Les couleurs se fondent dans l’aube matinale
Au sol le gel fixe les feuilles sous les pieds
D’un agréable bruissement de papetiers,
Laissant là l’empreinte sur la sente pastorale.
L’horizon éventré, sous un ciel encensé
Disperse ça et là un nuage en dentelle,
Qui vient se déverser comme une cascatelle
Avec un bruit d’enfer, aux virages insensés.
La balance des heures à midi complimente
La halte au cabanon du berger et son chien,
Devant ce feu un long regard à son gardien,
Bref instant de repos, qu’un encas agrémente.
Là-haut vol fugitif de l’aigle bat son plein
Vire d’un seul regard, un froissement d’aile,
Sur les cimes enneigées, font la montagne belle
Telle bondit la clarté de l’hiver froid, serein.
Au sol le gel fixe les feuilles sous les pieds
D’un agréable bruissement de papetiers,
Laissant là l’empreinte sur la sente pastorale.
L’horizon éventré, sous un ciel encensé
Disperse ça et là un nuage en dentelle,
Qui vient se déverser comme une cascatelle
Avec un bruit d’enfer, aux virages insensés.
La balance des heures à midi complimente
La halte au cabanon du berger et son chien,
Devant ce feu un long regard à son gardien,
Bref instant de repos, qu’un encas agrémente.
Là-haut vol fugitif de l’aigle bat son plein
Vire d’un seul regard, un froissement d’aile,
Sur les cimes enneigées, font la montagne belle
Telle bondit la clarté de l’hiver froid, serein.