfois un peu saccadé..
Respect de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
Rimes riches sauf : poussant et courant ( rimes pauvres)
Attention à la ponctuation.

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11 Hiver à la campagne MARYVELO 7.20

Dès l'aube frileuse les lumières percent,inondent la nuit.
Portes volets grincent s'ouvrent aux paysages enneigés.
Les châtaignes et le pain à beurrer grillent dans la cheminée,
Tandis que dehors monte le parfum de bois brûlé et de suie.


Les vaches descendues des alpages séjournent à l'écurie.
Le fermier panse son bétail,souffle court haletant.
Chaussés de bottes fourrées gambadent les enfants,
Ils attendent la traite pour un verre de lait à boire sur la paillis.


Les heures du jour persistent peu et cavalent à travers les persiennes.
L'hiver s'installe de chagrins pluvieux et de froidures.
Serait-ce la saison à la lecture, à l'écriture,aux engelures ?
Des instants sombres et blanc les chiennes sont les gardiennes.


Les arbres pleurent de leurs longs membres dénudés,
Enracinés profond,les plus rustiques résistent aux frissons,
Source de leur imagination la grâce des flocons,
Sublime danse du ruisseau qui partage ses reflets.


Dommage, malgré cette belle évocation le respect en forme embrassée des rimes masculines et féminines n’a pas été suivi
1er quatrain aurait du être en MFFM il est en MMFF
2ème quatrain est en FMMM
3ème quatrain que des F
4ème quatrain que des m
Rappel : les rimes féminines se terminent par un e muet ( suie/cheminée/écurie)
Les rimes masculines ne se terminent pas par un e muet (paillis/dénudés/frissons)
Et vos rimes ne sont pas riches…Ne désespérez pas, il suffit de s’exercer…Texte 11
Un bel ensemble sur un hiver campagnard
Je me suis sentie bien en dehors et en dedans
Un style des plus agréables à lire
Un beau tableau hivernal mais j'aurais aimé que vous nous parliez du ciel ...
Seul votre 3ème quatrain est en rimes riches mais sont toutes féminines
( le reste est en rimes pauvres ) ( Il manque une rime avec dénudés. )
Non respect de l'alternance des rimes ... hélas !

*************

12 Joue ma Muse POLYMNIE2 7.41
Ciel d’hiver en musique

Tu es « manège » à moi, qui me fait tourner la tête
Quand soyeux moutons feutrés déneigent, que les anges à cheval
Annoncent la saison, à l’uni-son, d’un « chant » Roseval*
Tu as beau être mauve tu es « larme au nid » en fête !


Au do de l’harmonium j’esquisse une image,
C’est en procession d’amour qu’angelots pressés
Remuent le grand Mistral, sous ton ciel-de-lit, l’écho blessé
Tout enneigé de solennité en religieux* baisers de rois grimages.


Je communie au son du violon, dessine ton message,
Et si larmes sont versées c’est qu’un nuage en porte-voix
Amène à la source d’eau fraîche une étoile cher envoi,
Et le ciel sur mer colorie ses vagues en parfait tressage


Ta profondeur en moi, c’est l’infinie acoustique
Dans son extrême pâleur, sa luminosité,
Sur les cordes sensibles se joue l’Eternité,
L’archet promène sa voix dans mon corps, pathétique.


Vous avez choisi la musique
Pourquoi pas …
Si l’on regarde des flocons de neige tourbillonner c'est une invasion surtout s'ils tombent drus
Et l'impression de manège simulé
Ils font tourner la tête, première belle observation de votre part
Par contre j'ai des difficultés avec vos césures qui hachent ma lecture
C'est votre choix, pas le mien
Les coupures de phrasés alourdissent la musicalité de lecture : que les anges à cheval/ Annoncent la saison …. …
L'âme de votre violon accompagne la vôtre Sous le ciel d'Hiver,
un grand plaisir de lecture si poétique. Mérite d'être relu.
Respect de l'alternance des rimes en vos quatrains, mais pas entre eux.
Rimes riches sauf : porte-voix et envoi ( rimes suffisantes )
( infinie acoustique : attention au face à face des voyelles ie et a : un peu lourd. )

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13 Ciel d’hiver POLYMNIE2 8.51

Qui es-tu ciel porteur de chauds messages
Aux mille et cent visages, doux comme un félin
Aussi grave que tous destins veillant sur vélin
En cet hiver juste arpenté, sans bleuissage ?


La terre porte ton manteau grêlé de paresse
La nature revêtue de neige en flocons immaculés,
Les êtres, à toi, s’aimantent à ton image sans reculer,
Les bêtes sont rentrées à l’abri de ta caresse !


A bâtons rompus les arbres fouillent l’harmonie,
Tendent leurs bras blancs éperdus aux cimes, enchaînés
Sous l’effroi de la bise pleure le froid déchaîné
Bourrasques d’ouragans ont sorti leur symphonie.


Ô que tout ce néant parle au creux de mon Âme !
La beauté cachée est plus belle encore devant ce buvard
Qu’aujourd’hui tu nous tends, il est si bavard
C’est au son du « corps » que renouveau chante en gammes !


"Messages chauds d'hiver"
Un beau contraste en termes bien choisis
Belle déclinaison, ce texte m’a plu pour ce lien corps/esprit
Ce texte m'a plu
Pour ce lien corps / esprit
Belles rimes, fort poétique, bravo
J'ai aimé ce joli contraste entre l'abri chaud et le froid du dehors
écrasé par un ciel si lourd de neige...
Respect de l'alternance en vos quatrains mais pas entre eux.
Rimes riches.


******************



14 Ciel froid, chaud des plus tendres POLYMNIE2 8.48

Le ciel en solitude n’a plus son bleu-gris améthyste
La brise s’épanche sur la lune à l’unisson
Stigmates impénétrables surprennent le pinson
En un chant qui donne frissons tendres qui n’attristent.


Sur cortège nuptial, cendrillon, douce et belle étoile
Fait trait d’union entre nuages et l’ange, ses cheveux
En serpentins de neige blême comme un aveu,
Un rayon de soleil malin, irise la voûte céleste, s’entoile.


D’une beauté spectaculaire à la lumière étincelante
La terre porte sa griffe d’hiver sous un livide suaire d’amaryllis
Mon âme fixe là-haut, l’enfer, le paradis fait de physalis, *
Sous lourd silence hurle misère et crie foi chancelante.


Je revois tel un saint cliché, mon mari, les enfants, nos aimés,
Sur un tapis immaculé, tapisser un bonhomme de neige
Se lançant des boules à cœur joies sur gros pulls jaune et beige
Ces cendres, souvenirs bercés dans le froid, ce chaud essaimé

Un ciel de coton dans une Nature bien détaillée auquel vous ajoutez vos souvenirs familiaux
J’ai apprécié votre mix
L’ensemble restant poétique
Les 3 premiers quatrains en F/M/M/F et le dernier en M/F/F/M
Soit vous faites à l’identique dans chaque quatrain, soit vous alternez les féminines/masculines dans les quatrains
Evitez les coupures de phrases : ses cheveux/En serpentins
Des images vives, fort poétique
Un poème féérique, assorti d'une conclusion si émouvante. De belles images...
Respect de l'alternance des rimes en vos quatrains
( mais pas entre les 1er, 2ème et 3ème )
Rimes riches sauf : unisson et pinson... cheveux et aveu ( rimes suffisantes )



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15 Le rendez vous d’hiver LILASYS médaille d'or 9.53

L’hiver brumeux s’est abattu sur les branches dépouillées
Elles dessinent à l’horizon leurs squelettes blanchis
Tels des fantômes se dresse la révolte des affranchis
Le ciel saupoudre de neige, les plaines barbouillées


La lune morose se maquille d’un soupçon de pâleur
Il paraîtrait qu’elle à froid en sillonnant la terre
Témoin de tout ce désert blanc, elle songe à ce mystère
Elle n’a plus d’asile dans ce ciel où se damne la couleur


Le paysage s’endort dans la nuit, la vie paraît éteinte
Demain, les enfants valseront des boules de neige sur les riverains
Une pluie de paillettes désordonnées couronnera les souverains
Je goûte encore le bruit tout doux d’un murmure et d’étreinte


Cela fait un temps que batifolent les nombreux flocons
L’étang gelé s’est déguisé en une grande patinoire
Il faut bien que jeunesse passe, les vieux sous leur bouilloire
Rêvent encore de ces moments faits de doux cocons.


Un magnifique hiver actuel et bordé de souvenirs d'enfance
Votre style de plume est limpide comme ces flocons envahisseurs qui dégèlent
J'ai beaucoup aimé votre écriture et les images qu'elle offre
Consignes respectées, très poétique, belles images mais faire attention à la ponctuation
Un tableau magnifiquement poétique où valsent de belles métaphores
tels flocons hivernaux... C'est beau !
Respect de l'alternance des rimes entre et en vos quatrains.
De belles rimes riches.
Attention à la ponctuation parfois absente ( c'est le poumon de la poésie

***************

16 L’hiver dessine ! LILASYS médaille d'argent 9.30

La neige papillonne en rondeau de flocons
D’un gros roulis, le ciel perd sa teinte azurée
Dans les bois nus, la faune en glaçure emmurée
Oublie en son état la chaleur des cocons


Les djinns sonnent la charge et le vent se complait
Le bonheur d’un jeunot vaut d’un vieux la flanelle
Pour l’un garde du froid, pour l’autre la prunelle
S’enrichit, là, du jeu d’un tir de chapelet


Dans les champs et les prés le grain durcit la terre
La rivière bout d’une opale d’airain
Le gel étend partout son regard souverain
Au sein de son dédale en cycle de mystère


Le paysage prend l’aspect marmoréen
D’un vieux glyphe tracé sur une page obscure
Les grands troncs rabougris dans leur fière arcure
Figés par un rapin d’un trait hyperboréen.



Bon choix de rimes, la ponctuation laisse à désirer…
Une toile d’artiste
Vous m’avez séduite, votre texte est une réussite
Tant sur le fond que sur la forme
Le vocabulaire donne un.* Excellent cru ,*
Je viens de boire des yeux un Château neuf de Pape ou Papesse
Oh ! que vos métaphores sont belles, un régal poétique, merci.
Respect de l'alternance des rimes en et entre vos quatrains ( sauf entre le 1er et 2ème )
De belles rimes riches.
( Attention à la ponctuation parfois absente )

***********************


Hors concours

Les couleurs de l’hiver Llumierelive

Sous un ciel de grisaille à la froideur d’acier
L’hiver s’est installé en une pluie de larmes
Privant les glèbes et les horizons de leurs charmes
Poussant à le condamner, à le disgracier,

Sous une arche d’albâtre à blancheur nivéenne
Le discernement semble étouffé et restreint,
Le silence alourdi le regard et l’étreint,
Le voile en une vision hyperboréenne,
Sous un firmament azuré et cristallin
Les prémices d’une prochaine renaissance
Murmurent à la vie toute sa magnificence
En des augures d’émeraude et d’opalin,
Sous une voute cinglante arctique et glaciale
L’empyrée me recouvrira d’un bel hiver,
Cette saison m’agrippera sans grand revers :
L’existence se révèle d’être impartiale.


********************
Pluie d'étoiles...LYS


Sous le ciel d'Hiver chantent les étoiles,
Danse l'univers de mes souvenirs passés,
Défilent en rubans...ses cadeaux amassés.
Ah ! comme j'aimerais déchirer ses voiles !


Qu'il m'offre ne serait-ce qu'un seul instant
Une infime partie du futur de notre monde,
Pour éclairer mes chemins d'outre-tombe,
Afin que je n'oublie jamais le mot : Antan...


Mais la réalité me commande d'attendre...
« Ton sentier, me dit-il, est déjà tout tracé,
Car tes heures avancent d'un pas cadencé
Le temps est cruel sur la carte du tendre.»


Alors l'ignorant, comme s'il n'existait pas,
Je vis, profite du ciel hivernal de mon âge,
En accepte les intempéries, c'est mon adage,
Et je me moque de la course de son compas...


********************
Frimas lactés IBOUJO

Quand une brume épaisse efface les collines.
Quand d'un lac de brouillard, nous devenons riverains,
Il faut un cœur solide aux battements d’airain
Pour se priver de clarté dormant sous les prairies cristallines .


C'est comme un jeûne, au priorè d’agneaux, de chevrotins*
La blancheur des terres a l’âme angevine,
Les martes et sauvagines deviennent zibelines,
Sous le frimas du ciel lâchant des cotons de satin


Les fleurs pleurent sous leur collerette d'hermine ,
Un châle vaporeux recouvre le dos des monts ouatinés ,
C'est l'instant des sommeils conglutinés ,
Les branches givrées enfilent leur capeline.


Le ciel bas et froid glace les Pins pinastair
Une seule agitation, sur la neige, les pas éphémères des chaussures
Dessinant en avalanche la forme des semelles et leur maillure,
Les enfants joyeux batifolent, riant de la cryotempérature polaire.


*********************
Quand le vent resserre ses griffes ou nuits d’hiver dans le désert IBOUJO

Un coup de vent peut refermer ses serres dans le désert en Hiver
Des griffes comme des gifles sur une immensité magistrale
Près des dunes s'abritent girafes et lionnes ,un bercail tout trouve: Les vals
Orynx et éléphants sont couverts de mica comme d'un mur de verre


C'est une terre à la beauté violente
Les Dieux se sont livrés au jeu des osselets moribonds
Comme un Premier matin du Monde, gare à ne pas faire le James Bond
Les étoiles rougeoient sous une voute couleur d'Hématite transparente


Ici, c'est le vent est glacial , le sable à ciel ouvert larmoie des copeaux de gelée
Les huttes faites en branches logent les familles
Et selon le rite Africain, pour être puissant et fort et pour ses filles
La peau de la bête trucidée , servira de bon présage pour la future mariée


Telle une galerie de peintures ,la voix lactée est remplie de convulsions thermiques
Des animaux musqués jaillissant tels des singes devant un déluge démonte
Nous sommes loin de l'Europe et de ses hivers rigoureux surmontes
Les dunes chargeant des grenades d'Agate et d'Opale fantasmagoriques


Un bon génie à du échafauder des sorts innés
Pour vivre parmi des banquises de caillasses cristallisées
C'est une terre ou rien est évoqué ,ni les périodes joyeuses et les peines sont débanalisées
Les pièges naturels sont le berceau de l'humain de Sossusvlei


*******************
Comptine d’hiver pour les tout petits Llumierelive

Bonjour bonjour monsieur Hiver
Que caches-tu dans tes sacoches ?


Des calissons, des bonbons aux fruits verts
Des flocons, des glaçons j’en ai plein les poches !
Tu vas faire des bonhommes et des boules de neige
Tu vas avoir ta frimousse toute ravigotée
Tu vas tourner comme sur un manège
Tu vas rire et bien t’amuser


Bonjour bonjour monsieur Hiver
Que caches-tu dans tes sacoches ?


Des réveillons, des cotillons en bandoulière
Des pâtissons, des macarons j’en ai plein les poches !
Tu vas découvrir un tas de jouets rien que pour toi
Tu vas être ébloui au pied d’un sapin bien décoré
Tu vas être heureux comme un petit roi
Tu vas rire et bien t’amuser


Bonjour bonjour monsieur Hiver
Que caches-tu dans tes sacoches ?


Le secret d’un prochain anniversaire
Des progrès que tu vas accomplir j’en ai plein les poches !
Tu vas grandir, tu vas lire, tu vas écrire
Tu vas quitter le rang de bébé
Tu vas garder ton beau sourire
Tu vas rire et bien t’amuser

******************

Ciel d'Hiver.... LYS


Sous le ciel de l'hiver se cachent de grandes espérances,
Le regard perdu dans les étoiles argent sur fond glacial
Excite l'imagination, ouvre les portes d'un monde spatial,
Chaque fois si différent mais trop souvent en souffrances...

L'esprit s'élève, s'évade vers ceux que l'on ne verra plus,
Parfois l'on croit y décrypter quelques messages célestes,
Afin d'étouffer l'angoisse, les larmes et les jours funestes,
Mais le maître des cieux, en eau, nous gratifie d'un surplus...

Le matin on espère le grand beau temps car l'oiseau chante,
Mais c'est en urgence qu'il vous lance un appel au secours,
Guettant pitance pour sa tribu, il entame un rapide discours
Sur un perchoir garni, mis à l'abri d'intempérie malfaisante....

Sous le ciel de l'Hiver, s'agitent en tous sens des lutins actifs...
Pendant que d'autres rêvent encore aux chaleurs estivales,
Aux festivités fleuries et printanières de villes méridionales,
Au coin d'un feu chats et chiens deviennent moins offensifs...


Merci de vos participations et merci au jury!
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#5
Il faudrait savoir

A..MASCULIN
B...FÉMININ
B....FÉMININ
A....MASCULIN.............



A...FÉMININ
B...MASCULIN
B...MASCULIN
A...FÉMININ

Et ainsi de suite !!!

EGALEMENT

Les 4 quatrains doivent-ils tous suivre la même rime ?
Ou chaque quatrain peut avoir des rimes riches différentes

imagescghjh.jpg

Merci de me répondre S.V.P
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
Drôle ! Dix vers !!!

Pour ceindre dix vers, il faut écouter les dieux,
Et voir dans les nuages, de beaux jolis nus sages,
Pour peindre l’hiver, il faut écarter les cieux,
Et voir dans les nus sages des fragments d’orage,
Pour teindre l’« i » vert, il faut regarder l’essieu,
Et voir dans les fragments d’orage tous les faux mages,
Pour feindre les verres, il faut contenter les vieux,
Et voir dans les faux mages poètes qui ont la rage,
Mais pour atteindre le printemps, restez donc dans les lieux

Et voir dans la rage, l’hiver en bel affichage.
 

lilasys

Maître Poète
#7
Drôle ! Dix vers !!!

Pour ceindre dix vers, il faut écouter les dieux,
Et voir dans les nuages, de beaux jolis nus sages,
Pour peindre l’hiver, il faut écarter les cieux,
Et voir dans les nus sages des fragments d’orage,
Pour teindre l’« i » vert, il faut regarder l’essieu,
Et voir dans les fragments d’orage tous les faux mages,
Pour feindre les verres, il faut contenter les vieux,
Et voir dans les faux mages poètes qui ont la rage,
Mais pour atteindre le printemps, restez donc dans les lieux

Et voir dans la rage, l’hiver en bel affichage.
Ça ne répond pas à la questionnement purée .......
ABBA RIMES RICHES ET EMBRASSÉES F/MM/F OU M/FF/M????? OU RIEN PIOU
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
Ça ne répond pas à la questionnement purée .......
ABBA RIMES RICHES ET EMBRASSÉES F/MM/F OU M/FF/M????? OU RIEN PIOU
Oui, tu as raison, il est bien écrit ABBA,
Ni voit là, ni père, ni cieux, seulement la hune,
D'un concours pernicieux à noter sous la lune,
Et moi, le con court avec ce texte bien trop bas.

Drôle ! Dix vers !!!

Pour ceindre dix vers, il faut écouter les dieux,
Et voir dans les nuages, de beaux jolis nus sages,
Et voir dans les nus sages des fragments d’orage,
Pour peindre l’hiver, il faut écarter les cieux,

Pour teindre l’« i » vert, il faut regarder l’essieu,
Et voir dans les fragments d’orage tous les faux mages,
Et voir dans les faux mages poètes qui ont la rage,
Pour feindre les verres, il faut contenter les vieux,

Mais pour atteindre le printemps, restez donc dans les lieux

Et voir dans la rage, l’hiver en bel affichage.
 
#14
Alternance des rimes
Dans toutes les formes "traditionnelles" de poésie (le sonnet par exemple), les rimes sont organisées selon un principe d'alternance entre rime féminine et rime masculine.

  • Dans le cas de rimes alternées (ABAB), ce sera : rimes masculine / féminine / masculine / féminine
  • Dans le cas de rimes embrassées (ABBA), ce sera : rimes masculine / féminine / féminine / masculine
 

Margho

Maître Poète
#16
Ma question concernait (outre les ABBA, BAAB, ABBA, BAAB) les A et les B... suite à une des question Lylalys : à votre avis, doit-on écrire le poème avec uniquement deux "sons" (pardon, ce terme n'est sûrement pas celui qui convient), scandant tous les quatrains. Toujours la même fin de rime masculine et toujours la même fin de rime féminine... Ce qui, bien qu'à mon gout répétitif est un sacré exercice...