Sombres pensées
Ou comment changer des mots festifs et printaniers en sinistrose
hors concours
Comme une pauvre cloche ébréchée
Ma crinière filasse telle des herbes folles
Sous déguisement guenilleux s’envole
En brassées de fleurs desséchées,
De tristes oiseaux de paradis déplumés
En sinistres frémissements d’agonie
S’entretuent en hurlante cacophonie
Sur ombre masquée et enfumée,
Une harpe désaccordée résonne
Sous les mains d’un vieillard décrépi,
Son appel sans passion et sans répit
Courbe l’arbre mort dont la cime frisonne,
Caravane funèbre en quête de moribonds
Où les chatoiements de son obscurité sordide
En l’évanescence d’un futur morbide
M’entraine en des tressaillements furibonds,
L’immensité du soleil levant
Ne fera fête à la déchéance
Je fus et vis sans référence
Le visage, les yeux, la poupe en avant.
Ou comment changer des mots festifs et printaniers en sinistrose
hors concours
Comme une pauvre cloche ébréchée
Ma crinière filasse telle des herbes folles
Sous déguisement guenilleux s’envole
En brassées de fleurs desséchées,
De tristes oiseaux de paradis déplumés
En sinistres frémissements d’agonie
S’entretuent en hurlante cacophonie
Sur ombre masquée et enfumée,
Une harpe désaccordée résonne
Sous les mains d’un vieillard décrépi,
Son appel sans passion et sans répit
Courbe l’arbre mort dont la cime frisonne,
Caravane funèbre en quête de moribonds
Où les chatoiements de son obscurité sordide
En l’évanescence d’un futur morbide
M’entraine en des tressaillements furibonds,
L’immensité du soleil levant
Ne fera fête à la déchéance
Je fus et vis sans référence
Le visage, les yeux, la poupe en avant.