Solitude
Je me sens bien étrange à ce vide inconnu
Qui me noie en l’instant dans le plus grand silence
Et s’écoule le temps au fond d’une indolence
Quand je pense au bonheur s’éloignant du menu.
C’est dans la solitude au tourment contenu
Que confond le poète au chant de l’insolence
Les mots qui se sont tus du souffle en somnolence
Mais d’instinct mon regard l’a pourtant reconnu.
Infidèle travers que secoue une larme
Quand la nuit vient mourir sous les coups du vacarme
En l’orage bien sombre au défi de l’ennui.
Parfois elle se cache au vent de l’ignorance
La voilà solitaire au parfum d’innocence
Oubliant son augure à l’entour de minuit.
Maria-Dolores